Parrainage de Ruben… sur un air de duduk…

Je suis le parrain de Ruben.

Hier, en présence de son enseignante et d’amis de la famille, devant la Mairie du Gd Parc, je lui ai remis son livret de parrainage…

Brigitte Giraud, Dominique Boudou, à l’initiative de cet acte de solidarité ont lu textes et poèmes… Zhirayr, le papa, a joué du duduk…

Nous demandons le maintien sur le territoire français de la famille Markaryan.

Cette famille est composée de : Mr Zhirayr Markaryan (père) Mme Kristina Markaryan (mère, enceinte de huit mois et demie) Ruben Markaryan, 6 ans, scolarisé en CP à l’école Condorcet au Grand Parc à Bordeaux.

La famille est arrivée en France en avril 2009. Leur volonté d’intégration est manifeste :

– Cours de français auprès du Secours Catholique, Crois Rouge et Foyer Fraternel

– Scolarisation régulière de Ruben

– Intégration des parents à la vie scolaire

Ce couple mixte, arménien/azérie, persécuté en Arménie et dans l’urgence vitale d’en partir, vient pourtant d’être débouté par le Tribunal Administratif, avec une Obligation de Quitter le Territoire Français depuis mars dernier. Une expulsion brutale serait notamment très préjudiciable à l’équilibre de l’enfant et de sa famille.

Enseignants, parents et citoyens, nous jugeons cette situation inacceptable et demandons que cette famille reste en France de façon régulière.

pétition sur le site de RESF..

L’école publique en danger

L’école publique en danger

Les suppressions de postes et fermetures de classe mettent à mal la qualité du système éducatif, avec en conséquence directe l’augmentation du nombre d’élève par classe. L’ensemble des orientations gouvernementales, à commencer par le dogme de suppression d’un poste de fonctionnaire sur deux qui justifierait tous les sacrifices, conduisent à une dégradation générale des conditions d’études pour les jeunes.

En supprimant l’accès à la maternelle dès 2 ans dans la plupart des écoles, le ministre de l’éducation nationale minimise l’importance de la scolarisation des jeunes enfants. La qualité de l’accueil est ainsi diminuée pour réaliser des économies sur le dos des familles et des collectivités auxquelles il incombera de financer des places d’accueil pour la petite enfance.  Réduire les inégalités scolaires passe au contraire par un allongement de la scolarisation obligatoire des enfants jusqu’à 18 ans, en la rendant accessible dès 2 ans!

Les moyens consacrés aux zones d’éducation prioritaire, les assistants d’Education, les Emplois de Vie scolaire, ou encore les postes RASED, pour combattre les difficultés scolaires, sont supprimés par ceux-là même qui tiennent un discours hypocrite sur « l’égalité des chances ».

Dans la logique d’une marchandisation des savoirs et d’une formation qui répondrait aux seuls besoins immédiats des entreprises, l’individualisation des parcours et la concurrence entre établissements sont devenues la règle, témoignant de l’instauration d’une école à plusieurs vitesses, avec laquelle on renonce à mettre l’excellence à portée de tous.  Nous refusons de laisser s’accroître cette concurrence et les inégalités entre les établissements.

A Bordeaux, l’école privée scolarise les 2 ans et a des moyennes d’effectifs souvent inférieures aux écoles publiques…et on ferme les yeux !
A Bordeaux, le Maire gèle les moyens de fonctionnement des 95 écoles publiques (Fournitures scolaires, transports, classes de neige…). Mais promeut l’école privée, dont les crédits municipaux augmentent chaque année !
A Bordeaux, le Maire ose augmenter de 33% les tarifs des repas des enfants des classes moyennes afin de diminuer de façon symbolique les tarifs des enfants de chômeurs… mais ceux-là n’ont pas le droit de manger chaque jour à la cantine, faute de place !
A Bordeaux, les dispositifs périscolaires sont délégués. Les tarifs, projets, prestations sont inégaux d’un quartier à l’autre.
A Bordeaux, les enseignants, parents et personnels municipaux attachés au service public sont mécontents !

Monument de la paix à Bordeaux lac

Samedi 6 août à 17h30, se tiendra, comme chaque année, une cérémonie commémorative des bombardements d’Hiroshima et Nagasaki, au pied de la sculpture japonaise; au bord du lac de Bordeaux. Les organisateurs, militants pacifistes, attendent depuis deux ans une réponse à leur demande de valorisation du site. Ce fut l’objet de ma question écrite du Conseil municipal du 18 juillet…

QUESTION ECRITE

conseil municipal de Bordeaux le 18 juillet 2011

Monument de la Paix de Bordeaux-Lac

Monsieur le Maire,

A l’occasion du bicentenaire de la Révolution française, l’artiste-architecte japonais Kiyoyuki KIKUTAKE a réalisé une sculpture de sept mètres de haut, primée à Paris, symbolisant la Paix dans le monde.

La Ville de Fukuoka l’a offerte à Bordeaux qui a choisi de l’implanter sur les berges du Lac en 1990.

Ce monument est le théâtre, chaque année début août, d’une cérémonie commémorative des bombardements d’Hiroshima et Nagasaki, à l’initiative du collectif girondin des amis de l’Appel des 100 pour la paix.

Les organisateurs vous ont suggéré, il y a deux ans, plusieurs idées de mise en valeur de cette œuvre d’art.

– Remplacer la plaque explicative au pied de la sculpture par une plaque en acier inoxydable.

– Planter un arbre Ginkgo Biloba, seule espèce ayant survécu à la bombe atomique d’Hiroshima, et considérée au Japon symbole de l’espérance.

– Dénommer le site « Pelouse de la Paix Bernard PAUC » du nom de ce traminot syndicaliste, prêtre-ouvrier ayant résidé et officié dans la cité des Aubiers entre les années 80 et 2000, militant actif de l’Appel des 100 jusqu’à sa mort.

– Faire de ce monument un site culturel et touristique à part entière, en échos au classement de la ville au patrimoine mondial Unesco, avec plaquette de présentation adaptée, référence internet sur le site de la ville, signalétique routière et piétonne…

Parce que les valeurs de Paix sont à promouvoir dans un monde où la poudre tend à remplacer la diplomatie, parce que le peuple japonais traverse une nouvelle tragique épreuve liée au nucléaire, une réponse de notre Ville à ces demandes l’honorerait.

Vincent Maurin

Président du groupe communiste

Réponse par M. Cazabonne

 »Comme vous l’indiquez, cette belle oeuvre a été installée à Bordeaux, en accord avec notre ville jumelle de Fukuoka, à l’issue de la commémoration du bicentenaire de la Révolution Française, en 1990. Elle va tout d’abord se trouver revalorisée dans son emplacement au bord du lac de Bordeaux, avec l’urbanisation en cours du quartier Ginko. Par ailleurs, vous le savez sans doute, l’année 2012 sera le 30eme anniversaire de notre jumelage avec la Ville de Fukuoka. Ce sera donc un moment privilégié pour mettre en lumière l’ensemble des relations entre nos deux villes, notamment culturelles. L’oeuvre de Kiyoyuki Kikutake sera donc naturellement mise à l’honneur à cette occasion. Dans l’attente, j’ai pris note de vos suggestions, et il me semble en effet qu’une amélioration de la signalétique de cette oeuvre se justifie pleinement. Une demande va être faite auprès de nos Services en ce sens. »

Je suis parrain de Saïda…

à Monsieur le Préfet de la Gironde,

Monsieur le Préfet,

J’ai l’honneur d’appeler votre attention sur le cas de la famille Youssoupov, originaire du Daghestan en Russie, en demande de régularisation de leur situation au titre du séjour en France.

Mourad et Zaïra Youssoupov sont arrivés à Bordeaux à l’été 2010, avec leurs trois enfants Saïda (8 ans), Abakar (6 ans) et Kamilla (4 ans). Ils ont quitté le Daghestan (la Russie) pour fuir les persécutions dont ils étaient victimes depuis plus de 15 ans, de la part tantôt de la police corrompue (emprisonnements à répétition sans motif valable, racket), tantôt d’organisations de la mouvance terroriste (menaces, intimidations, tentatives de les impliquer dans des actions criminelles). Les enfants sont scolarisés à l’élémentaire du Vieux Bordeaux et à la maternelle du Pas St-Georges à Bordeaux, et ont tissé depuis l’automne des relations d’amitié avec les autres enfants du quartier. Malgré la précarité de sa situation matérielle, la famille a trouvé ici un équilibre et multiplie les initiatives pour se reconstruire et s’intégrer : cours de français pour les parents, sport et autres activités pour les enfants… La demande d’asile des Youssoupov a été refusée en première instance fin 2010, et ils ont reçu une obligation de quitter le territoire français. Ils ont déposé un double recours contre ces décisions, auprès de la Cour Nationale du Droit d’Asile ainsi que devant le Tribunal Administratif de Bordeaux. L’émotion de ceux qui connaissent bien cette famille est grande. Et l’idée d’une possible expulsion les révolte. Un comité de soutien à cette famille a été créé par des parents d’élèves, enseignants et responsables associatifs du quartier Saint Pierre. Ce comité a organisé une cérémonie publique de parrainage républicain, place Camille Jullian, le 13 mai dernier. Aux côtés de Marie Bové et Naïma Charaï, conseillères régionales, j’ai accepté d’être parrain de Saïda.

Je considère que notre République s’honorerait à prendre en compte à la fois la détresse de cette famille et l’élan de solidarité manifesté par la communauté scolaire et associative de leur quartier. C’est pourquoi, je vous demande, monsieur le Préfet, de bien vouloir surseoir à la décision d’expulsion du territoire de la famille Youssoupov et de réexaminer le dossier en vue d’une régularisation de leur situation.

Je vous prie d’agréer, monsieur le Préfet, mes salutations distinguées.

Vincent Maurin

Dépôt de gerbe de la ville… sans la majorité !

Comme l’an passé, j’étais le seul élu de la ville à la cérémonie du souvenir de la déportation et de la libération des camps, devant le caveau des fusillés de la Chartreuse… Où était le représentant de la majorité municipale ?
Tout fout l’camp !
C’est donc moi qui ai déposé la gerbe du conseil municipal… !