Vive la cantine !

Un collectif de parents d’élèves se mobilise depuis plusieurs mois pour sensibiliser la ville et l’opinion sur les questions de sécurité alimentaire.

Voici le courrier qu’il adresse aux candidats :

Monsieur Maurin,

La santé et l’environnement sont des enjeux majeurs de la législature à venir.

La France a été l’un des premiers pays à se doter d’une législation nationale protectrice des enfants en interdisant le Bisphénol A et les phtalates dans les biberons, puis dans tous les contenants alimentaires depuis janvier 2015.

Elle a également mené une politique de recherche ambitieuse à travers les plans nationaux santé et environnement sur les différents substituts au Bisphénol A et phtalates.

Quelles mesures concrètes comptez-vous prendre dans le cadre de votre mandat durant la prochaine législature pour protéger la santé des populations et prévenir l’exposition massive des enfants aux perturbateurs endocriniens?

Vous remerciant pour votre réponse que nous diffuserons auprès de chaque parents du collectif et publierons sur notre site, nous vous prions de recevoir l’expression de nos salutations respectueuses.
Les parents du collectif pour une cantine sans plastique

Voici mon texte de réponse :

Madame, Monsieur,
Merci pour votre sollicitation et votre action auprès de la ville de Bordeaux.
Les enjeux liés à la santé des générations futures sont trop peu présents dans les débats électoraux. Ils doivent, selon nous, pouvoir faire l’objet de débats citoyens contradictoires alimentés par l’apport de scientifiques.

Seuls, Benoit Hamon et JLuc Mélenchon, ont traité ces questions environnementales et de santé publique. Comme le premier, nous pensons que la France doit être pionnière dans l’interdiction des perturbateurs endocriniens les plus dangereux et pour un renforcement réel des moyens de la recherche publique pour prévenir les risques et encourager l’innovation. Et nous avons soutenu la « règle verte » promue par le second qui donnait à voir une société dans laquelle on consomme autrement, en fonction des besoins de l’Humanité et non plus seulement en fonction de « l’offre ». Avec Jluc Mélenchon, nous avons milité pour la transition écologique, la plupart de ses propositions rejoignant celles du PCF.

Concrètement, pour le combat que vous menez sur la restauration scolaire à Bordeaux, je vois, pour ma part plusieurs priorités:
– L’accès de tous les élèves à la cantine par une politique tarifaire visant à la gratuité. Dans une ville qui compte 17% de ménages en dessous du seuil de pauvreté, la cantine est souvent le seul repas équilibré pour certains enfants. Malheureusement, le conseil municipal vient de valider, en mai dernier, à l’unanimité (PS Verts compris), et sans que les conseils d’écoles soient consultés, des règles tarifaires qui rajoutent des barrières aux ménages.
– Aller plus loin dans la fourniture bio des repas de cantine… et en circuit court. Des communes, certes plus petites visent au 100% local pour leurs cantines. Ne peut-on pas, à Bordeaux, réfléchir en lien avec le SIVU, le lycée horticole de la Ville, le service Parcs et jardins, les associations oeuvrant déjà autour de jardins partagés… à un plan de création de potagers adaptés à certaines écoles de la ville. Des espaces existent (comme les berges de Garonne à Bacalan). D’autres peuvent être imaginés dès lors que l’on accepte que le foncier disponible ne soit pas qu’un terreau spéculatif pour la promotion immobilière (Euratlantique, Brazza…). Et pourquoi pas un vaste potager municipal sur le toit de la base sous-marine ? Je soutiens un projet de ferme urbaine avec aquaponie actuellement à l’étude.

– Sur la question des couverts en plastique, une saisie véritable des conseils d’écoles, en présence des agents territoriaux, aurait certainement permis de trouver le moyen d’éviter les risques sanitaires tout en améliorant les conditions de travail des agents des écoles. Cela impose évidemment le recrutement de personnels et des actions de prévention des maladies professionnelles. Je regrette qu’il n’y ait pas eu débat .

Mais c’est sur les actions concrètes pour la sécurité alimentaire, des enfants notamment, que vous nous interrogez. Sachez tout d’abord que si les députés communistes ont voté, lors de la précédente mandature, la loi « pour la reconquête de la biodiversité », ils avaient immédiatement regretté le report de l’interdiction des néonicotinoïdes et le recul du gouvernement sur la taxation de l’huile de palme. Une pression qui, parmi d’autres, a permis d’avancer au moins sur le premier point. Sujet sur lequel nos députés européens ont également été actifs. Ce qui ne suffit pas, comme le montrent les récentes décisions de la commission européenne sur le glyphosate. Dans ce domaine comme dans d’autres, c’est bel et bien la conjugaison des actions des élus-es avec la mobilisation des citoyens-nes, qui permettra de faire bouger les lignes.

De plus, préserver notre sécurité alimentaire, c’est agir avant tout pour un autre modèle agricole dans notre pays et en Europe. Le programme « La France en commun », que nous portons pour ces élections législatives, entend – entre autre, instaurer un « moratoire financier et fiscal de l’agriculture française », pour mettre en place une loi d’encadrement des marges de la grande distribution et pour fixer un prix minimum garanti aux producteurs. Notre département girondin et notre région devraient être pilotes dans de nouvelles façons de produire, de transporter et de consommer. Cela concerne bien sûr les écoles qui devraient bénéficier prioritairement d’un approvisionnement local et Bio.

Enfin, pour nous, les questions de sécurité alimentaire, d’enjeux écologique, de justice sociale sont liés. Car, si l’ensemble de la population pâtit d’un modèle de développement destructeur, ce sont aujourd’hui les plus démunis qui paient l’addition sanitaire la plus lourde. Nous voulons donc que, par notre voix, le peuple entre plus massivement à l’Assemblée nationale, pour que ces urgences humaines et écologiques soient enfin entendues.

A votre disposition pour de prochains échanges,
cordialement,


Vincent MAURIN
Candidate du PCF pour la 1ére circonscription
Lucie BELRAIN
Candidate suppléante.

Victoire à Bacalan: ouverture d’une forme de radoub

Ne boudons pas notre plaisir… le quartier de Bacalan vient de remporter une nouvelle victoire: après avoir sauvé la grande écluse, il obtient la réutilisation des formes de radoub !

Cela montre la force du rassemblement et de la persévérance.

Car durant ces 30 dernières années, les embûches furent nombreuses. Les extraits des publications de Vie et Travail (ci-dessous) en atteste.

Les années 80, sous Chaban et Mitterrand, enterrent les activités industrielles de la ville. Le port est en ligne de mire, les friches remplacent les usines de Bacalan. CGT et PCF mènent les luttes, dont la plus emblématique sera celle de la raffinerie de sucre en 1984, qui donnera naissance à l’association Vie et Travail à Bacalan.

Dès 2001, se dessine le projet d’aménagement des bassins à flot. La commande municipale est claire: poursuivre la promenade des quais (Perrault-Corajoud) pour une jonction harmonieuse vers le nouveau quartier du Lac, avec un site des Bassins dépouillé de toute activité portuaire (sauf plaisance sur le bassin n°2), où l’accastillage, la maintenance navale, l’usage ouvrier de la plaque portuaire seraient remplacés par du tertiaire, du commerce et des musées !

Le projet de l’architecte Grumbach répond à ce cahier des charges. A la Communauté urbaine de Bordeaux, PS et Droite valident ce Plan Guide en 2003, qui condamne et la grande écluse et les formes de radoub.

Seuls les élus communistes, par ma voix, s’y opposent.

En mars 2003, le journal de l’association Vie et Travail à Bacalan interpelle: »Le projet de fermeture de la grande écluse va condamner définitivement l’accès du bassin n°1 aux navires de moyen tonnage et donc toute possibilité de réparation navale (…) »

 » Puis, en 2004, sous l’impulsion de Pierre Cétois et Patrick Picot, une lutte inter-associative se développe et rassemble 1000 signatures. Les élus PCF et PS de Bordeaux Nord sont présents. Juppé recule… mais tentera l’année suivante de priver Bacalan de la desserte du tramway au prétexte de l’impossible franchissement de la grande écluse !

En 2011, le projet Grumbach est remplacé par celui de Nicolas Michelin. La ZAC (aménagement concerté à maîtrise publique) laisse place à un PAE (aménagement d’ensemble livré aux promoteurs). Si le pôle de réparation navale réapparait sur le plan, le discours officiel est plus évasif. Ce qui me conduit à écrire cet article dans le journal municipal en octobre 2012: tribune libre.

En novembre 2012, devant les atermoiements du Maire et des promoteurs immobiliers, disqualifiant le projet de refit, jugé incompatible avec la densification urbaine du lieu (voir lettre ouverte au maire), les associations de Bacalan lancent une pétition qui recueille vite 600 signatures, déposées sur les bureaux du Maire et du Président de la CUB.

Octobre 2013, Vie et Travail contribue une nouvelle fois à inscrire le projet dans le paysage bacalanais en donnant la parole à M.Lausseur, patron du cluster d’entreprises (interview).

Puis revirement du Maire en novembre 2014: l’opinion, les associations, les élus locaux, le Port, ses salariés, les armateurs de croisières fluviales parviennent à le faire céder (article blog) !

Les travaux de réfection du bateau-porte et de la machinerie de la forme n°1 commencent en 2015 et le Breuil, barge qui transporte les éléments de fuselage de l’Airbus A380, fera son entrée le 30 juin ! Enfin..!

Puis ce sera le tour du navire de croisière River Princess.

Les syndicalistes du Port considèrent que le projet de refit de navires de grande plaisance a désormais un atout de taille: la preuve que Bordeaux peut les accueillir !

militants 2012
novembre 2012, les associations de Bacalan s’apprêtent à déposer 800 pétitions sur les bureaux du Président de la CUB (Feltesse) et du Maire de Bordeaux (Juppé), pour le projet de Refit dans les formes de radoub…
forme 1
29 juin 2016: mise en eau de la grande forme de radoub…
militants 2
Visite d’Olivier Dartigolles et Sébastien Laborde le 25 septembre 2015, au côté de militants syndicaux et associatifs de Bx Nord… Les Bassins à flot entrent dans la campagne des élections régionales…
militants 3
Janvier 2014, Pierre Laurent et Max Guichard à la rencontre des militants, aux pieds des formes de radoub… Les Bassins à flot au coeur de la campagne de la liste « bordeaux pour tous » conduite par Vincent Maurin.
militants
29 juin 2016: l’association Vie et Travail à Bacalan assiste à la mise en eau de la forme de radoub…

forme 2

1986

1985

1989

1990

1994

1993

1991

Soirée voeux 15 janvier

2016…?

Et si 2016 était l’année de l’espoir d’un monde de paix, de justice et de liberté..?

L’année des solidarités et du vivre ensemble plus forts que les peurs ?

L’année du bonheur comme objet de luttes retrouvé ?

L’année lucide pour développer une riposte de gauche aux renoncements du pouvoir, aux appétits de droite et au danger d’extrême-droite ?

 

Partageons un moment de fraternité VENDREDI 15 JANVIER à 18H salle Pierre Tachou de Bacalan * à l’occasion de la traditionnelle soirée de Voeux que j’ai l’honneur d’animer depuis 15 ans.

grève 1936 chantiers navals de Bordeaux
grève 1936 chantiers navals de Bordeaux

 

* les voeux seront suivis d’un repas organisé par la section PCF de Bordeaux. Réservation/renseignements à sectionbordeaux@gmail.com

3 jours en octobre

C’est jeudi 8 octobre que débute la 21 ème édition des « 3 jours en octobre« , organisée par l’association Vie et Travail à Bacalan qui fête son 30ème anniversaire.

En effet, en 1985, tout un quartier se mobilisait pour le maintien de l’activité de la raffinerie de sucre de Bacalan (St Rémy, rue Achard). L’association Vie et Travail à Bacalan naissait du besoin de protéger le quartier des appétits spéculatifs propulsant au loin l’emploi productif. Du besoin de démocratie participative rendant les habitants et salariés acteurs des destinées de leur quartier. De la recherche permanente d’équilibres pour mieux vivre et travailler dans un quartier en devenir.

L’urbanisation actuelle des anciennes friches industrielles autour des Bassins à flot, la densification de l’habitat, le retard des équipements publics, les atermoiements municipaux autour de l’avenir portuaire du site, l’absence de prospective quant au flux de circulation routière induit, rendent encore plus actuels les objectifs fondateurs de notre association.

Rendez-vous jeudi à 18h pour le débat « 30 ans après, Bacalan est toujours une idée neuve« .

En exclusivité, voici les 8 pages du journal qui sera à disposition des habitants mardi:

Journal_P8-9

Journal_P7-4

Journal_P6-11

Journal_P4et5-6

Journal_P3-2

Journal_P2-3

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3 jours en octobre

C’est jeudi 8 octobre que débute la 21 ème édition des « 3 jours en octobre« , organisée par l’association Vie et Travail à Bacalan qui fête son 30ème anniversaire.

En effet, en 1985, tout un quartier se mobilisait pour le maintien de l’activité de la raffinerie de sucre de Bacalan (St Rémy, rue Achard). L’association Vie et Travail à Bacalan naissait du besoin de protéger le quartier des appétits spéculatifs propulsant au loin l’emploi productif. Du besoin de démocratie participative rendant les habitants et salariés acteurs des destinées de leur quartier. De la recherche permanente d’équilibres pour mieux vivre et travailler dans un quartier en devenir.

L’urbanisation actuelle des anciennes friches industrielles autour des Bassins à flot, la densification de l’habitat, le retard des équipements publics, les atermoiements municipaux autour de l’avenir portuaire du site, l’absence de prospective quant au flux de circulation routière induit, rendent encore plus actuels les objectifs fondateurs de notre association.

Rendez-vous jeudi à 18h pour le débat « 30 ans après, Bacalan est toujours une idée neuve« .

En exclusivité, voici les 8 pages du journal qui sera à disposition des habitants mardi:

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Conseil de quartier: ce soir au palais des Congrès… demain au Grand Stade ?

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

L’association « Vie et Travail à Bacalan » ne participera pas au Conseil de quartier Bordeaux Maritime convoqué ce jour au Palais des Congrès.

Cette décision du Conseil d’administration repose sur trois principes:

1/ Nous persistons à défendre l’idée de quartier.

BxMaritime englobe 5 quartiers: Bacalan, Aubiers, Ginko, Bassins à flot, Dupaty.

Une grand-messe municipale, deux fois par an, ne constitue qu’une parodie de démocratie participative. La longueur du power-point et le grand nombre d’intervenants ne permettent pas un véritable échange citoyen. Les espaces de vie de Bx Maritime sont si différents et si vastes qu’il est illusoire de prétendre y traiter la proximité.

A terme, ce sont plus de 30000 habitants qui habiteront Bx Maritime… pourrions-nous imaginer Bègles ou Villenave avec un seul Conseil de quartier ? Le Maire réunira-t-il le prochain Conseil de BxMaritime au Grand stade ?

Notre association revendique le découpage en trois entités au moins :

– Bacalan / Bassins à flots

– Le Lac

– Dupaty/Chartrons

 

2/ Nous n’adhérons pas au principe d’une commission permanente où la cooptation avant « intronisation » (sic) par le Maire, a plus de poids, de fait, que le tirage au sort de 50% des autres membres. Nous en contestons la gouvernance corsetée et l’absence de moyens.

 

3/ Cette réunion du Conseil de Bx Maritime fait suite à un travail en ateliers ouvert à certains habitants cet apmidi. Là encore, perversion de l’attention. Car qui, à part les personnels municipaux et CUB missionnés, les membres des cabinets, les chefs d’entreprises, peuvent se libérer un vendredi ? Sauf à penser que les forces vives d’un quartier ne reposeraient que sur les retraités, par définition, plus disponibles, et souvent compétents, pourquoi n’avoir pas choisi un samedi ?

 

Par les temps qui courent -crise de la politique, réforme territoriale, perte de confiance- le Maire serait mieux inspiré de revenir sur le terrain, hors micros et caméras, prendre le pouls des quartiers de sa ville.

A Bacalan, il y entendrait l’empressement des habitants et entrepreneurs à voir renaître la réparation navale aux BAF. La colère des salariés subissant la desserte tram du quartier à temps partiel. L’étonnement des sportifs face au blocage du projet de gymnase sur Charles Martin. L’insatisfaction des familles dans la déclinaison bordelaise des rythmes scolaires. La surprise des nouveaux habitants voyant leurs enfants dirigés vers des écoles hors de leur secteur… Et, puisque le thème de la sécurité, à l’ordre du jour de ce soir, sert souvent de défouloir au Maire quand il veut écourter (voire éviter) les sujets municipaux qui fâchent, il entendrait le besoin de voir le quartier doté d’un véritable îlotage policier.

 

Vincent MAURIN

vice pdt

L’ Ecole publique promouvez et défendez… Enseignants votez !

Mardi dernier, je conduisais une délégation d’enseignants bacalanais auprès du Directeur académique des services de l’Education nationale. On y manifestait notre inquiétude pour la carte scolaire, l’augmentation des effectifs par classe, la baisse de la scolarisation des enfants de 2 ans, la désectorisation municipale. Le DASEN tenta de tendre une perche glissante au syndicat SNUipp, majoritaire dans la profession: « dans une enveloppe contrainte, je compte sur vous pour construire avec moi des choix et définir des priorités« . Réponse claire du syndicat: « Pas question de participer à la gestion de la pénurie. Nous défendrons partout les demandes de moyens pour l’école. Nous mobiliserons pour obtenir les lignes budgétaires adaptées ! »

C’est ce qu’on appelle le rapport de force !

A partir du 27 novembre, les personnels de l’Education nationale sont appelés à élire leurs représentants aux commissions paritaires nationales et départementales.

Je suis un des 20 candidats de la liste départementale du syndicat SNUipp/FSU.

Syndicat dans lequel j’ai toujours eu des responsabilités depuis sa création en 1993 *.

Secrétaire départemental de la FSU en 1997, élu paritaire en CAPD, CTP, CDEN, responsable local, j’ai toujours considéré que la défense des personnels, la transformation du métier, la promotion de l’école publique, imposaient l’action collective, la solidarité, la force du nombre…

Elu municipal de 2001 à 2014, siégeant pour la CUB au Conseil départemental de l’Education nationale, (CDEN), c’est avec une certaine persévérance que j’ai accompagné voire initié des luttes dans le champ éducatif à Bordeaux:

– contre les privilèges accordés par la municipalité aux écoles privées.

– pour une carte scolaire favorisant  mixité et  réussite.

– pour la défense des ZEP.

– pour la scolarisation des 2 ans.

– pour l’accès de tous à la restauration scolaire.

– pour la défense des RASED.

– pour la régularisation des familles sans-papiers.

– contre une réforme des rythmes scolaires accentuant les inégalités de territoires…

Aujourd’hui, mon investissement de terrain, avec mon syndicat comme dans des associations complémentaires de l’école renforce ma conviction que si l’école publique est en danger, elle n’en demeure pas moins le premier vecteur de résistance à la crise capitaliste, ses raccourcis idéologiques et ses préceptes déterministes. L’actualité des luttes pour le maintien des RRS menacés le montre.

L’enjeu est de sortir d’une politique de mesurettes à bas coût, ne réglant en rien les inégalités et construire une ambition nouvelle pour une école non seulement « bienveillante » comme le préconise madame la Ministre dans la refondation de l’Education prioritaire, mais aussi et surtout déterminée à ne laisser personne sur la touche !

Dans les tentations de municipalisation de l’école, ici et là, à l’occasion de la réforme des rythmes scolaires, on sent bien, comment une réforme territoriale risque d’accompagner un désengagement progressif de l’Etat. La sanction sera terrible pour l’école de la République. Nos enfants en pâtiront. Ne laissons pas faire !

Dès le 27 votons !

http://elections.snuipp.fr/33 

* anecdote: Nous sommes en janvier 96, j’enseigne déjà à l’école Charles Martin, Alain Juppé est Maire de Bordeaux depuis 7 mois. Arrivent à l’école des agents municipaux, avec sous le bras, le portait 50×70 cm du Maire. Mission: accrocher ce portrait dans toutes les écoles de la ville ! Ni une ni deux, j’appelle le syndicat, d’autres collègues bordelais… décision de s’opposer à une opération « culte de la personnalité » dans l’école de la République. Interviewé sur M6, ma déclaration fait l’effet d’une bombe… Les portraits sont décrochés et remisés le lendemain… 

 
photos snuipp capd

L’ Ecole publique promouvez et défendez… Enseignants votez !

Mardi dernier, je conduisais une délégation d’enseignants bacalanais auprès du Directeur académique des services de l’Education nationale. On y manifestait notre inquiétude pour la carte scolaire, l’augmentation des effectifs par classe, la baisse de la scolarisation des enfants de 2 ans, la désectorisation municipale. Le DASEN tenta de tendre une perche glissante au syndicat SNUipp, majoritaire dans la profession: « dans une enveloppe contrainte, je compte sur vous pour construire avec moi des choix et définir des priorités« . Réponse claire du syndicat: « Pas question de participer à la gestion de la pénurie. Nous défendrons partout les demandes de moyens pour l’école. Nous mobiliserons pour obtenir les lignes budgétaires adaptées ! »

C’est ce qu’on appelle le rapport de force !

A partir du 27 novembre, les personnels de l’Education nationale sont appelés à élire leurs représentants aux commissions paritaires nationales et départementales.

Je suis un des 20 candidats de la liste départementale du syndicat SNUipp/FSU.

Syndicat dans lequel j’ai toujours eu des responsabilités depuis sa création en 1993 *.

Secrétaire départemental de la FSU en 1997, élu paritaire en CAPD, CTP, CDEN, responsable local, j’ai toujours considéré que la défense des personnels, la transformation du métier, la promotion de l’école publique, imposaient l’action collective, la solidarité, la force du nombre…

Elu municipal de 2001 à 2014, siégeant pour la CUB au Conseil départemental de l’Education nationale, (CDEN), c’est avec une certaine persévérance que j’ai accompagné voire initié des luttes dans le champ éducatif à Bordeaux:

– contre les privilèges accordés par la municipalité aux écoles privées.

– pour une carte scolaire favorisant  mixité et  réussite.

– pour la défense des ZEP.

– pour la scolarisation des 2 ans.

– pour l’accès de tous à la restauration scolaire.

– pour la défense des RASED.

– pour la régularisation des familles sans-papiers.

– contre une réforme des rythmes scolaires accentuant les inégalités de territoires…

Aujourd’hui, mon investissement de terrain, avec mon syndicat comme dans des associations complémentaires de l’école renforce ma conviction que si l’école publique est en danger, elle n’en demeure pas moins le premier vecteur de résistance à la crise capitaliste, ses raccourcis idéologiques et ses préceptes déterministes. L’actualité des luttes pour le maintien des RRS menacés le montre.

L’enjeu est de sortir d’une politique de mesurettes à bas coût, ne réglant en rien les inégalités et construire une ambition nouvelle pour une école non seulement « bienveillante » comme le préconise madame la Ministre dans la refondation de l’Education prioritaire, mais aussi et surtout déterminée à ne laisser personne sur la touche !

Dans les tentations de municipalisation de l’école, ici et là, à l’occasion de la réforme des rythmes scolaires, on sent bien, comment une réforme territoriale risque d’accompagner un désengagement progressif de l’Etat. La sanction sera terrible pour l’école de la République. Nos enfants en pâtiront. Ne laissons pas faire !

Dès le 27 votons !

http://elections.snuipp.fr/33 

* anecdote: Nous sommes en janvier 96, j’enseigne déjà à l’école Charles Martin, Alain Juppé est Maire de Bordeaux depuis 7 mois. Arrivent à l’école des agents municipaux, avec sous le bras, le portait 50×70 cm du Maire. Mission: accrocher ce portrait dans toutes les écoles de la ville ! Ni une ni deux, j’appelle le syndicat, d’autres collègues bordelais… décision de s’opposer à une opération « culte de la personnalité » dans l’école de la République. Interviewé sur M6, ma déclaration fait l’effet d’une bombe… Les portraits sont décrochés et remisés le lendemain… 

 
photos snuipp capd

Bacalan restera portuaire !

Forme de radoub, bassin à flot n°1

Forme de radoub, bassin à flot n°1

Depuis plusieurs années, l’association Vie et Travail à Bacalan impulse, avec d’autres, la réflexion et la mobilisation en faveur du développement de la réparation navale sur le site des Bassins à flot.

Bien qu’inscrit dans le projet initial voté par la Ville et la CUB, le refit de navires de grande plaisance a subitement reçu un veto du Maire en 2013 : « pas de bruit et d’odeurs au pied des nouvelles tours d’habitation !» Livrant ainsi une lecture uniquement à charge d’une étude d’impact, concluant pourtant que pour l’ensemble des nuisances repérées dans cette activité de réparation navale, des réponses techniques étaient apportées pour la préservation de l’environnement.

Mais coup de théâtre en juillet 2014 : du succès grandissant des croisières fluviales découle un projet d’en doubler la flotte. Se pose alors le problème de la maintenance de ces navires incapables de sortir de l’estuaire. Même question pour les Batcub, dragues et autres navires portuaires. En effet, la forme de radoub de Bassens est mobilisée pour le démantèlement de navires (Jeanne d’Arc) et le slipway des ateliers du Port est devenu obsolète. Comment donc, se priver des deux magnifiques formes du bassin à flot n°1 ?

site portuaire des ateliers à Bacalan
site portuaire des ateliers à Bacalan
Slipway actuel, prochainement réhabilité.
Slipway actuel, prochainement réhabilité.

C’est pour appuyer ce rebondissement en faveur du projet de réhabilitation des formes de radoub bacalanaises, que Vie et Travail a organisé un débat, dans le cadre des « 3 jours en octobre ».

Thierry LAUSSEUR, porte-parole du cluster d’entreprises initiateur du projet « refit », Philippe DORTHE, conseiller régional et moi-même, vice-pdt de Vie et Travail et animateur du débat ont exposé les contours du dossier *. Les habitants et militants associatifs présents ont posé des questions pertinentes : combien et quel type d’emplois ? Qui fera quoi entre Port et Privé ? Combien de navires par an ? Quel impact sur l’environnement ? Quels financements ?

Principale bonne nouvelle : le Port envisage trois sites complémentaires, Bassens, Plate-forme des ateliers du Port et Bassins à flot. Il considère urgent d’y réparer les pompes et portes étanches des deux formes de radoub pour un accueil rapide des navires fluviaux. (Voir  Interview Directeur du Port de Bx ). L’impact visuel pour les habitants sera minime. Puis, des travaux énormes seront engagés en 4/5 ans sur la plaque portuaire des actuels ateliers : remplacement de l’ancien slipway par un plus grand (90 mètres) et création d’une darse avec ascenseur à bateau. C’est là que se fera principalement l’activité de refit, l’espace pouvant contenir, à sec, une dizaine de grands yachts, rénovés par des entreprises privées. Le coût important de ces investissements sera partagé entre Etat, collectivités locales et Europe (FEDER). A la clé, des emplois portuaires, de métiers artisanaux, de service… que l’on estime à plusieurs centaines.

Bref, tout le monde s’est félicité de l’avancée positive du dossier. Mais j’ai tenu à rappeler que sans la mobilisation citoyenne la promotion immobilière aurait obtenu l’enterrement du projet. Qu’il nous fallait donc rester vigilants, dans un contexte de réduction des investissements publics, pour que ce dossier d’intérêt général soit mené à terme !

 

* Merci à la CGT du Port, excusée, pour sa contribution au débat.

 

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Bacalan restera portuaire !

Forme de radoub, bassin à flot n°1

Forme de radoub, bassin à flot n°1

Depuis plusieurs années, l’association Vie et Travail à Bacalan impulse, avec d’autres, la réflexion et la mobilisation en faveur du développement de la réparation navale sur le site des Bassins à flot.

Bien qu’inscrit dans le projet initial voté par la Ville et la CUB, le refit de navires de grande plaisance a subitement reçu un veto du Maire en 2013 : « pas de bruit et d’odeurs au pied des nouvelles tours d’habitation !» Livrant ainsi une lecture uniquement à charge d’une étude d’impact, concluant pourtant que pour l’ensemble des nuisances repérées dans cette activité de réparation navale, des réponses techniques étaient apportées pour la préservation de l’environnement.

Mais coup de théâtre en juillet 2014 : du succès grandissant des croisières fluviales découle un projet d’en doubler la flotte. Se pose alors le problème de la maintenance de ces navires incapables de sortir de l’estuaire. Même question pour les Batcub, dragues et autres navires portuaires. En effet, la forme de radoub de Bassens est mobilisée pour le démantèlement de navires (Jeanne d’Arc) et le slipway des ateliers du Port est devenu obsolète. Comment donc, se priver des deux magnifiques formes du bassin à flot n°1 ?

site portuaire des ateliers à Bacalan
site portuaire des ateliers à Bacalan
Slipway actuel, prochainement réhabilité.
Slipway actuel, prochainement réhabilité.

C’est pour appuyer ce rebondissement en faveur du projet de réhabilitation des formes de radoub bacalanaises, que Vie et Travail a organisé un débat, dans le cadre des « 3 jours en octobre ».

Thierry LAUSSEUR, porte-parole du cluster d’entreprises initiateur du projet « refit », Philippe DORTHE, conseiller régional et moi-même, vice-pdt de Vie et Travail et animateur du débat ont exposé les contours du dossier *. Les habitants et militants associatifs présents ont posé des questions pertinentes : combien et quel type d’emplois ? Qui fera quoi entre Port et Privé ? Combien de navires par an ? Quel impact sur l’environnement ? Quels financements ?

Principale bonne nouvelle : le Port envisage trois sites complémentaires, Bassens, Plate-forme des ateliers du Port et Bassins à flot. Il considère urgent d’y réparer les pompes et portes étanches des deux formes de radoub pour un accueil rapide des navires fluviaux. (Voir  Interview Directeur du Port de Bx ). L’impact visuel pour les habitants sera minime. Puis, des travaux énormes seront engagés en 4/5 ans sur la plaque portuaire des actuels ateliers : remplacement de l’ancien slipway par un plus grand (90 mètres) et création d’une darse avec ascenseur à bateau. C’est là que se fera principalement l’activité de refit, l’espace pouvant contenir, à sec, une dizaine de grands yachts, rénovés par des entreprises privées. Le coût important de ces investissements sera partagé entre Etat, collectivités locales et Europe (FEDER). A la clé, des emplois portuaires, de métiers artisanaux, de service… que l’on estime à plusieurs centaines.

Bref, tout le monde s’est félicité de l’avancée positive du dossier. Mais j’ai tenu à rappeler que sans la mobilisation citoyenne la promotion immobilière aurait obtenu l’enterrement du projet. Qu’il nous fallait donc rester vigilants, dans un contexte de réduction des investissements publics, pour que ce dossier d’intérêt général soit mené à terme !

 

* Merci à la CGT du Port, excusée, pour sa contribution au débat.

 

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