L’ Ecole publique promouvez et défendez… Enseignants votez !

Mardi dernier, je conduisais une délégation d’enseignants bacalanais auprès du Directeur académique des services de l’Education nationale. On y manifestait notre inquiétude pour la carte scolaire, l’augmentation des effectifs par classe, la baisse de la scolarisation des enfants de 2 ans, la désectorisation municipale. Le DASEN tenta de tendre une perche glissante au syndicat SNUipp, majoritaire dans la profession: « dans une enveloppe contrainte, je compte sur vous pour construire avec moi des choix et définir des priorités« . Réponse claire du syndicat: « Pas question de participer à la gestion de la pénurie. Nous défendrons partout les demandes de moyens pour l’école. Nous mobiliserons pour obtenir les lignes budgétaires adaptées ! »

C’est ce qu’on appelle le rapport de force !

A partir du 27 novembre, les personnels de l’Education nationale sont appelés à élire leurs représentants aux commissions paritaires nationales et départementales.

Je suis un des 20 candidats de la liste départementale du syndicat SNUipp/FSU.

Syndicat dans lequel j’ai toujours eu des responsabilités depuis sa création en 1993 *.

Secrétaire départemental de la FSU en 1997, élu paritaire en CAPD, CTP, CDEN, responsable local, j’ai toujours considéré que la défense des personnels, la transformation du métier, la promotion de l’école publique, imposaient l’action collective, la solidarité, la force du nombre…

Elu municipal de 2001 à 2014, siégeant pour la CUB au Conseil départemental de l’Education nationale, (CDEN), c’est avec une certaine persévérance que j’ai accompagné voire initié des luttes dans le champ éducatif à Bordeaux:

– contre les privilèges accordés par la municipalité aux écoles privées.

– pour une carte scolaire favorisant  mixité et  réussite.

– pour la défense des ZEP.

– pour la scolarisation des 2 ans.

– pour l’accès de tous à la restauration scolaire.

– pour la défense des RASED.

– pour la régularisation des familles sans-papiers.

– contre une réforme des rythmes scolaires accentuant les inégalités de territoires…

Aujourd’hui, mon investissement de terrain, avec mon syndicat comme dans des associations complémentaires de l’école renforce ma conviction que si l’école publique est en danger, elle n’en demeure pas moins le premier vecteur de résistance à la crise capitaliste, ses raccourcis idéologiques et ses préceptes déterministes. L’actualité des luttes pour le maintien des RRS menacés le montre.

L’enjeu est de sortir d’une politique de mesurettes à bas coût, ne réglant en rien les inégalités et construire une ambition nouvelle pour une école non seulement « bienveillante » comme le préconise madame la Ministre dans la refondation de l’Education prioritaire, mais aussi et surtout déterminée à ne laisser personne sur la touche !

Dans les tentations de municipalisation de l’école, ici et là, à l’occasion de la réforme des rythmes scolaires, on sent bien, comment une réforme territoriale risque d’accompagner un désengagement progressif de l’Etat. La sanction sera terrible pour l’école de la République. Nos enfants en pâtiront. Ne laissons pas faire !

Dès le 27 votons !

http://elections.snuipp.fr/33 

* anecdote: Nous sommes en janvier 96, j’enseigne déjà à l’école Charles Martin, Alain Juppé est Maire de Bordeaux depuis 7 mois. Arrivent à l’école des agents municipaux, avec sous le bras, le portait 50×70 cm du Maire. Mission: accrocher ce portrait dans toutes les écoles de la ville ! Ni une ni deux, j’appelle le syndicat, d’autres collègues bordelais… décision de s’opposer à une opération « culte de la personnalité » dans l’école de la République. Interviewé sur M6, ma déclaration fait l’effet d’une bombe… Les portraits sont décrochés et remisés le lendemain… 

 
photos snuipp capd

L’ Ecole publique promouvez et défendez… Enseignants votez !

Mardi dernier, je conduisais une délégation d’enseignants bacalanais auprès du Directeur académique des services de l’Education nationale. On y manifestait notre inquiétude pour la carte scolaire, l’augmentation des effectifs par classe, la baisse de la scolarisation des enfants de 2 ans, la désectorisation municipale. Le DASEN tenta de tendre une perche glissante au syndicat SNUipp, majoritaire dans la profession: « dans une enveloppe contrainte, je compte sur vous pour construire avec moi des choix et définir des priorités« . Réponse claire du syndicat: « Pas question de participer à la gestion de la pénurie. Nous défendrons partout les demandes de moyens pour l’école. Nous mobiliserons pour obtenir les lignes budgétaires adaptées ! »

C’est ce qu’on appelle le rapport de force !

A partir du 27 novembre, les personnels de l’Education nationale sont appelés à élire leurs représentants aux commissions paritaires nationales et départementales.

Je suis un des 20 candidats de la liste départementale du syndicat SNUipp/FSU.

Syndicat dans lequel j’ai toujours eu des responsabilités depuis sa création en 1993 *.

Secrétaire départemental de la FSU en 1997, élu paritaire en CAPD, CTP, CDEN, responsable local, j’ai toujours considéré que la défense des personnels, la transformation du métier, la promotion de l’école publique, imposaient l’action collective, la solidarité, la force du nombre…

Elu municipal de 2001 à 2014, siégeant pour la CUB au Conseil départemental de l’Education nationale, (CDEN), c’est avec une certaine persévérance que j’ai accompagné voire initié des luttes dans le champ éducatif à Bordeaux:

– contre les privilèges accordés par la municipalité aux écoles privées.

– pour une carte scolaire favorisant  mixité et  réussite.

– pour la défense des ZEP.

– pour la scolarisation des 2 ans.

– pour l’accès de tous à la restauration scolaire.

– pour la défense des RASED.

– pour la régularisation des familles sans-papiers.

– contre une réforme des rythmes scolaires accentuant les inégalités de territoires…

Aujourd’hui, mon investissement de terrain, avec mon syndicat comme dans des associations complémentaires de l’école renforce ma conviction que si l’école publique est en danger, elle n’en demeure pas moins le premier vecteur de résistance à la crise capitaliste, ses raccourcis idéologiques et ses préceptes déterministes. L’actualité des luttes pour le maintien des RRS menacés le montre.

L’enjeu est de sortir d’une politique de mesurettes à bas coût, ne réglant en rien les inégalités et construire une ambition nouvelle pour une école non seulement « bienveillante » comme le préconise madame la Ministre dans la refondation de l’Education prioritaire, mais aussi et surtout déterminée à ne laisser personne sur la touche !

Dans les tentations de municipalisation de l’école, ici et là, à l’occasion de la réforme des rythmes scolaires, on sent bien, comment une réforme territoriale risque d’accompagner un désengagement progressif de l’Etat. La sanction sera terrible pour l’école de la République. Nos enfants en pâtiront. Ne laissons pas faire !

Dès le 27 votons !

http://elections.snuipp.fr/33 

* anecdote: Nous sommes en janvier 96, j’enseigne déjà à l’école Charles Martin, Alain Juppé est Maire de Bordeaux depuis 7 mois. Arrivent à l’école des agents municipaux, avec sous le bras, le portait 50×70 cm du Maire. Mission: accrocher ce portrait dans toutes les écoles de la ville ! Ni une ni deux, j’appelle le syndicat, d’autres collègues bordelais… décision de s’opposer à une opération « culte de la personnalité » dans l’école de la République. Interviewé sur M6, ma déclaration fait l’effet d’une bombe… Les portraits sont décrochés et remisés le lendemain… 

 
photos snuipp capd

Bacalan restera portuaire !

Forme de radoub, bassin à flot n°1

Forme de radoub, bassin à flot n°1

Depuis plusieurs années, l’association Vie et Travail à Bacalan impulse, avec d’autres, la réflexion et la mobilisation en faveur du développement de la réparation navale sur le site des Bassins à flot.

Bien qu’inscrit dans le projet initial voté par la Ville et la CUB, le refit de navires de grande plaisance a subitement reçu un veto du Maire en 2013 : « pas de bruit et d’odeurs au pied des nouvelles tours d’habitation !» Livrant ainsi une lecture uniquement à charge d’une étude d’impact, concluant pourtant que pour l’ensemble des nuisances repérées dans cette activité de réparation navale, des réponses techniques étaient apportées pour la préservation de l’environnement.

Mais coup de théâtre en juillet 2014 : du succès grandissant des croisières fluviales découle un projet d’en doubler la flotte. Se pose alors le problème de la maintenance de ces navires incapables de sortir de l’estuaire. Même question pour les Batcub, dragues et autres navires portuaires. En effet, la forme de radoub de Bassens est mobilisée pour le démantèlement de navires (Jeanne d’Arc) et le slipway des ateliers du Port est devenu obsolète. Comment donc, se priver des deux magnifiques formes du bassin à flot n°1 ?

site portuaire des ateliers à Bacalan
site portuaire des ateliers à Bacalan
Slipway actuel, prochainement réhabilité.
Slipway actuel, prochainement réhabilité.

C’est pour appuyer ce rebondissement en faveur du projet de réhabilitation des formes de radoub bacalanaises, que Vie et Travail a organisé un débat, dans le cadre des « 3 jours en octobre ».

Thierry LAUSSEUR, porte-parole du cluster d’entreprises initiateur du projet « refit », Philippe DORTHE, conseiller régional et moi-même, vice-pdt de Vie et Travail et animateur du débat ont exposé les contours du dossier *. Les habitants et militants associatifs présents ont posé des questions pertinentes : combien et quel type d’emplois ? Qui fera quoi entre Port et Privé ? Combien de navires par an ? Quel impact sur l’environnement ? Quels financements ?

Principale bonne nouvelle : le Port envisage trois sites complémentaires, Bassens, Plate-forme des ateliers du Port et Bassins à flot. Il considère urgent d’y réparer les pompes et portes étanches des deux formes de radoub pour un accueil rapide des navires fluviaux. (Voir  Interview Directeur du Port de Bx ). L’impact visuel pour les habitants sera minime. Puis, des travaux énormes seront engagés en 4/5 ans sur la plaque portuaire des actuels ateliers : remplacement de l’ancien slipway par un plus grand (90 mètres) et création d’une darse avec ascenseur à bateau. C’est là que se fera principalement l’activité de refit, l’espace pouvant contenir, à sec, une dizaine de grands yachts, rénovés par des entreprises privées. Le coût important de ces investissements sera partagé entre Etat, collectivités locales et Europe (FEDER). A la clé, des emplois portuaires, de métiers artisanaux, de service… que l’on estime à plusieurs centaines.

Bref, tout le monde s’est félicité de l’avancée positive du dossier. Mais j’ai tenu à rappeler que sans la mobilisation citoyenne la promotion immobilière aurait obtenu l’enterrement du projet. Qu’il nous fallait donc rester vigilants, dans un contexte de réduction des investissements publics, pour que ce dossier d’intérêt général soit mené à terme !

 

* Merci à la CGT du Port, excusée, pour sa contribution au débat.

 

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Bacalan restera portuaire !

Forme de radoub, bassin à flot n°1

Forme de radoub, bassin à flot n°1

Depuis plusieurs années, l’association Vie et Travail à Bacalan impulse, avec d’autres, la réflexion et la mobilisation en faveur du développement de la réparation navale sur le site des Bassins à flot.

Bien qu’inscrit dans le projet initial voté par la Ville et la CUB, le refit de navires de grande plaisance a subitement reçu un veto du Maire en 2013 : « pas de bruit et d’odeurs au pied des nouvelles tours d’habitation !» Livrant ainsi une lecture uniquement à charge d’une étude d’impact, concluant pourtant que pour l’ensemble des nuisances repérées dans cette activité de réparation navale, des réponses techniques étaient apportées pour la préservation de l’environnement.

Mais coup de théâtre en juillet 2014 : du succès grandissant des croisières fluviales découle un projet d’en doubler la flotte. Se pose alors le problème de la maintenance de ces navires incapables de sortir de l’estuaire. Même question pour les Batcub, dragues et autres navires portuaires. En effet, la forme de radoub de Bassens est mobilisée pour le démantèlement de navires (Jeanne d’Arc) et le slipway des ateliers du Port est devenu obsolète. Comment donc, se priver des deux magnifiques formes du bassin à flot n°1 ?

site portuaire des ateliers à Bacalan
site portuaire des ateliers à Bacalan
Slipway actuel, prochainement réhabilité.
Slipway actuel, prochainement réhabilité.

C’est pour appuyer ce rebondissement en faveur du projet de réhabilitation des formes de radoub bacalanaises, que Vie et Travail a organisé un débat, dans le cadre des « 3 jours en octobre ».

Thierry LAUSSEUR, porte-parole du cluster d’entreprises initiateur du projet « refit », Philippe DORTHE, conseiller régional et moi-même, vice-pdt de Vie et Travail et animateur du débat ont exposé les contours du dossier *. Les habitants et militants associatifs présents ont posé des questions pertinentes : combien et quel type d’emplois ? Qui fera quoi entre Port et Privé ? Combien de navires par an ? Quel impact sur l’environnement ? Quels financements ?

Principale bonne nouvelle : le Port envisage trois sites complémentaires, Bassens, Plate-forme des ateliers du Port et Bassins à flot. Il considère urgent d’y réparer les pompes et portes étanches des deux formes de radoub pour un accueil rapide des navires fluviaux. (Voir  Interview Directeur du Port de Bx ). L’impact visuel pour les habitants sera minime. Puis, des travaux énormes seront engagés en 4/5 ans sur la plaque portuaire des actuels ateliers : remplacement de l’ancien slipway par un plus grand (90 mètres) et création d’une darse avec ascenseur à bateau. C’est là que se fera principalement l’activité de refit, l’espace pouvant contenir, à sec, une dizaine de grands yachts, rénovés par des entreprises privées. Le coût important de ces investissements sera partagé entre Etat, collectivités locales et Europe (FEDER). A la clé, des emplois portuaires, de métiers artisanaux, de service… que l’on estime à plusieurs centaines.

Bref, tout le monde s’est félicité de l’avancée positive du dossier. Mais j’ai tenu à rappeler que sans la mobilisation citoyenne la promotion immobilière aurait obtenu l’enterrement du projet. Qu’il nous fallait donc rester vigilants, dans un contexte de réduction des investissements publics, pour que ce dossier d’intérêt général soit mené à terme !

 

* Merci à la CGT du Port, excusée, pour sa contribution au débat.

 

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11 novembre… commémorer… pour la paix !

PELAT Marie Etienne, sergent, chasseur alpin, mort à Bray sur Somme,

En ce 11 novembre de célébration du centenaire de la grande guerre, en famille, j’ai ressorti les photos et documents de mon arrière gd-père maternel, Joseph  Augustin FRANC, mort au front en avril 1917, laissant ma grand-mère pupille de la nation. De mon Gd-père paternel Emile Amédée MAURIN, blessé d’un éclat d’obus dans la tête en août 17 près de Verdun (voir photos ci-dessous). Emouvant de feuilleter les 30 pages de son livret militaire. De mon grand oncle maternel Marie Etienne PELAT, mort en 1916 à Bray sur Somme.

J’ai prêté à mon fils « C’était la guerre des tranchées » de TARDI, parlé des monuments aux morts, notamment de ceux qui furent bâtis dans l’esprit pacifiste du « plus jamais ça », comme celui d’Arcachon orné de l’inscription « Pour le droit, pour la Paix » ou encore  de Tarnos dans les Landes, où le maire fut destitué par le Préfet pour avoir refusé d’en effacer l’inscription « L’Humanité n’a qu’un chemin, la paix. » (*)

J’ai évoqué les films cultes comme « La grande illusion » de Renoir en 1937 (interdit en France en 40 et considéré par le nazi Goebels « ennemi cinématographique n°1 ». Voir  La grande illusion, site du centenaire.  

Ou encore les sentiers de la gloire, de Stanley Kubrick en 1957, interdit en France pendant 18 ans. Voir l’extrait:  » l’assaut « 

J’ai feuilleté l’excellent dossier :  14/18 revue du projet pcf nov 2014  où l’on place cette guerre mondiale dans son contexte de « lutte des classes » et d’impérialisme. Où l’on développe l’idée qu’elle est à l’origine de la naissance du communisme, notamment dans sa forme organisée au XXème siècle (Révolution russe de 17, création de Partis communistes, Internationales…)

J’ai relu des extraits du roman « Le Feu » d’Henri Barbusse :

« On se demandera, dit l’un: « Après tout, pourquoi faire la guerre? » Pourquoi, on n’en sait rien ; mais pour qui, on peut le dire. On sera bien forcé de voir que si chaque nation apporte à l’idole de la guerre la chair fraîche de quinze cents jeunes gens à déchirer chaque jour, c’est pour le plaisir de quelques meneurs qu’on pourrait compter ; que les peuples entiers vont à la boucherie, rangés en troupeaux d’armées, pour qu’une caste galonnée d’or écrive ses noms de princes dans l’histoire ; pour que des gens dorés aussi, qui font partie de la même gradaille, brassent plus d’affaires – pour des questions de personnes et des questions de boutiques. Et on verra, dès qu’on ouvrira les yeux, que les séparations qui sont entre les hommes ne sont pas celles qu’on croit, et que celles qu’on croit ne sont pas. »

Une journée souvenir qui me conforte dans l’idée que la mobilisation pour la paix doit rester une préoccupation majeure des peuples du monde.

(*) lu dans Sud Ouest Mag 8 nov, article de Carine Arribeux
Joseph FRANC, mort au combat en 1917.
Joseph FRANC, mort au combat, le 19 avril 1917 à Moronvilliers, au mont Téton (voir le détail de la bataille  histoire du 11éme régiment d’infanterie  17/19 avril Moronvilliers).

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Emile MAURIN, facteur en Lozère, blessé à Verdun.
Emile MAURIN, facteur en Lozère, blessé à Verdun.
Emile MAURIN, 20 ans, dernier rang en haut.
Emile MAURIN, 20 ans, dernier rang en haut.

 

 

Descriptif de la blessure d'Emile MAURIN. EO signifie "éclat d'obus".
Descriptif de la blessure d’Emile MAURIN.
EO signifie « éclat d’obus ».
Emile MAURIN: Médaille militaire sous De Gaulle et Légion d'Honneur sous Pompidou.
Emile MAURIN: Médaille militaire et croix de guerre en 1964 puis Légion d’Honneur en 1966.

 

 

Faire tomber le mur de l’argent-roi !

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La conférence nationale du PCF ne passe pas inaperçue. Une fois n’est pas coutume, nos grands media locaux donnent la parole à ses dirigeants: Pierre Laurent PCF et Sébastien Laborde PCF 33 .

Le message est clair: pas question de se résigner à l’échec de la gauche, au retour de la droite et à l’ancrage de l’extrême-droite dans le pays.

La colère du peuple qui souffre doit rencontrer la force d’une perspective de changement en faveur du progrès social.

Le monde du travail, de la création,  trahis par  une politique gouvernementale zélée et docile face aux oukases du MEDEF, doit reprendre confiance en sa capacité à lutter et rassembler.

Le peuple de gauche, déboussolé, anesthésié par le « on n’y peut rien » et le  « tous pourris », doit saisir l’espoir de construire une gauche de combat et de progrès, avec le PCF, le Front de gauche, les écologistes et socialistes ne se reconnaissant pas dans le renoncement du PS, les syndicalistes et militants associatifs.

Quand le carcan du capitalisme vise à briser toute idée neuve en faveur de l’émancipation humaine, faire tomber le mur de l’argent-roi est sûrement le défi de ce début de XXIème siècle.

Et si on s’y employait, tous ensemble ?