Lors du Conseil municipal du 24 juin, à l’occasion d’une délibération consistant à aménager deux postes d’accueil pour paquebots fluviaux, au niveau des Chartrons, j’ai interpellé le Maire pour « la création d’un véritable terminal croisières permettant de faire de Bordeaux une tête de ligne maritime ».
La croisière est un des seuls secteurs touristiques qui se développe malgré la crise.
A Bordeaux, si l’activité « croisières d’escale » s’est renforcée ces dernières années (30000 passagers attendus en 2013 avec 40 escales contre 11400 passagers en 2006), son potentiel de développement est toutefois limité.
Le succès de la mise en service des paquebots fluviaux Princesse d’Aquitaine et Cyrano de Bergerac, au départ de Bordeaux, montre la pertinence de la notion de « tête de ligne ».
Pourquoi ne pas avoir cette même ambition pour les navires de croisière maritime ?
Cela nécessiterait d’implanter un terminal croisières avec bureaux, salles d’enregistrement, halls d’accueil, services… Cela générerait une nouvelle activité économique en coeur de ville. Des croisiéristes y trouveraient un marché. Le tourisme local s’en trouverait renforcé. L’image de Bordeaux aussi. Des dizaines d’emplois à la clé..!
Mais où ?
Il suffirait de réinterroger l’usage des hangars de 15 à 19, un peu trop vite happés par la fièvre commerciale de boutiques et écoles de commerce depuis 2004. Avec un succès d’ailleurs très relatif puisque 3500 mètres carrés sont inoccupés et nombre d’enseignes ont du mal à vivre.
Cette ambition permettrait non seulement de renouer avec le passé maritime de Bordeaux du temps de la transatlantique, mais surtout renforcerait la vocation portuaire de la ville et ses emplois d’avenir !