Ce 7 novembre, six maires socialistes de Gironde ont pris leur plume pour nous expliquer dans Sud-Ouest l’urgence de « laisser les enfants à l’abri de nos querelles d’adultes » concernant la mise en place de la réforme des rythmes scolaires. Derrière quelques arguments de fonds discutables, ces maires espèrent que cette réforme ne sera pas « un enjeu de polémique pour les futures municipales ». Je me dois de leur annoncer que les communistes et le Front de gauche ne vont, une fois de plus, pas répondre à leur souhait, à Bordeaux comme sur toutes les villes de notre département.
Qu’elles et ils ne se méprennent pas, ce n’est pas par goût que nous porterons la polémique sur ce sujet. Mais qui peut laisser dire que cette réforme, ses objectifs et ses conditions de mise en place font « consensus » ? Cela n’est pas sérieux. Partout dans le pays, les enseignants mais aussi les parents d’élèves et les acteurs du périscolaire interrogent, font des propositions, débattent,… font vivre la polémique dans l’espoir que quelque chose de bon en ressorte, dans l’intérêt des enfants et dans l’objectif de la réussite de tous.
A Bordeaux, nous nous sommes déjà exprimés sur la façon de faire d’Alain Juppé. Cette réforme est une aubaine pour le maire qui promeut d’abord l’école privée, favorise certains quartiers par rapport à d’autres et construit de fait une école à plusieurs vitesses. Ainsi, et ce n’est pas une surprise, aucune action n’a été entreprise par la ville visant à profiter de cette réforme pour corriger les inégalités entre quartiers sur l’offre périscolaire. Pas d’ambition nouvelle non plus en direction des quartiers « politiques de la ville ».
Mais le maire de Bordeaux peut d’autant plus agir de la sorte que s’attaquer aux inégalités territoriales n’est pas un enjeu fixé par le ministère de l’Education. Sinon, comment expliquer les largesses de l’inspection académique qui a attribué 2 postes pour 21 élèves à Ginko, quand elle refusait d’ouvrir une classe au Grand Parc (Schweitzer) où la moyenne dépasse pourtant 27 élèves par classe ? Doit-on se taire là-dessus également, mesdames et messieurs les maires ?
Savez-vous par exemple qu’à Bordeaux, les dotations budgétaires pour les fournitures des 98 écoles publiques n’ont pas bougé depuis 10 ans (44€ par élève d’élémentaire et 33,20€ en maternelle) ? Savez-vous que les budgets « classes découvertes », pourtant au cœur de l’agenda 21 bordelais, stagnent, ainsi que les enveloppes « transport » pour les sorties scolaires.
Alors non, camarades socialistes, il n’est pas dans notre intention de « prendre en otage » les enfants sous des « prétextes électoraux ». Nous serions d’ailleurs heureux que vous passiez un message aussi ferme au ministre de l’Intérieur qui, pour affirmer sa « fermeté » sur les questions d’immigration, n’a pas hésité à extraire une enfant en pleine activité scolaire… Qui prend otage qui, au juste ?
Nous serons en revanche au premier rang pour mener le débat d’une véritable réforme du temps scolaire, posant la question des contenus autant que la question des moyens. Nous espérons bien faire vivre la polémique sur ce sujet, à Bordeaux et ailleurs. Et nous comptons bien trouver des interlocuteurs ouverts au débat à gauche. Car l’urgence politique est à la construction d’une école de la réussite pour tous : elle doit viser non pas à moins d’école mais à plus et mieux d’école, à l’accès de tous à une culture commune de haut niveau, sous peine d’aggraver encore les inégalités.
Rien à redire. C’est ainsi qu’il faut combattre la politique droitière du gouvernement qui donne toute la légitimité à la constitution d’une liste FdG avec Vincent Maurin comme tête de liste.
Rien à redire. C’est ainsi qu’il faut combattre la politique droitière du gouvernement qui donne toute la légitimité à la constitution d’une liste FdG avec Vincent Maurin comme tête de liste.
j’entends tous tes arguments cher camarade, ils ne me laissent pas insensible. Tu soulèves un certains nombres de dysfonctionnements, qui sans aucun doute méritent d’être solutionnés. Toutefois cela suffit-il à considérer cette réforme mauvaise, alors que du temps de sarkozy, une grande partie du corps enseignant l’appelait de ses vœux. A cette époque elle faisait quasiment consensus dans le milieu des pédagogues. Ce qui d’ailleurs demeure toujours vrai.
En temps que communiste, même si je considère que notre gouvernement n’est pas exempt de tous reproches, je me sens néanmoins particulièrement mal à l’aise d’appartenir à une famille politique qui participe, sans aucun ménagement et sans discernement au lynchage systématique de toute action gouvernementale.
D’autant qu’elle le fait de concert, sur des arguments parfois semblables, avec la bande des affreux que sont le front national et l’UMP. Il serait bon de rappeler quelle est la part de cette dernière ainsi que de son ancien candidat Nicolas Sarkozy, dans la situation désastreuse et calamiteuse que nous traversons.
L’atmosphère est particulièrement nauséabonde de nos jours, et gardons nous d’entretenir ce sentiment de détestation à l’encontre de la classe politique qui fait florès dans la population. le Populisme est une maladie dont nous devons nous préserver. Je dois dire que les diatribes haineuses d’un mélenchon ne nous y aident pas beaucoup. Prenons garde, février 1934 n’est pas si éloigné que ça.
j’entends tous tes arguments cher camarade, ils ne me laissent pas insensible. Tu soulèves un certains nombres de dysfonctionnements, qui sans aucun doute méritent d’être solutionnés. Toutefois cela suffit-il à considérer cette réforme mauvaise, alors que du temps de sarkozy, une grande partie du corps enseignant l’appelait de ses vœux. A cette époque elle faisait quasiment consensus dans le milieu des pédagogues. Ce qui d’ailleurs demeure toujours vrai.
En temps que communiste, même si je considère que notre gouvernement n’est pas exempt de tous reproches, je me sens néanmoins particulièrement mal à l’aise d’appartenir à une famille politique qui participe, sans aucun ménagement et sans discernement au lynchage systématique de toute action gouvernementale.
D’autant qu’elle le fait de concert, sur des arguments parfois semblables, avec la bande des affreux que sont le front national et l’UMP. Il serait bon de rappeler quelle est la part de cette dernière ainsi que de son ancien candidat Nicolas Sarkozy, dans la situation désastreuse et calamiteuse que nous traversons.
L’atmosphère est particulièrement nauséabonde de nos jours, et gardons nous d’entretenir ce sentiment de détestation à l’encontre de la classe politique qui fait florès dans la population. le Populisme est une maladie dont nous devons nous préserver. Je dois dire que les diatribes haineuses d’un mélenchon ne nous y aident pas beaucoup. Prenons garde, février 1934 n’est pas si éloigné que ça.
Merci Vincent d’éclairer sur plusieurs points budget de fonctionnement par élève, ta position par rapport au POTS pour Bordeaux.
A bientôt, Marie-Odile
Merci Vincent d’éclairer sur plusieurs points budget de fonctionnement par élève, ta position par rapport au POTS pour Bordeaux.
A bientôt, Marie-Odile