Comme l’ensemble des candidats à l’élection municipale, j’ai été interpellé par le syndicat Sud de l’association des centres d’animation de quartiers de Bordeaux (ACAQB). Les faits relatés par ce syndicat sont très graves. Ils doivent être traités dans le plus grand respect des structures de représentation du personnel et en parfaite conformité avec le droit du travail.
Evidemment, il n’appartient pas à des élus municipaux de prendre partie dans ces affaires. Pourtant, une partie de l’interpellation syndicale devrait retenir l’attention de tous. Au travers de cette affaire, c’est la nature du statut des associations d’animation de quartiers qui est interrogée. Je partage en effet le point de vue que, sous prétexte de “respect de l’identité de chaque association”, la municipalité maintien hors du statut des employés municipaux des animateurs et agents dont la mission relève évidemment du service public municipal.
C’est une anomalie dont nous avons fait état dans notre programme Bordeaux pour tous, en réclamant que la réforme des rythmes scolaires soit l’occasion de la structuration d’un véritable service public municipal du périscolaire. Sans amputer la capacité d’initiative et l’autonomie des associations de quartiers, ce service public serait à la fois garant du cadre statutaire des agents du périscolaire, mais aussi de l’égalité entre les quartiers.
La ville se cache en effet trop derrière ces associations pour justifier la précarité d’emploi des animateurs et donc parfois la précarité des activités offertes à nos enfants. Avec Bordeaux pour tous, nous voulons assurer la pérennité et la stabilité des conditions de travail afin d’offrir le meilleur pour les enfants de tous les quartiers.
Voilà pourquoi nous soutenons pleinement l’action des agents des centres d’animation.
Vincent MAURIN
Conseiller municipal
Tête de liste du Front de gauche
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