Merci Madiba !

Nelson Mandela nous a quittés. Je suis triste.

Je propose, avec le PCF, de rendre hommage à sa mémoire:

SAMEDI 7 DECEMBRE à 16h Place de la Victoire,

lieu où le 15 novembre 1986 fut organisée la première manifestation bordelaise en faveur de sa libération.

fresque de la JC, cité Yves Farge à Bègles, 25 juin 1989. Au premier plan, Elsa Maurin.
fresque de la JC, cité Yves Farge à Bègles, 25 juin 1989. Au premier plan, Elsa Maurin.

« J’ai lutté contre la domination blanche et j’ai lutté contre la domination noire« , avait-il dit pour résumer son long combat pour la liberté: « Mon idéal le plus cher a été celui d’une société libre et démocratique dans laquelle tous vivraient en harmonie avec des chances égales. J’espère vivre assez longtemps pour l’atteindre. Mais si cela est nécessaire, c’est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir« .

Cet homme, comme ses compagnons de lutte et de bagne, Oliver Tambo, Walter Sisulu, Chris Hani, Desmond Tutu, Joe Slovo, Ruth First… ont libéré l’Afrique du Sud du régime d’apartheid. Ce système odieux, fondé sur le racisme et pourtant soutenu jusqu’à la fin des années 80 par les « démocraties » occidentales.

Jeune communiste, je fus de ceux qui rompirent le silence, dénoncèrent les complicités des Etats et des multinationales, manifestèrent à Paris et Bordeaux pour la libération de Mandela.

http://vincent.maurin.elunet.fr/index.php/post/11/02/2010/FREE-MANDELA

Début juillet, j’ai proposé au Maire de Bordeaux d’honorer la mémoire de Mandela en donnant son nom au futur Grand Stade. Une pétition a recueilli plus de 1000 signatures. Je persiste. Le prochain Maire de Bordeaux devra consulter les Bordelaises et Bordelais sur cette proposition.

http://www.vincentmaurin.fr/le-stade-nelson-mandela-bordeaux-peut-le-faire/

Merci Madiba !

Nelson Mandela nous a quittés. Je suis triste.

Je propose, avec le PCF, de rendre hommage à sa mémoire:

SAMEDI 7 DECEMBRE à 16h Place de la Victoire,

lieu où le 15 novembre 1986 fut organisée la première manifestation bordelaise en faveur de sa libération.

fresque de la JC, cité Yves Farge à Bègles, 25 juin 1989. Au premier plan, Elsa Maurin.
fresque de la JC, cité Yves Farge à Bègles, 25 juin 1989. Au premier plan, Elsa Maurin.

« J’ai lutté contre la domination blanche et j’ai lutté contre la domination noire« , avait-il dit pour résumer son long combat pour la liberté: « Mon idéal le plus cher a été celui d’une société libre et démocratique dans laquelle tous vivraient en harmonie avec des chances égales. J’espère vivre assez longtemps pour l’atteindre. Mais si cela est nécessaire, c’est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir« .

Cet homme, comme ses compagnons de lutte et de bagne, Oliver Tambo, Walter Sisulu, Chris Hani, Desmond Tutu, Joe Slovo, Ruth First… ont libéré l’Afrique du Sud du régime d’apartheid. Ce système odieux, fondé sur le racisme et pourtant soutenu jusqu’à la fin des années 80 par les « démocraties » occidentales.

Jeune communiste, je fus de ceux qui rompirent le silence, dénoncèrent les complicités des Etats et des multinationales, manifestèrent à Paris et Bordeaux pour la libération de Mandela.

http://vincent.maurin.elunet.fr/index.php/post/11/02/2010/FREE-MANDELA

Début juillet, j’ai proposé au Maire de Bordeaux d’honorer la mémoire de Mandela en donnant son nom au futur Grand Stade. Une pétition a recueilli plus de 1000 signatures. Je persiste. Le prochain Maire de Bordeaux devra consulter les Bordelaises et Bordelais sur cette proposition.

http://www.vincentmaurin.fr/le-stade-nelson-mandela-bordeaux-peut-le-faire/

Santé navale: sport, logement social et concertation doivent être au menu.

A l’approche du prochain conseil municipal, notre attention est attirée sur le devenir de l’ancienne école de Santé navale, cours de la Marne. Je partage le sentiment que cette opération se mène peut-être avec les acteurs de la promotion immobilière mais certainement pas avec les élus de terrain et encore moins avec les habitants. Ce n’est pas normal et je soutiendrais la demande que cette question soit abordée au prochain conseil municipal.

J’ajoute que parce que ce quartier est effectivement déjà fortement pourvu en établissements scolaires et en logements sociaux, il faut y prêter une attention toute particulière. Les projets de d’implantation d’un gymnase et d’une résidence d’artistes auront notre soutien. Quand aux 200 logements étudiants prévus par la mairie ; s’ils sont nécessaires, nous serons attentifs à ce que ces résidences étudiantes soient gérées par le CROUS et non pas laissées à la gestion d’opérateurs privés qui font leurs profits sur les sacrifices de familles entières.

Je crois par ailleurs qu’une piscine est déjà en étude dans le secteur d’Euratlantique. Mais poser la question de la pratique sportive est tout à fait légitime. Les lycées Eiffel, Montaigne et Brémontier sont par exemple complètement dépourvus d’espace de pratique sportive en plein air. Et le besoin de ce type d’espaces va aller en s’accroissant avec l’application de la réforme des rythmes scolaires. La question se pose donc de l’implantation d’équipements de type centre de loisirs et espace de pratique sportive en plein air.

Enfin, j’observe que les « bonnes résolutions » d’Alain Juppé en matière de logement social n’ont pas tenu longtemps : il assurait que tous les programmes de logements devraient comprendre 35% de logements sociaux ; déjà, son adjoint Michel Duchène est redescendu à 25%. C’est très insuffisant, particulièrement dans un quartier qui souffre encore de la précarité de l’habitat. Il faut aller beaucoup plus loin, vers 50% de logements sociaux hors logement étudiant, pour permettre à tous de se loger dignement dans ce quartier.

Mais pour aboutir à ce type d’ambitions en matière d’équipements publics et de logement social, il va falloir que l’Etat et les collectivités s’engagent fortement. Or, les aides publiques (le conseil général et Etat) sont régulièrement revues à la baisse sur le logement social. C’est contradictoire avec les besoins de la population.

C’est ce que nous porterons avec mes amis du Front de gauche dans la campagne municipale.

Ginko: la messe est dite ?

Maquette ginko-phase1

La messe semble dite. Il y aura bien une église dans l’éco-quartier Ginko à Bordeaux Lac. Ville de Bordeaux, Bouygues et Diocèse se sont mis d’accord. Emilie et Olivier Brochet ont dessiné l’édifice. Nul doute que cela aura de l’allure.

Et je suppose que ce choix est le fruit de la mobilisation de la communauté catholique dont je n’ai pas à juger les besoins dans le cadre de la liberté de culte.

Mais comme ce secteur d’aménagement urbain est une ZAC (zone d’aménagement concerté), outil public, pilotée par la CUB, financée par le contribuable, j’espère n’offenser personne en posant ces quelques questions:

– Pourquoi une construction d’église, alors qu’à deux pas, cité des Aubiers, se trouve une chapelle ? Bernard Pauc et André Soulas, qui devinrent mes amis durant les 7 ans où j’habitai la cité, y ont célébré la messe et béni des centaines d’habitants. Pourquoi n’avoir pas fait le choix, moins onéreux, d’une réhabilitation/extension ?

– Avec le collège catholique Fra Angelico, envisagé également sur le site, ne trouvez-vous pas que cela fait beaucoup de foncier privatisé pour  des pratiques qui relèvent de la sphère privée ?

– A t-on bien mesuré l’urgence sociale à Bordeaux ? Pourquoi alors ne pas réserver un espace dédié à l’accueil d’urgence des personnes sans domicile ou à besoins sociaux-médico particuliers, comme je l’ai proposé en séance CUB ?

– Respecter le droit de réunion pour le culte oui… mais alors pourquoi bafouer le droit constitutionnel de liberté de réunion citoyenne et politique en refusant de construire une salle municipale ? (la maison polyvalente dessinée dans le projet sera gérée par l’Association des centres d’animation qui exclut toute réunion politique)

– Et si Ville et CUB favorisent ainsi le culte catholique, quelle réponse à la demande forte d’une partie de la population des Aubiers pour une salle de prière musulmane (2ème religion pratiquée en France) ?

Bref, sans prétendre à l’exhaustivité dans ces interrogations, ni prendre l’habit de Peppone face à Don Camillo, mais uniquement parce que les réponses sont complexes, je pense, encore une fois, que la confiscation du débat citoyen laissera des traces.

Quel gâchis pour la démocratie !

Tram de Bacalan: c’est le pont qui cachait la forêt !

tram bacalan

COMMUNIQUE DE PRESSE

Tram de Bacalan: c’est le pont qui cachait la forêt !

Aujourd’hui, le pont principal des écluses est rouvert au passage du tramway vers Bacalan-Claveau.

Que de temps perdu en conjectures pseudo technico-administratives pour simplement deux coups de lime sur les rails et un cachet de la Préfecture !?

Le Président de la CUB, entiché de l’adjointe UDI de quartier avaient annoncé fin novembre que le calvaire des usagers bacalanais du bout de la ligne B se terminerait le 2 décembre. Parole tenue. Le pont des écluses est bien en ordre… Les horaires sont modifiés.

Mais la vie des Bacalanais va-t-elle changer ? A vous de juger:

Les fréquences de passage passent de 13 minutes à 9/12 minutes…. 1 minute gagnée !?!  Samedi inchangé (12 minutes). La Navette bus des matins – soirs (5/10 minutes) supprimée.

Keolis communique crânement sur « 1 tram sur 2 : retour à la normale à Bacalan« .

C’est un double mensonge:

– Si la fréquence est de 12 minutes en heure de pointe, ce sera un tram sur 3, par rapport au reste de la ligne… comme hier !

– Et puis, comment peut-on qualifier de « normale » une desserte toujours partielle de Bacalan, quand bien même le 1/3 passerait à 1/2 à certains moments de la journée ou de la nuit ?

Quel toupet d’avoir fait croire durant ces 4 ans que le Pont, mal nommé, était un  obstacle à la desserte normale de ce quartier populaire ?

Pourquoi avoir ignoré (CUB, Ville, Presse) mes alertes sur le fait que les vraies raisons de l’absence de fréquence égalitaire sur le tronçon Bassins-Claveau n’étaient pas principalement le dysfonctionnement du pont principal mais bien un choix commercial dicté par le manque de rames en heures de pointes ?

Le masque tombe. Comme je ne cesse de le clamer depuis 2009, le pont a caché la forêt !

http://vincent.maurin.elunet.fr/index.php/post/13/01/2010/Terminus-Bassins-a-flot-Descente-de-tous-les-voyageurs

http://vincent.maurin.elunet.fr/index.php/post/25/01/2011/Tramway-de-Bacalan%3A-rien-nest-regle

http://vincent.maurin.elunet.fr/index.php/post/15/01/2010/tram

Le dossier ne peut donc se refermer ainsi.

J’appelle les salariés, habitants et associations de Bacalan à manifester à nouveau pour un véritable retour à la « normale ».

à suivre…

Revolution fiscale: l’affaire du peuple !

J’ai participé samedi au rassemblement de Bordeaux initié par le Front de Gauche pour une autre politique fiscale. Hier, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté à Paris.

IMG_2492_2 2Le budget 2014 c’est plus d’impôts injustes, moins de services publics et de protection sociale : ce n’est pas supportable ! Il faut une révolution fiscale contre les privilèges ! Exiger des parlementaires qu’ils ne votent pas ce budget d’austérité. Imposer un équilibre budgétaire comme le veulent les institutions et gouvernements européens est stupide et injuste. Cela mène à la stagnation économique. Il faut changer de cap.

Vite un impôt progressiste et républicain !

Nous proposons de :

• Instaurer un impôt sur le revenu progressif qui permette de réduire les inégalités : augmenter le nombre de tranches d’imposition, augmenter les taux portant sur les revenus élevés, rétablir une vraie fiscalité du patrimoine. Les plus riches doivent contribuer à la mesure de leurs moyens.

• Instaurer un revenu maximum (360 000 € par an).

• Taxer le capital au même niveau que le travail. Les salariés ne doivent pas porter l’essentiel de l’effort fiscal ! Il faut s’attaquer au coût du capital : la part dans la richesse produite des dividendes versés aux actionnaires n’a cessé d’augmenter ces dernières années.

• Mettre fin à la fraude fiscale des riches et des grandes entreprises (+ de 60 milliards d’euros par an), et aux niches fiscales injustifiées.

• Mettre fin à l’inégalité qui conduit les PME à être plus taxées que les grandes entreprises.

• Mettre fin aux emprunts toxiques et à la privatisation des services publics qui étouffent la vie et les budgets locaux.

Retraites: hier Juppé, aujourd’hui Ayrault, on ne change hélas pas de logique.

Hier, la gauche gouvernementale a pris une responsabilité très lourde. En votant une réforme des retraites identifiée par tous comme étant dans la lignée des réformes Fillon-Raffarin-Sarkozy, les députés ont renié la volonté des centaines de milliers de citoyens qui, en 2010 notamment, avaient fait valoir qu’une autre logique était possible pour donner de l’avenir à notre système de retraites par répartition. Ils ont mis leurs pas dans les traces d’un certain Alain Juppé qui, sur la protection sociale, avait battu les records d’impopularité.

Retraites jeunesSalariés, chômeurs, étudiants, retraités,… nous assistons tous à ce reniement et en sommes désolés. C’est une faute politique immense.

Mais nous savons que comme les précédentes, cette réforme n’offrira pas d’avenir durable au système de retraites. La grande réforme qui élargit le financement des retraites, notamment en faisant cotiser les revenus du capital, et qui élargisse les droits des retraités ; cette réforme reste à construire. C’est parce que nous travaillons moins longtemps que nous vivons plus longtemps. C’est donc en faisant reculer le chômage et la précarité, en permettant aux jeunes de cotiser vraiment, pendant leurs études et dès leur entrée dans le monde du travail, que nous trouverons de nouvelles sources de financement de ce système solidaire.

Je regrette qu’il se soit trouvé 292 députés socialistes, dont le président de la CUB, Vincent Feltesse, pour ne pas comprendre cela. Si les vieux continuent de rejoindre les jeunes dans la galère, nos efforts sur Bordeaux en matière de construction de logements sociaux ne seront jamais suffisant. Et si la gauche continue d’épargner le capital, les communes n’auront bientôt tout simplement plus les moyens de leurs ambitions. Aux socialistes, écologistes, gens de gauche, je dis qu’il est temps de faire monter cette exigence à Bordeaux : il faut inverser les logiques et mettre enfin l’humain d’abord.

 

 

Brazza, sur le même chemin que les Bassins

Sur le site des élus communistes de la CUB, vous pouvez retrouver mon intervention sur l’avancée du projet sur Brazza Nord. Une intervention au cours de laquelle je me suis permis de manier, un peu, l’ironie. Il faut dire que la majorité municipale entend appliquer sur Brazza les mêmes « recettes » que sur les Bassins à Flot… Tout un programme !

Mais cette intervention a pris un tout autre relief à la lecture de l’article du journal 20 minutes qui révélait les prix des logements construits par l’équipe Juppé sur l’ilôt Cheverus… Jusqu’à 7000 euros du mètre carré. Un scandale alors que sur le centre ville, l’opérateur Incités a reçu 1730 nouvelles demandes de logements et en a 2256 en stock !

Un sujet dont on n’a pas fini de parler !

 

Brazza, sur le même chemin que les Bassins

Sur le site des élus communistes de la CUB, vous pouvez retrouver mon intervention sur l’avancée du projet sur Brazza Nord. Une intervention au cours de laquelle je me suis permis de manier, un peu, l’ironie. Il faut dire que la majorité municipale entend appliquer sur Brazza les mêmes « recettes » que sur les Bassins à Flot… Tout un programme !

Mais cette intervention a pris un tout autre relief à la lecture de l’article du journal 20 minutes qui révélait les prix des logements construits par l’équipe Juppé sur l’ilôt Cheverus… Jusqu’à 7000 euros du mètre carré. Un scandale alors que sur le centre ville, l’opérateur Incités a reçu 1730 nouvelles demandes de logements et en a 2256 en stock !

Un sujet dont on n’a pas fini de parler !

 

Marie Brizard: l’autre baume au coeur de la journée

En ouvrant le journal ce matin, je constate qu’il n’y a pas que le football pour nous apporter des bonnes nouvelles. Le récit de la demi-journée de grève suivie par une grande majorité des travailleurs de l’entreprise Marie Brizard, rue Fondaudège, doit également donner du baume au cœur à tous ceux qui ne se résignent pas à la mise en concurrence des salariés.

Cliquez sur la photo pour voir l’article de Sud-Ouest

Inquiets depuis longtemps déjà pour l’avenir de leur site de Bordeaux, ces salariés ont surtout voulu exprimer leur entière solidarité avec leurs collègues de Zizurkil, en Espagne dont le site est promis à la fermeture pure et simple. Dans le langage des financiers qui détiennent maintenant cette entreprise, ces fermetures et licenciements portent le nom de « plan de Sauvegarde ». Dans le langage du mouvement ouvrier, on répond « Travailleurs de tous les pays… ».

L’attitude solidaire des salariés bordelais est donc exemplaire. Ils pourront compter à leur tour sur le soutien des communistes et du Front de gauche de Bordeaux.

 J’observe par ailleurs que les difficultés de cette entreprise alimentent depuis quelques temps les spéculations sur la possible vente des terrains de la rue Fondaudège en vue de faire des bonnes affaires immobilières.

Je lance donc une alerte : nous ne pouvons pas nous contenter de regarder les activités économiques en général et industrielles en particulier quitter notre ville sans agir. Quelque soit le sort de l’entreprise Marie Brizard et les intentions du groupe qui la détient, la ville de Bordeaux et la Communauté urbaine doivent faire en sorte que ces terrains conservent une vocation strictement économique. Plutôt que de livrer des énièmes terrains aux promoteurs immobiliers, réfléchissons à réimplanter en cœur de ville des activités semi-industrielles et artisanales qui commencent à y manquer terriblement.

Poser cette condition, c’est aussi créer un climat favorable au maintien de l’activité de Marie Brizard sur ce lieu et donc soutenir la lutte de ces salariés bien courageux.