Bassins à flot: et si la messe n’était pas dite ?

Voici mon intervention ce matin à la CUB à propos de la Maison du Projet des Bassins à flot:

« Cette maison du projet a pour but de rendre compte aux habitants actuels et à venir de l’évolution du projet d’aménagement des Bassins à flot.
Compte- tenu de la lourdeur de l’investissement public en jeu ( cub, ville, Port, pour 407000 € dont 205000 € cub), nous souhaitons que ce lieu fasse vivre, non seulement l’état des réalisations mais aussi et surtout les enjeux d’aménagement faisant encore débat et nécessitant de prolonger la concertation tout au long de la décennie. Continuer la lecture de « Bassins à flot: et si la messe n’était pas dite ? »

Villes-Ports… ça bouge dans le monde… et Bordeaux ?

Je viens de participer durant deux jours à la 13éme conférence mondiale des villes et ports à Saint Nazaire et Nantes (programme et contributions sur http://www.aivp.org).
450 délégués de plus de 50 pays… Ce rendez-vous permet de poser et surtout d’actualiser les problèmatiques portuaires (économiques, urbaines, environnementales, citoyennes…)en s’appuyant sur des échanges d’expériences.

Rotterdam, Hambourg, Stockolm, Casablanca, Houston, Lille, Nice, Dublin, La Rochelle, Porto… ont présenté des projets dans  lesquels je puise idées et  questionnements pour l’avenir  de Bordeaux-Port. Comme lors de la journée de confèrence bordelaise en novembre dernier (voir fleuve-port-ville%e2%80%a6-bordeaux-hors-sujet).

Exemples: le pôle de distribution urbaine de marchandises par voie d’eau â Lille, l’articulation èquipements publics et portuaires â Porto avec une université partageant un nouveau terminal croisière, la dèmarche èducative et citoyenne à Stokolm et Houston, l’affirmation de volonté politique pour  l’emploi et l’industrie â St Nazaire, le défi culturel sur le fleuve avec la biennale d’art contemporain Estuaire entre Nantes et St Nazaire…etc.

Un regret cependant: que Bordeaux ne prenne toujours pas la mesure de l’enjeu de ce type d’èchanges. Nous n’étions en effet qu’ une poignèe de  délègués CUB et Port… Et pour la plupart 1 jour seulement !

…Une déception: je pensais que nos amis nantais avaient pu conserver des activitès èconomiques portuaires intra muros… Et non, il reste un terminal bois, des navettes fluviales, quelques bateaux de croisière… et une île de Nantes qui a reconquis ses friches portuaires (chantier naval fermé en 1987) par des activitès mixtes de loisirs (île aux machines), de culture, de services (palais de justice, centre d’architecture, et bientôt CHU) en conservant la  mémoire portuaire grâce au travail remarquable de Chemetov !
… Un coup de coeur: le mémorial de l’abolition de l’esclavage … Sur les quais, en coeur de
ville… Libre d’accés, trés pédagogique avec un trait  architectural innovant… Comme ces dizaines  de noms de bateaux nègriers incrustés dans des plaques de verre sur  le chemin de béton menant au  musée… Beau travail… Bordeaux doit en rougir… et s’en inspirer !
… Une fierté: c’est mon camarade Gilles Bontemps, vice-pdt du Conseil régional
Pays de Loire, qui a prononcè le discours de clôture de la conférence (avec Joël Batteux, maire de St Nazaire et J.Pierre Lecomte, pdt de l’AIVP)

… En aparté: le directeur du Gd Port Maritime de Bordeaux m’a confirmé que le projet de refit de yachts sur les bassins à flot suivait son cours: 5 à 600 emplois sur multisites, 50 entreprises… à suivre !

 

Bacalan perd son avant-dernière usine !

J’apprends par Sud Ouest ce soir la fermeture du site bacalanais de l’usine LESIEUR vers la plate forme SAIPOL de BASSENS.

Depuis 2008, date du transfert de l’activité de rafinage vers BASSENS, j’avais alerté sur les risques de fermeture du site bacalanais, tant la convoitise immobilière était aussi arrogante que la détermination du Maire à faire table rase du passé industriel.

Peu d’élus s’étaient élevés contre cette décision à l’époque !

http://vincent.maurin.elunet.fr/index.php/post/23/10/2008/Menaces-sur-LESIEUR-a-Bacalan

En mai 2011, je contestais, dans une tribune du journal municipal la transformation des bassins à flot au seul profit d’activités tertiaires:

http://vincent.maurin.elunet.fr/index.php/post/22/04/2011/Bassins-a-flot-au-bonheur-des-promoteurs

Le couperet tombe aujourd’hui.

Les 94 emplois ne seront pas tous conservés à BASSENS.

C’est l’avant-dernière usine bacalanaise qui ferme.

Si j’ai l’habitude de l’omerta qui préside aux choix de la majorité municipale dès lors qu’il s’agit de mauvais coups, je suis surpris du silence de la CUB et de la Région que je ne peux imaginer ignorantes du projet de restructuration de SAIPOL BASSENS et de ses conséquences bordelaises.

Et puis quid de la SAFT demain ? La visite préélectorale de FILLON au printemps ne me rassure pas. Là encore, la pression immobilière est féroce. Là encore, la Ville est prête à céder…

Dès demain, je vais m’adresser au Maire et au Ministre MONTEBOURG pour dénoncer la fermeture de LESIEUR et demander l’ouverture d’un large débat citoyen autour de l’avenir industriel de Bordeaux-Nord.

 

 

 

 

Bacalan perd son avant-dernière usine !

J’apprends par Sud Ouest ce soir la fermeture du site bacalanais de l’usine LESIEUR vers la plate forme SAIPOL de BASSENS.

Depuis 2008, date du transfert de l’activité de rafinage vers BASSENS, j’avais alerté sur les risques de fermeture du site bacalanais, tant la convoitise immobilière était aussi arrogante que la détermination du Maire à faire table rase du passé industriel.

Peu d’élus s’étaient élevés contre cette décision à l’époque !

http://vincent.maurin.elunet.fr/index.php/post/23/10/2008/Menaces-sur-LESIEUR-a-Bacalan

En mai 2011, je contestais, dans une tribune du journal municipal la transformation des bassins à flot au seul profit d’activités tertiaires:

http://vincent.maurin.elunet.fr/index.php/post/22/04/2011/Bassins-a-flot-au-bonheur-des-promoteurs

Le couperet tombe aujourd’hui.

Les 94 emplois ne seront pas tous conservés à BASSENS.

C’est l’avant-dernière usine bacalanaise qui ferme.

Si j’ai l’habitude de l’omerta qui préside aux choix de la majorité municipale dès lors qu’il s’agit de mauvais coups, je suis surpris du silence de la CUB et de la Région que je ne peux imaginer ignorantes du projet de restructuration de SAIPOL BASSENS et de ses conséquences bordelaises.

Et puis quid de la SAFT demain ? La visite préélectorale de FILLON au printemps ne me rassure pas. Là encore, la pression immobilière est féroce. Là encore, la Ville est prête à céder…

Dès demain, je vais m’adresser au Maire et au Ministre MONTEBOURG pour dénoncer la fermeture de LESIEUR et demander l’ouverture d’un large débat citoyen autour de l’avenir industriel de Bordeaux-Nord.

 

 

 

 

Gaz de Bordeaux: soumission ou résistance aux critères de gestion capitaliste ?

Lors du Conseil municipal du 30 avril, j’ai réagi au rapport ultralibéral de la Cour des comptes…

Délibération 240 et 241.
Chambre des comptes concernant Régaz et Gaz de Bdx.

Les partisans de la concurrence libre et non faussée peuvent remercier la Cour des comptes. Quand l’« Europe » n’est pas là pour demander des déréglementations, on peut toujours compter sur la Cour des comptes ! 

La chambre (CRCA) regrette que la séparation des activités de Gaz de Bdx ait été aussi longue et regrette encore des « montages juridiques trop complexes », glissant au passage que seul Regaz est rentable. Pour Régaz, comme pour Gaz de Bdx, la CRCA relève des déficits de gestion :

dans l’estimation des refacturations de services de Régaz à GdBx (6M€  estimés contre 3,7€ encaissés) 

dans la  récupération des factures et des impayés chez GdBx auprès des  clients.

Mais Régaz et GdBx  répondent assez précisément sur ces points et affirment avoir mis  en place de nouvelles procédures informatiques pour remédier aux  manquements. Pour la CRCA, les choses sont claires : « le statut de SEM a jusqu’à  présent contribué à privilégier la dimension sociale (en termes de tarifs) mais il doit désormais se conjuguer avec la notion de  compétitivité » (page 12 du rapport). Et quand ils disent conjuguer, ça veut dire « s’effacer ». Quelques lignes plus loin, on apprend la nature des pistes à explorer : « modernisation du réseau, charges de personnel, location des locaux (ils considèrent les locaux de Bacalan trop chers), parc de véhicules ». Et pour le personnel, la CRCA considère qu’il y a un sur-effectif flagrant, que des « marges de manœuvre non négligeables sont possibles ». Au passage, la diversification est aussi évoquée comme une piste, notamment pour les nouvelles énergies. Ce sera le cas avec la création de la filiale MIXENER dont nous continuons pourtant à interroger la pertinence, au regard des savoir-faire internes de Régaz.

A propos des tarifs, c’est le rapport sur GdBx qui dévoile des pistes : facturation des fermetures de compteurs (51,20€, page 10 du rapport) et, « même si c’est impopulaire », augmentation du tarif de base (pages 9 et 10) car ce serait avantageux vis à vis des petites consommations (donc ceux les mieux isolés ? Un comble !). 

Ce serait la solution pour conforter les 39,2 millions € de profits réalisés en 2010. Soit un taux de marge de 35%. Mais comme il était de 47% en 2003, cela inquiète ces messieurs de la Cour des comptes…

En conclusion, puisse ce rapport ne pas émouvoir ici, notre collectivité actionnaire majoritaire ! Celle-ci est garante d’une gestion de service public qui doit nous prémunir d’excès ou de zèle. Lorsque les critères de gestion sont polarisés sur la recherche du profit à tout prix, ils se déclinent au détriment et de la politique salariale ou sociale de l’entreprise et de la politique tarifaire à contenir en direction des usagers.

Vigilance donc et résistance aux sirènes de la libéralisation du marché de l’énergie !

DETTE PUBLIQUE… J’INTERPELLE JUPPE :

QUESTION ECRITE

CONSEIL MUNICIPAL DU 30 AVRIL 2012

groupe communiste

 DETTE PUBLIQUE

La question de la dette publique fait la une de l’actualité depuis plusieurs mois, au niveau international bien sûr, mais aussi au niveau local. De nombreuses organisations et de nombreux citoyens veulent comprendre l’histoire, le contenu et les pistes de sortie de cette dette. C’est pourquoi un collectif national pour un audit citoyen de la dette publique s’est constitué en octobre 2011 et une multitude de collectifs départementaux ou locaux se sont créés à sa suite. Celui de la Gironde (CAC 33) a débuté ses actions en janvier 2012.

La dette publique locale inquiète à plusieurs titres et la situation est particulièrement préoccupante pour nombre de  collectivités piégées par les professionnels de l’ingénierie financière et confrontées à une double peine : les effets désastreux des prêts « toxiques » d’une part, la raréfaction et le surenchérissement du crédit d’autre part. Parce qu’il pense qu’il est possible d’apporter des solutions justes et efficaces à la crise qui pèse sur les finances locales, le CAC 33 s’est adressé
à vous, monsieur le Maire de Bordeaux, pour vous proposer d’adopter une délibération en Conseil municipal.

Notre groupe soutient cette démarche et vous demande, Monsieur le Maire, d’apporter une réponse à ces cinq questions :

1 – La ville de Bordeaux ne contracte-t-elle désormais que des prêts classiques à taux fixe ou à taux révisable, avec des marges et des conditions de sortie correctes ?

2 – La ville de Bordeaux a-t-elle pour objectif d’évaluer sa dette et de discriminer les emprunts qui pourraient s’avérer  toxiques?

– des taux supérieurs à la moyenne,

– des taux révisés à partir d’indices spéculatifs (par exemple, les monnaies étrangères),

– des indemnités de sortie (ou soultes) d’un montant très élevé (modalités de remboursement anticipé des emprunts),

– des durées plus longues que celles de l’amortissement du bien financé (ou de la durée résiduelle moyenne des prêts refinancés dans le cas d’un réaménagement).

3 – Le cas échéant, la ville de Bordeaux met-elle déjà, ou mettra-t-elle en demeure les organismes prêteurs de transformer les prêts « toxiques » en prêts classiques, sans surcoût, sans soulte, sans allongement de durée et sans clause léonine ou abusive, les banques devant supporter la totalité des surcoûts que leurs produits ont générés pour les emprunteurs

4 – La ville de Bordeaux se satisfait-elle des partenariats public-privé pour financer les projets au long cours ?

5- La ville de Bordeaux approuve-t-elle la démarche initiée par le Collectif pour un audit citoyen de la dette publique,  consistant à lancer un vaste débat public sur la question de la dette publique, de son opportunité et du remboursement ?

Industrie ?… Bordeaux doit relever le défi !

Article du journal Bordeaux7 ce jour:

BAcALAn/mAIntenAnce yAchts
« uNE opportuNité à
NE pas maNquEr»

« Logements et emplois industriels ne sont pas incompatibles ». Tel est le message que jeanine Broucas, présidente de l’association vie et Travail à Bacalan, et que l’association de défense des intérêts du quartier de Bacalan, ont tenu à faire passer mercredi, lors d’une conférence presse, au maire de Bordeaux et aux promoteurs qui s’interrogent sur l’intérêt de créer un pôle de maintenance et de réparation de yachts ou bateaux de luxe dans les Bassins à flot.

Fin novembre, le port autonome de Bordeaux a officiellement lancé un appel à projets avec des contraintes strictes, notamment l’obligation de recouvrir les cales sèches de façon temporaire uniquement lors des réparations. Les dossiers sont attendus d’ici le 23 janvier. On saura alors si des entreprises sont intéressées. « des sociétés locales girondines, mais aussi des chantiers de la Méditerranée sont venus visiter le site », nous a indiqué la direction du port. Les candidatures seront analysées ensuite par le port et ses partenaires, la ville et CUB. « Les habitants sont très favorables à ce projet. A ses yeux, c’est une opportunité à ne pas manquer pour éviter la « muséification » de Bordeaux ». Il nous permettrait de retrouver notre identité industrielle, navale », avance-t-elle. Les associations s’appuient sur la réussite de viareggio, une ville en italie, qui a su intégrer ses installations à proximité des habitations. Les élus bordelais ont d’ailleurs été séduits lors de leur visite sur place. « Une activité industrielle est totalement compatible avec ce qui est prévu.

« Sur la côte méditerranéenne, les pôles de maintenance sont saturés et il n’y en a pas sur la côte atlantique, les gros bateaux doivent aller en Hollande ! », explique jeanine Broucas. Cette activité pourrait amener près de 250 emplois et du dynamisme économique. en cette période de crise, vie et travail et l’adiq alertent sur l’importance de « préserver de toute pression immobilière les formes de radoub, outil d’une qualité exceptionnelle de maintenance navale.

Alain Juppé souhaite créer un cheminement, des
quais au Lac via les Bassins à flot, cela restera
possible. Un lieu de passage peut être mixte.
Utilisé par l’entreprise lorsqu’il le faut, laissé
aux piétons le reste du temps », justifie vincent
Maurin, élu communiste, qui était présent
mercredi à leur côté, en compagnie de Martine
diez, conseillère municipale PS.

• n.cesar

Gaz de Bordeaux: je pose la question du retour à une Régie municipale !

Monsieur le Maire,

Les salariés de Regaz et Gaz de Bordeaux étaient une large majorité en grève le 17 novembre. D’abord en réponse à une journée nationale d’action portant sur les salaires. Mais aussi contre l’externalisation de certaines missions en faveur du privé, contre des erreurs de gestion coûteuses, contre une politique de course à la rentabilité financière se traduisant par une obsession à reverser des dividendes aux actionnaires privés, plutôt que de chercher des réponses sociales en terme de tarifs et d’emplois statutaires.
L’émotion autour de l’avenir de Gaz de Bordeaux ne vient pas d’une lubie de quelques dirigeants syndicaux. Continuer la lecture de « Gaz de Bordeaux: je pose la question du retour à une Régie municipale ! »

Fleuve, port, ville… Bordeaux hors sujet !

J’ai participé aux rencontres bordelaises de l’AIVP les 13 et 14 octobre
aivp.jpg
Bordeaux accueillait une des Rencontres annuelles du réseau mondial des villes portuaires (AIVP). Le thème était « fleuve, port, ville : le défi de la modernité ».
Des exposés et échanges d’expériences ont montré combien les grandes villes européennes se préoccupaient d’allier développement économique et développement durable, au cœur même des agglomérations. Bruxelles et Paris ont notamment décrit leurs projets pour faire de la voie d’eau un vecteur nouveau de « distribution urbaine ». Fiabilité, sécurité, respect de l’environnement, coûts réduits… le transport fluvial de fret est innovant. Il est d’ailleurs un axe du Livre blanc de la commission européenne transports de mars 2011. Des villes et ports sont très en avance. On a parlé d’Utrecht qui utilise des bateaux électriques pour le transport de marchandises multi-usages. De Liège, avec le projet sur fleuve- rail- route de « trilogiport » sur 100 ha. Du port de Tolbiac à Paris, réorganisé pour les infrastructures industrielles et ouvert à 50% aux promeneurs hors horaires de trafic. On a évoqué le rôle unique de la voie d’eau pour le transport de matériaux de construction en cœur d’agglomérations : un « convoi fluvial poussé » équivaut à 150 camions !

Et Bordeaux dans tout ça ?

Les représentants bordelais et CUB étaient bien là le 13 octobre…
C’est l’adjoint au Maire chargé du tourisme qui ouvrait la rencontre et c’est le vice-pdt de la CUB chargé des relations internationales qui la clôturait… une représentation locale institutionnelle bien représentative de l’absence de visée (ou d’intérêt ?) des décideurs vis-à-vis des enjeux portuaires. Dans les autres agglomérations et régions, ce sont plutôt les élus responsables des transports ou de l’économie qui siègent à l’AIVP !

Aussi, mis à part l’intervention d’un chef de projet CUB interrogeant la problématique de la desserte fluviale des sites de projets urbains (Euratlantique, Bastide, Bassins à flot) en matériaux de construction (plusieurs dizaines de millions de tonnes d’ici 2030), ou des représentants du Gd Port Maritime de Bx valorisant le rôle prochain du nouveau terminal de Grattequina situé à Blanquefort (pour transport de granulats et pales d’éoliennes), les autres prestations bordelaises et CUB ont consisté à légitimer la seule préoccupation urbanistique et touristique du Bx 2030.

Comme si l’angélique de l’estuaire et le Centre culturel et touristique du vin pouvaient incarner les retrouvailles de Bordeaux et son fleuve !

Projeter l’agglomération dans le cercle innovant des grandes villes européennes impose une toute autre ambition pour le fleuve : transport de marchandises et de déchets par barges, navettes fluviales électriques, aménagement de quais de déchargements de marchandises rail-route (ou entrepôts flottants), réparation navale dans les formes de radoub…
Autre chose qu’un regard figé et muséal sur la ville.
Autre chose qu’une courte vue évènementielle.
Autre chose qu’un bradage de l’espace public portuaire en faveur de promoteurs immobiliers surtout pas philanthropes…
Autre chose qu’une copie hors sujet.