Une autre ambition pour les écoles publiques de Bordeaux !

Cette semaine,  à la rencontre des parents d'élèves... aujourd'hui école Schweitzer au Grand Parc...
Cette semaine, à la rencontre des parents d’élèves… aujourd’hui école Schweitzer au Grand Parc…

Jeudi prochain, le Front de gauche bordelais organise une assemblée citoyenne sur la question de l’école, à l’espace Malbec.

Grève des personnels municipaux et enseignants, grogne des conseil d’école… Bordeaux n’échappe pas au malaise qui couve depuis deux ans dans les écoles publiques. Est posée la question d’une autre refondation de l’école par l’Etat et d’une approche municipale plus égalitaire du traitement des 100 écoles publiques.

 Refondation Peillon : verre à moitié vide !

Après les années de coupes sombres des budgets sous Sarkozy, la refondation de l’école était attendue. Au bout de deux ans, quelle déception ! Rien sur les contenus d’une école de l’égalité. Les créations de postes sont en deçà de la progression des effectifs. La formation des maîtres est catastrophique. L’Education prioritaire, l’école maternelle et les RASED oubliés… La droite ne trouve rien à redire… et pour cause ! Continuer la lecture de « Une autre ambition pour les écoles publiques de Bordeaux ! »

Ginko: la messe est dite ?

Maquette ginko-phase1

La messe semble dite. Il y aura bien une église dans l’éco-quartier Ginko à Bordeaux Lac. Ville de Bordeaux, Bouygues et Diocèse se sont mis d’accord. Emilie et Olivier Brochet ont dessiné l’édifice. Nul doute que cela aura de l’allure.

Et je suppose que ce choix est le fruit de la mobilisation de la communauté catholique dont je n’ai pas à juger les besoins dans le cadre de la liberté de culte.

Mais comme ce secteur d’aménagement urbain est une ZAC (zone d’aménagement concerté), outil public, pilotée par la CUB, financée par le contribuable, j’espère n’offenser personne en posant ces quelques questions:

– Pourquoi une construction d’église, alors qu’à deux pas, cité des Aubiers, se trouve une chapelle ? Bernard Pauc et André Soulas, qui devinrent mes amis durant les 7 ans où j’habitai la cité, y ont célébré la messe et béni des centaines d’habitants. Pourquoi n’avoir pas fait le choix, moins onéreux, d’une réhabilitation/extension ?

– Avec le collège catholique Fra Angelico, envisagé également sur le site, ne trouvez-vous pas que cela fait beaucoup de foncier privatisé pour  des pratiques qui relèvent de la sphère privée ?

– A t-on bien mesuré l’urgence sociale à Bordeaux ? Pourquoi alors ne pas réserver un espace dédié à l’accueil d’urgence des personnes sans domicile ou à besoins sociaux-médico particuliers, comme je l’ai proposé en séance CUB ?

– Respecter le droit de réunion pour le culte oui… mais alors pourquoi bafouer le droit constitutionnel de liberté de réunion citoyenne et politique en refusant de construire une salle municipale ? (la maison polyvalente dessinée dans le projet sera gérée par l’Association des centres d’animation qui exclut toute réunion politique)

– Et si Ville et CUB favorisent ainsi le culte catholique, quelle réponse à la demande forte d’une partie de la population des Aubiers pour une salle de prière musulmane (2ème religion pratiquée en France) ?

Bref, sans prétendre à l’exhaustivité dans ces interrogations, ni prendre l’habit de Peppone face à Don Camillo, mais uniquement parce que les réponses sont complexes, je pense, encore une fois, que la confiscation du débat citoyen laissera des traces.

Quel gâchis pour la démocratie !

Bonne rentrée..!?

Rythmes scolaires, décentralisation, austérité… L’école vaut mieux que ça !

Notre groupe fut le premier à demander au Maire le report de la réforme des rythmes scolaires à 2014. Nous disions: « …cette réforme sera l’occasion d’une mise à plat des dispositifs municipaux existants et un vrai défi pour la correction des inégalités d’offres périscolaires dans les différents quartiers… ». Aujourd’hui, les premières propositions du Maire posent problème: il n’y aurait que 2 jours d’allègement de la journée scolaire. Continuer la lecture de « Bonne rentrée..!? »

Bordeaux belle et (re)belle…

Voici le logo de campagne du PCF pour les élections municipales de mars 2014.

Bordeaux belle et (re)belle !

Ce slogan renvoie à deux références culturelles appréciées dans le monde des luttes sociales et politiques:

– la chanson de Jean Ferrat « Ma France » qu’il nomme « la belle, la rebelle »

– le personnage de Dallas, Belle et rebelle, en grève contre la fermeture de son usine, dans le livre et le téléfilm de Gérard Mordillat « Les vivants et les morts« .

Pourquoi Bordeaux Belle ?

Belle, ce qualificatif n’est pas contestable et d’ailleurs très peu contesté… tant notre ville présente de multiples atouts qui ont façonné au fil des siècles sa notoriété et son attrait… et ce, bien avant 1995… et ce, bien avant son classement au patrimoine UNESCO !

Belle, parce que le renouvellement urbain qui a traversé et remodelé de grandes villes françaises et européennes ces 20 dernières années a embelli bien sûr Bordeaux: la Communauté urbaine de Bordeaux et l’Etat ont financé le tramway, la rénovation des quais, du cours du chapeau rouge, du cours Victor Hugo, la construction du pont Bacalan-Bastide, les ZAC  Bastide Niel, Chartrons, Ravesies, Bonnac, Ginko… demain Euratlantique.

Belle, car les Bordelaises et les Bordelais cultivent un art de vivre basé sur des principes de Vivre ensemble et de solidarités, empreint d’exigences de services et d’équipements publics, pour en favoriser un usage moderne, renouvelé d’une ville où il fait bon vivre et travailler.

Pourtant, Bordeaux, que d’aucuns qualifiaient de « Belle endormie » par 1/2 siècle de règne de Chaban-Delmas, si elle semble s’éveiller aujourd’hui, mérite qu’on s’attarde sur ce qui se passe de l’autre côté du miroir… ou des belles façades 18ème. Une ville de Bordeaux moins sage et consensuelle qu’il n’y parait…

Pourquoi Bordeaux rebelle ?

Rebelle à la chape de plomb qui étouffa sa complicité dans la traite négrière.

Rebelle à la monarchie grâce à l’Ormée plus d’un siècle avant la Révolution.

Rebelle au silence longtemps entretenu à propos des crimes de Maurice Papon durant la 2ème guerre mondiale.

Rebelle au patronat avec les grandes luttes ouvrières comme celles de l’aéronautique SNCASO en 36 à Bacalan, de la SAFT en 68, des femmes de Saint Joseph et des métallurgistes de Bordeaux Sud des années 70, ou de la sucrerie Beghin Say rue Achard en 1984.

Rebelle aux réformes injustes des différents gouvernements. Rappelons-nous 1995 où les cortèges bordelais contre la réforme des retraites d’un certain Juppé furent les plus importants de province. Idem des mouvements contre le CPE, pour l’école publique…pour le mariage pour tous !

Rebelle à l’arrogance d’une ville bourgeoise minée par un égocentrisme d’un autre temps, Bordeaux vote à gauche… et bien à gauche, puisque le Front de gauche vient d’y dépasser  20% dans des secteurs de Bx Sud, St Michel, Bacalan…

Alors oui, notre belle ville de Bordeaux, a de nombreuses raisons d’être encore plus rebelle demain:

– pour le droit au logement pour tous, le Maire s’obstine à ne pas respecter la loi SRU. Il faut changer !

– pour l’emploi, le Maire s’obstine à désindustrialiser (dernièrement Lesieur) et reléguer l’activité portuaire. Il faut changer !

– pour la petite enfance, le Maire s’obstine à ne pas répondre à la demande massive d’accueil collectif municipal (crèches). Il faut changer !

– pour l’enfance, le Maire s’obstine à favoriser l’école privée et n’offre pas les mêmes droits aux familles des différents quartiers. Il faut changer !

– pour la culture, le Maire s’obstine dans une vision rétrécie sur l’évènementiel, asphyxiant la création, la pérennité et la proximité culturelle. Il faut changer !

– pour le sport, le Maire s’obstine à arbitrer des choix entre grandes infrastructures et équipements de quartier. Il faut changer !

– pour les déplacements, le Maire s’obstine à ignorer le bouclage de la voie ferrée de ceinture. Il faut changer !

– pour le budget, le Maire s’obstine à mener une politique en augmentant les tarifs, en déléguant au privé ou en vendant le patrimoine. Il faut changer !

– pour la démocratie, le Maire s’obstine à confondre communication et concertation. Il faut changer !

– pour l’urbanisme, le Maire s’obstine à croire en la philanthropie des promoteurs immobiliers. Il faut changer !

pour Bordeaux, le Maire sortant s’obstine. Il faut changer !

 

 

 

 

GINKO… éco-quartier … mais pas pour tous !

 

Voici le texte de notre tribune municipale du journal « Bordeaux magazine » du mois d’avril:

Ginko… loin d’être exemplaire !

La ZAC Ginko est une des réalisations municipales et CUB qui se veut emblématique du renouveau urbain de  la ville. Mais derrière la vitrine, nos questions troublent le consensus ambiant…

Le programme évolue, au gré des difficultés de l’aménageur Bouygues à boucler le budget de l’opération (il faut  entendre : « à préserver sa marge de profit attendue »). Le projet commercial tarde à trouver acquéreurs ? Pas grave…On ralentit la production de logements sociaux, moins lucrative, puis on encourage la construction d’un collège privé… et même d’une église ! Quitte à transformer le label « éco-quartier » en « Kto quartier » ?

A ce sujet, nous trouvons surprenant la légèreté de la Communauté urbaine dans un dossier si lourd de sens pour l’avenir de l’offre scolaire sur la CUB. Cette opération va favoriser la construction du 12ème collège privé de la ville de Bordeaux alors qu’elle ne comporte que 13 collèges publics. Je rappelle que l’enseignement privé ne scolarise que 20% des élèves en Gironde. Il est déjà sur-représenté à Bordeaux.  A l’heure où l’école publique n’a jamais été autant fragilisée pour les suppressions de postes d’enseignants,  nous considérons indécent ce cadeau de Bouygues, de la ville de Bordeaux, de la CUB et du Recteur d’académie à l’enseignement catholique.

Et si la ville veut manifester sa sympathie catholique dans ce quartier, qu’elle retienne notre proposition en Conseil municipal de donner le nom de Bernard Pauc, traminot syndicaliste, prêtre-ouvrier ayant résidé et officié dans la cité des Aubiers entre les années 1980 et 2000, à la pelouse exposant le monument de la Paix au bord du lac.

A propos du logement, la ZAC de GINKO ne comportera que 0,5% de logements très sociaux (PLAI) et 23% de logements sociaux (PLUS) dont 2% sont des reconstitutions de l’offre, alors qu’il y aura 50% d’accession libre. Pour bien marquer la ségrégation urbaine, ces derniers ont une vue sur le Lac quand la plupart des logements sociaux s’ouvrent sur Auchan-Lac !

Nous avons demandé, en Conseil de  CUB, le respect de la vocation initiale du programme, en termes de mixité sociale, d’emplois et de services. Pourquoi, le projet de salle municipale polyvalente a-t-il disparu (une « maison polyvalente » est bien sur le plan, mais plus dans la liste des équipements publics 1ère phase) ? D’autant que celle des Aubiers a été supprimée par le Maire.

Quid d’une vraie réflexion sociale liant les deux sites ?

Si des modifications au programme doivent s’opérer, nous proposons que des parcelles soient mises à  disposition pour accueillir des structures d’urgence et d’aide à l’insertion (emploi, hébergement d’urgence, soins, formation,…).

Enfin, quelles réponses à la brûlante question des déplacements sur la zone ? Nous l’avons posé il y a deux ans… 10 000 logements nouveaux entre Bassins à flot et Tasta, extension du complexe commercial du lac et Grand Stade… Mais rien sur le franchissement routier du boulevard Alienor d’Aquitaine, rien sur la ligne de ceinture Sncf et la liaison Ravesie pont Bacalan Bastide par tram via la rue Lucien Faure… La seule avancée est l’annonce du projet de bouclage des deux lignes de tram B et C… que nous fûmes les premiers à revendiquer… il y a plus de 6 ans !

Persévérons !

L’école publique pleure et le privé sourit…

COMMUNIQUE DE PRESSE

L’enseignement privé prend ses quartiers à Ginko au Lac !

En ce jour de mobilisation des personnels contre les fermetures de postes annoncées dans les écoles et collèges publics du département, je viens d’apprendre * que l’aménageur Bouygues revend deux parcelles au diocèse catholique pour la construction d’un collège privé et d’une église.

Lorsque j’avais dénoncé la rumeur, il y a près d’un an, à la suite d’un Conseil de quartier où les élus d’Alain Juppé avaient annoncé le projet de collège privé, CUB et Conseil général avait démenti !

Quelque temps après, j’exprimais ma crainte que le choix de Bruges, au lieu de Ginko, pour la construction du collège public sur les berges du lac en cours d’urbanisation, serve de prétexte et ouvre la porte à une opération privée sur la ZAC Ginko.

C’est le cas ! J’avais raison !

Où a eu lieu le débat présidant au choix ? Dans ZAC, le C signifie pourtant « concerté ». Par qui ? Avec qui ? Pourquoi les élus Mairie et CUB ont-ils été ignorés ?

Ce matin, en commission urbanisme de la CUB, face à ma réprobation, élus de Droite et PS, semblaient découvrir ces projets diocésiens. En quoi Bouygues est-il plus fondé à définir les priorités d’intérêt général que la représentation démocratiquement élue, redevable des choix de consommation de l’espace public ?

Quel crédit et  sérieux accorder à certains projets bordelais concoctés par de « petits arrangements entre amis » au sein des cabinets de Messieurs Juppé et Feltesse ?

Sur le fond:

Au moment où l’Etat se vante de réduire la dépense publique en supprimant des emplois dans l’Education nationale, il est indécent d’afficher une telle promotion de l’enseignement privé.

L’enseignement catholique a -t-il besoin des faveurs d’une ZAC quand il est largement surreprésenté à Bordeaux et dont les crédits municipaux ne cessent d’augmenter depuis 10 ans ? Au moment où la laïcité est fragilisée par des prises de positions inquiétantes en France, comme en Europe, doit-on promouvoir un lieu d’enseignement catholique ?

Et puis, une église est-elle nécessaire dans cette ZAC, quand existe déjà une grande chapelle dans la cité des Aubiers et que beaucoup conviennent qu’il faut « mutualiser » les équipements et favoriser le lien social entre l’ancien et le nouveau quartier ?

Aussi, je demande le gel de ces deux projets:
– afin de prendre le temps de mesurer leur portée d’intérêt général
– afin de définir les modes de concertations adaptés (élus et population).

Vincent Maurin

Conseiller municipal et CUB

groupe communiste

* je participais ce matin à la Commission urbanisme de la CUB où était présenté un bilan de la ZAC Ginko en vue du conseil de CUB du 17 février.

Juppé l’ultralibéral !

Le conseil municipal de lundi fut consacré essentiellement au débat budgétaire (voir billet hier). Mais d’autres délibérations importantes ont permis de vérifier (mais qui en doute vraiment ?) que la majorité municipale UMP revendique et assume ses choix de droite…

Cité municipale :
Il s’agissait de valider le contrat de partenariat « Public-Privé » pour un bâtiment de 20 000 m² (architecte Andreu) sur le site de Mériadeck, destiné à recevoir 850 salariés de la ville, pour un coût de 50 millions d’euros. Sans mettre en cause le bienfondé du projet, notre groupe a contesté le montage financier en PPP avec le groupe Bouygues. Contre la livraison de la commande publique aux appétits financiers du privé, nous avons milité pour une opération en MOP (maîtrise d’ouvrage publique). Nous avons repris l’intervention déjà formulée pour dénoncer le montage financier du Gd Stade de Bx-Lac, et parue ce mois-ci dans la tribune libre du journal municipal « Bordeaux Magazine ». Voir : http://www.vincentmaurin.fr/2011/11/10/partenariat-public-prive-cest-non/.

Charte européenne de vidéo-protection :
Nous avons rappelé notre opposition au principe liberticide de vidéo-surveillance et du développement des caméras dans la ville. Avons contesté leur efficacité et leur coût. Avons rappelé notre préférence aux mesures de prévention basées sur une présence humaine plus soutenue. Partageons toute mesure visant à renforcer le contrôle éthique de ce système.

Crèche Mirassou déléguée au Privé : La majorité municipale avait décidé le 2 mai de déléguer la gestion de cette crèche municipale, rue Mirassou, à un prestataire associatif ou privé. C’est la société privée Babilou qui a emporté le marché parmi les six candidats. Nous avons rappelé que « l’accueil de la petite enfance ne peut faire l’objet de concurrence et d’objectifs lucratifs. La ville doit rester maîtresse de sa compétence, avec son personnel municipal statutaire, qualifié, expert dans son domaine. » Nous contestons la volonté du Maire de placer désormais en Délégation de service public (DSP) toutes les nouvelles structures municipales de petite enfance.

Subvention aux écoles privées :
C’est à marche forcée, que le Maire favorise l’école privée sur la ville. Cette année, la subvention municipale par élève augmente de 8 ,5 % ! Nous avons rappelé que la loi n’imposait pas l’aide aux élèves d’école maternelle, or Bordeaux les prend en charge. Et avons jugé indécente une telle faveur au privé au moment où l’école publique est malmenée par l’Etat et quand la Ville « décide d’y geler ses dépenses de fonctionnement pour les fournitures scolaires, les classes découvertes et les déplacements ».

 Archives municipales :
Les investissements municipaux structurels pour la culture sont si rares, qu’il faut se féliciter de la réalisation des nouvelles archives sur le site Bastide Niel. Nous appuyons notamment le choix de création en leur sein d’une « salle dédiée à des animations et conférences largement ouvertes au public ».

Contrat urbain de cohésion sociale :
Ce CUCS concerne les 7 quartiers « prioritaires » de la Ville. Ceux qui concentrent les plus grandes difficultés sociales, conséquences de choix économiques et urbains inégalitaires. Outre que la Ville se voit contrainte de corriger les effets d’une crise capitaliste qui paupérise davantage les populations, quand l’Etat se désengage de ses responsabilités, nous avons insisté sur les enjeux sociaux à ne pas simplement « accrocher » les nouvelles opérations urbaines du Lac, Bastide, Bacalan, Belcier, St Michel, Gd Parc… aux anciens quartiers dégradés, mais de parler plutôt de « liens » à renforcer. Nous avons insisté sur les enjeux de « mixité scolaire ». Nous avons pris l’exemple du nouveau collège de Bruges Le Tasta qui accueillera et les nouvelles populations des projets urbains Tasta et Ginko et une partie des élèves des Aubiers.

Mécénat en faveur de la biennale d’architecture Agora :
23 sociétés vont soustraire de leurs bénéfices imposables 475 000 euros par leurs dons à Agora 2012. En échange, la Ville leur dédiera des espaces de conférence et débats… Encore une privatisation de l’espace public ! Notre groupe fut, une nouvelle fois, le seul à s’opposer au mécénat culturel.

Réseau de chaleur des Bassins à flot :
Ce réseau aura pour opérateur la société Mixener, filiale de REGAZ, Gaz de Bx. Nous avons profité de cette délibération pour interpeler le Maire sur l’avenir de Gaz de Bx. En lui demandant « une communication lors du prochain conseil municipal évoquant la stratégie économique de Régaz Gaz de Bx, sa politique tarifaire, son dialogue social ».

Tableau des effectifs de la Ville :
Nous nous sommes abstenus parce qu’il n’évolue pas en proportion de l’augmentation de la population bordelaise et que, bien qu’en diminution, persistent la précarité et le temps partiel imposé, notamment dans les écoles. De plus, les nouvelles formes de prise en charge de la sécurité de voie publique devant les écoles par des agents volontaires recrutés en contrat de 17h30 semaine, posent questions.

Promenade Martin Luther King :
C’est le nom attribué au chemin longeant le Parc des sports de St Michel. Nous nous sommes félicités de cet hommage au père des droits civiques américains. Nous avons rappelé notre « demande qu’une artère ou édifice public de la ville porte le nom de Nelson Mandela, dont on fêtera en 2013, le 20ème anniversaire de l’attribution du Prix Nobel de la Paix« . Ainsi que pour Roger Lafosse, créateur de SIGMA.