Plan Garonne du Maire: verre à moitié vide !

 

Pour des projets d’avenir ambitieux autour de la Garonne

A quelques jours de l’ouverture du pont Chaban-Delmas, il nous semble important de replacer cet ouvrage dans son contexte portuaire. Il semblerait que M. Juppé redécouvre l’existence du fleuve. Mieux vaut tard que jamais. On se félicite que, grâce à notre travail politique à Bordeaux comme à la CUB, grâce à  la pression populaire, M le maire soit obligé de venir enfin sur ce terrain.

Sur ce terrain, oserons-nous affronter le défi de ces villes portuaires qui considèrent la voie d’eau non comme un obstacle au développement urbain, non comme un simple atout touristique, mais comme un vecteur premier de développement durable pour l’économie, le transport et les déplacements ?

Oserons-nous ouvrir de nouvelles lignes de transports de marchandises en reliant les villes à la Garonne ; Saurons-nous utiliser un nouveau réseau de distribution intercommunautaire par voie fluviale pour le transport de granulats, de déchets, et de produits de consommation. Saurons-nous utiliser ces lignes par le fleuve reliant Bordeaux à Toulouse comme nous l’avons fait partiellement pour Airbus ? Ce que les hommes et les techniques avaient réussi au 17ème siècle sous Colbert, pourquoi ne serait-il pas possible de le réaliser aujourd’hui pour un nouvel axe de transport fluvial structurant porté par l’Etat entre l’Atlantique et laMéditerranée via la Garonne et le canal du midi ?

Oseronsnous mettre en place un vrai réseau de navettes fluviales en intermodalité avec le bus et le tramway,et un nombre de pontons suffisants permettant de relier Lormont, Bacalan-Claveau jusqu’aux quais de Paludate, ainsi que Bègles -Floirac, intégré dans le projet Euratlantique?

Oseronsnous nous appuyer sur le formidable succès de CNB, chantiers navals de Bordeaux, pour interroger davantage le potentiel de la construction navale, de la maintenance ainsi que la filière nautique électrique en lien avec deux atouts locaux que sont l’usine SAFT pour les batteries, et First Aquitaine Industrie, en recherche de projets ?

Oseronsnous développer les hydroliennes en lien avec HydroQuest et le programme d’énergies marinesle développement des projets économiquesd’énergie renouvelable maritime?

 

Oserons-nous développer la formation professionnelle dans ce domaine et généraliser les clauses d’embauches des jeunes à travers les missions locales et pôle emploi sur ses chantiers ?  

Oserons-nous préserver la plaque portuaire de la muséification et de la menace des intérêts des promoteurs immobiliers dont la philanthropie reste à prouver ?

Oserons-nous répondre aux attentes des plaisanciers et entreprises nautiques qui ne voient rien venir de la modernisation du port de plaisance et du développement d’activités d’accastillage sur le bassin à flots n°2 ?

Oserons-nous lever tous les obstacles sur le bassin n°1 par la création d’un pôle de refit de navires de grande plaisance capable de générer plus de 400 emplois par un cluster d’entreprises autour des deux rives?

Oserons-nous associer l’articulation d’équipements publics et portuaires dansces projets ?

Oserons-nous inclure une démarche éducative et citoyenne autour du port et donner une ambition culturelle autour du fleuve  à l’image de la biennale d’art contemporain ,Estuaire entre Nantes et St Nazaire ?

Oserons-nous restaurer notre mémoire du port esclavagiste en créant un mémorial de l’abolition de l’esclavage sur les quais, en cœur de
ville ?

Finalement, derrière cette annonce, c’est bien l’enjeu du développement de l’emploi et du développement durable et environnemental dont il s’agit pour Bordeaux. Pour nous, il temps que Bordeaux deviennent Belle, Rebelle.

 

Vincent Maurin

Conseiller municipal de Bordeaux

et Loïc Boisson

Secrétaire de la section PCF Bordeaux

 

Pontons fluviaux, Bacalan oublié !

Pontons et haltes nautiques: Bacalan encore oublié !

Le Maire vient de livrer son programme de développement des activitès nautiques sur la Garonne. Il èvoque l’implantation de nouveaux pontons rive gauche et rive droite. Outre que sa communication est très en deça des enjeux de dèveloppement d’une mètropole fluviale ( voir ma déclaration d’hier sur http://vincentmaurin.fr ), il persiste à ignorer, comme la Cub d’ailleurs, le quartier de Bacalan comme possible noeud de déplacements interrmodaux avec un ponton pour les navettes fluviales à Claveau. C’est d’autant plus étonnant que depuis le premier shéma dessinant les haltes des futures navettes fluviales, Bacalan-claveau y figurait, comme lien naturel avec Lormont. Depuis 2012, cette halte est subitement rayèe de la carte ! La Mairie feint de ne pas étre au courant. La CUB, suite â mon intervention, promet qu’elle figurera en 2éme phase, en 2015 ! Aujourd’hui, plus rien ! Serait – elle sacrifiée au bénéfice de la halte du Centre touristique du vin, qui elle, ne figurait pas dans les premiers projets ? Si oui, cela augure bien, une nouvelle fois, de la considération de la Mairie pour le Bacalan populaire. Mais surtout cela prouve une nouvelle fois (après la cacophonie autour du tram), de l’absence de visée d’intèrêt général pour la question des déplacements. J’ai déjà démontré qu’une halte navettes à Claveau, au niveau de l’ancien ponton dit des Essences aux armées, serait idéal. Car situé â deux pas d’un Parc relais peu frèquenté, du tram B, des bus 9 et 14. Le site pourait également offrir un nouvel amènagement de plaisance avec une cale de mise â l’eau ( qui existe, mais mérite d’étre accessible au public) et un appontement utilisable par les navettes comme par les plaisanciers). C’est ce que j’ai défendu lors du dernier conseil municipal!

Vincent Maurin Conseiller municipal et communautaire Groupe pcf

Budget de la ville… C’est non !

 

Budget 2013
Le rapport s’attriste de la baisse des compensations de l’Etat, du poids grandissant de la péréquation horizontale et plus généralement des « contraintes (qui) vont entraîner une progression plus rapide des dépenses que des recettes de fonctionnement ».
On peut évidemment regretter ces contraintes budgétaires, mais il faut aussi avoir le courage de les assumer.
Surtout, lorsqu’elles sont à la fois l’héritage d’une politique de désengagement de l’Etat du Président Sarkozy que vous avez soutenu..! Et les conséquences directes de l’application des préconisations du traité budgétaire européen que vos amis ont voté.
Mais le constat est juste : la ville perd 3,05% de compensations et ses recettes pèsent plus encore sur les produits fiscaux (+3%) dont ceux prélevés sur les ménages.
On peut noter qu’en dehors des investissements liés au CCTV et Grand stade, les budgets sont « tenus » à 2% à peine de progression. Une rigueur qui se traduit ,selon nous ,par des ambitions bien timides en termes de développement des services publics, à commencer par les places en crèche  dont nous sommes loin d’avoir l’assurance que la progression du nombre de berceaux suive l’augmentation de la population.
On peut d’ailleurs faire la même réflexion sur la politique en direction des « séniors » dont le poids va augmenter et qui auront besoin d’ équipements nouveaux, et donc des investissements beaucoup  plus ambitieux qu’une  simple carte de gratuité.
Education, jeunesse, culture, logement, sport sont les postes principaux du budget, et c’est ainsi dans toutes les grandes villes de france. Il n’est évidemment pas question d’en contester les principes de répartition. Mais on est en droit de s’interroger par contre sur votre volonté et votre volontarisme budgétaire à utiliser tous les leviers existants pour ralentir et combler les inègalités.
Du point de vue du logement, les efforts pour respecter la loi SRU devraient , selon nous , prioriser les programmes Plai (aide à l’intègration) accessibles aux plus nombreux et limiter les opérations défiscalisèes ne rèpondant qu â moins de 20% de la demande. Nous en sommes loin mais espérons que l’engagement de porter à 35 % la part du social locatif dans toutes les nouvelles opérations. Ce qui serait un début decréponse à 65% des ménages de la cub qui sont repérés comme dans l’incapacité de verser 600 euros mensuels de loyer pour un T3 .
Du point de vue économique, nous entendons l’engagement de la ville en faveur du numérique et de l’artisanat , nous prenons acte de la déclaration de monsieur l’adjoint en faveur de la filière nautique et nous soutiendrons ses actions en faveur du projet de refit de gde plaissance aux bassins â flot portè par le port de bx et un cluster d’entreprises déjà bien avancé. Nous aurions aimé voir plus nettement un engagement de ville en direction d’activités industrielles compatibles avec le milieu urbain, telles quil en existecdans de nombresuses villes portuaires européennes.
Quid par exemple de l’avenir de la filièrevélectrique portèe notamment par la saft ?
Du point de vue des accueils périscolaires, et des  centres de loisirs, aurez vous avec ce budget, l’ambition de corriger  les inégalité de traitement des territoires ? Permettrez vous â tous les petits bordelais qu’ils habitent caudéran, saint Aug, jardin public, hotel de ville ou bacalan, bastide, st jean, gd parc d’avoir le même volume d ‘offre et la même qualité d’activités telle que dèployés par l’agja , les jsa, l’amicale david jonhson, l’union st bruno ?
Enfin, du point de vue de l’emploi municipal, comment se satisafaire de l’expression de dépenses contenues quant on mesure dès aujourd’hui, les difficultés à remplacer les agents municipaux en congès maladie, faute de postes d’agents tournants en nombre suffisant,de méme que  les difficultés à faire fonctionner correctement la restauration scolaire faute d’emplois suffisants sur le temps d’interclasse.
De méme qu’il faudra faire le bilan financier du coût du désengagement progressif de l’emploi municipal dans la filiére technique au bénéfice de la sous traitance privèe.

Bassins à flot: et si la messe n’était pas dite ?

Voici mon intervention ce matin à la CUB à propos de la Maison du Projet des Bassins à flot:

« Cette maison du projet a pour but de rendre compte aux habitants actuels et à venir de l’évolution du projet d’aménagement des Bassins à flot.
Compte- tenu de la lourdeur de l’investissement public en jeu ( cub, ville, Port, pour 407000 € dont 205000 € cub), nous souhaitons que ce lieu fasse vivre, non seulement l’état des réalisations mais aussi et surtout les enjeux d’aménagement faisant encore débat et nécessitant de prolonger la concertation tout au long de la décennie. Continuer la lecture de « Bassins à flot: et si la messe n’était pas dite ? »

Pont Bacalan-Bastide… pour que la fête soit complète…

Nous tenons cette conférence de presse, entre élus et militants communistes

          quelques heures avant la délibération du Conseil municipal de Bordeaux proposant de baptiser le pont Bacalan-Bastide du nom de Jacques CHABAN DELMAS,

         la veille de la pose de la travée centrale reliant les quatre piles et donc les deux rives.

Et c’est parce que nous ne boudons pas notre plaisir de voir enfin réalisé ce franchissement rive droite-rive gauche que nous voulons marquer aujourd’hui notre impatience à « finir le travail ».

En effet, l’idée de ce franchissement, à cet endroit précis, est porté, depuis 30 ans par les communistes. Nous avons multiplié déclarations, motions, tracts, actions diverses pour faire valoir deux idées simples :

–         Besoin d’une traversée intra-urbaine fluidifiant les déplacements domicile-travail des habitants et salariés des deux rives.

–         Y garantir un transport en commun public par rail, connecté en boucle à la ligne de ceinture SNCF.

Si le tunnel rail-route nous a longtemps mobilisés. Nous avons pris acte, en 2000, du choix majoritaire en faveur du pont et avons œuvré et pour qu’il ne ferme pas le Port de la Lune et pour qu’il réserve un transport en commun en site propre.

C’est donc le Pont à travée levante ( 4 voies pour véhicules, 2 voies TCSP et voies séparées pour vélos et piétons ) qui nous offre ce magnifique spectacle aujourd’hui.

Bravo ! 

Rapidité, prouesses techniques, défi environnemental par le transport maritime et fluvial des 443 mètres des 3 travées, forte communication de la CUB et pédagogie adaptée grâce à Cap Sciences, sont les atouts de cette réalisation.

Mais pour que la fête soit complète, il faut, selon nous, que l’essence même de la genèse de cet ouvrage « faciliter les déplacements entre deux rives », soit traitée jusqu’au bout :

A savoir, le raccordement par tram, ou tram-train, des gares de Cenon Pont Rouge et Cracovie !

En effet, on ne peut ignorer les limites objectives de la fonction « routière » de ce franchissement, tant la pression grandira encore pour les déplacements pendulaires domicile-travail, d’autant que cela s’accompagnera d’une urbanisation énorme des deux rives en têtes de pont (près de 10000 logements en projet de part et d’autre) .

Il faut donc, nous semble-t-il, avoir l’ambition d’un maillage du réseau de transport en commun réorienté vers le rail. Plus écologique, plus sûr, plus rapide, plus efficace, plus économique, ce tram-train de ceinture pourrait devenir cette épine dorsale d’un réseau non plus égocentré vers une ville-centre saturée, mais drainant Bassins à flot, Cracovie-Bruges, Caudéran, Arlac, Pessac, St Jean-Euratlantique, Benauge, Cenon Pont rouge et Bastide Niel, avec lignes de bus en correspondances.

C’est donc de la réponse à cet enjeu que dépendra le succès, in fine, de ce pont… Pour que, d’objet de curiosité des premiers mois, il devienne source de satisfaction, à terme, pour ceux qui bossent  !

Enfin, parlons du nom du pont :

Tout le monde l’appelle Bacalan-Bastide. Certains le surnomment même BaBa.

Le président de la CUB a lancé, en solo, le nom de Toussaint Louverture, parce que c’était la commémoration du 10 mai contre l’esclavage et qu’il fallait « faire un coup ». Le Maire de Bordeaux a réagi, vexé, en proposant de délocaliser le nom de Chaban Delmas hors Lescure. Le PS tente alors de relocaliser le nom de Chaban sur le Pont d’Aquitaine pour sauver Louverture. Le Maire organise une pseudo concertation pour que d’autres noms isolent Toussaint. Puis il convoque une commission viographie pour rester dans les clous de la vie démocratique. Celle-ci est loin d’être unanime pour nommer le pont Chaban Delmas, tout en reconnaissant que ce grand homme mérite de prêter son nom à un ouvrage de renom. Des membres, non élus, y développent  deux idées intéressantes :

–         Chaban, lui-même, s’est toujours refusé à donner des noms de personnages aux ponts bordelais. Lui rendre hommage aujourd’hui serait de rester d’abord fidèle à ce principe.

–         On ne peut pas dire que les deux quartiers, demain reliés, aient bénéficié de l’intérêt majeur que leur portait Chaban. Tant, ils furent, l’un et l’autre, sacrifiés sur l’autel de la désindustrialisation des années 70-80.

Pour notre part, nous restons sur l’idée que ce pont adresse un signe fort à deux quartiers populaires en attente, depuis 30 ans, de renouvellement urbain, de désenclavement et au fond… de reconnaissance.

Ces deux quartiers ont bâti un pan de l’histoire ouvrière et industrieuse de Bordeaux. Ils en portent encore non seulement des traces patrimoniales, mais aussi des perspectives économiques d’avenir (Chantier naval rive droite, Refit et SAFT rive gauche).

Ce pont est conçu comme une liaison urbaine, apaisée, non autoroutière. C’est donc en toute logique, que le nom Bacalan-Bastide est déjà entré dans les mœurs.

Si nous sommes seuls, en tant qu’élus, à défendre Bacalan-Bastide, nous pensons être toutefois en phase avec une majorité de Bordelais, lassés ou amusés par l’idée que la « prise » du pont (par le nom) constituerait un fait de guerre majeur en cette fin d’année 2012 !

 

 

Villes-Ports… ça bouge dans le monde… et Bordeaux ?

Je viens de participer durant deux jours à la 13éme conférence mondiale des villes et ports à Saint Nazaire et Nantes (programme et contributions sur http://www.aivp.org).
450 délégués de plus de 50 pays… Ce rendez-vous permet de poser et surtout d’actualiser les problèmatiques portuaires (économiques, urbaines, environnementales, citoyennes…)en s’appuyant sur des échanges d’expériences.

Rotterdam, Hambourg, Stockolm, Casablanca, Houston, Lille, Nice, Dublin, La Rochelle, Porto… ont présenté des projets dans  lesquels je puise idées et  questionnements pour l’avenir  de Bordeaux-Port. Comme lors de la journée de confèrence bordelaise en novembre dernier (voir fleuve-port-ville%e2%80%a6-bordeaux-hors-sujet).

Exemples: le pôle de distribution urbaine de marchandises par voie d’eau â Lille, l’articulation èquipements publics et portuaires â Porto avec une université partageant un nouveau terminal croisière, la dèmarche èducative et citoyenne à Stokolm et Houston, l’affirmation de volonté politique pour  l’emploi et l’industrie â St Nazaire, le défi culturel sur le fleuve avec la biennale d’art contemporain Estuaire entre Nantes et St Nazaire…etc.

Un regret cependant: que Bordeaux ne prenne toujours pas la mesure de l’enjeu de ce type d’èchanges. Nous n’étions en effet qu’ une poignèe de  délègués CUB et Port… Et pour la plupart 1 jour seulement !

…Une déception: je pensais que nos amis nantais avaient pu conserver des activitès èconomiques portuaires intra muros… Et non, il reste un terminal bois, des navettes fluviales, quelques bateaux de croisière… et une île de Nantes qui a reconquis ses friches portuaires (chantier naval fermé en 1987) par des activitès mixtes de loisirs (île aux machines), de culture, de services (palais de justice, centre d’architecture, et bientôt CHU) en conservant la  mémoire portuaire grâce au travail remarquable de Chemetov !
… Un coup de coeur: le mémorial de l’abolition de l’esclavage … Sur les quais, en coeur de
ville… Libre d’accés, trés pédagogique avec un trait  architectural innovant… Comme ces dizaines  de noms de bateaux nègriers incrustés dans des plaques de verre sur  le chemin de béton menant au  musée… Beau travail… Bordeaux doit en rougir… et s’en inspirer !
… Une fierté: c’est mon camarade Gilles Bontemps, vice-pdt du Conseil régional
Pays de Loire, qui a prononcè le discours de clôture de la conférence (avec Joël Batteux, maire de St Nazaire et J.Pierre Lecomte, pdt de l’AIVP)

… En aparté: le directeur du Gd Port Maritime de Bordeaux m’a confirmé que le projet de refit de yachts sur les bassins à flot suivait son cours: 5 à 600 emplois sur multisites, 50 entreprises… à suivre !

 

La halte fluviale de Bacalan est supprimée !?

Voici le projet communautaire soumis au débat municipal ce jour.

On y observe la disparition de la halte nautique de Bacalan !

Qui en a décidé ? Visiblement pas le Maire, tellement surpris qu’il a accepté ma proposition de demander à la CUB l’ajout de la desserte bacalanaise.

En effet, j’ai argumenté sur la fonction première de ces navettes: la mobilité domicile-travail dans le cadre de l’intermodalité des modes de transport. Bacalan-Claveau est un site idéal: à 5 minutes de Lormont, desservi par le tram et les lignes de bus 9 et 14, doté d’un parc-relais loin d’être saturé.

N’oublions pas que Bx Nord et Lac constituent la plus forte concentration d’emplois de la ville.

Bacalan a décidément du mal à faire entendre ses besoins: après la desserte Tram réduite à 1 sur 3 en heure de pointe, c’est la non-desserte par bateau qui le distingue ! Pour un quartier baptisé « Bordeaux Maritime », c’est surprenant !

Et l’adjoint a beau tenter de rassurer sur le fait qu’un ponton sera installé en phase 2 près des Bassins à flot, le compte n’y est pas ! D’ailleurs à Bx Sud non plus, puisque là aussi, le ponton n’est pas planifié.

Pourtant, regardons ce qui se passe dans les autres villes. Le récent succès du Batobus de Marseille va inciter les élus marseillais à étendre leur ligne actuelle. Un exemple qui nous invite à plus d’audace dans l’utilisation du fleuve… C’est mal parti sur la CUB !

Avec mon collègue J.Claude FEUGAS, élu communiste de Lormont, nous allons interpeler le Président de la CUB.

 

 

La halte fluviale de Bacalan est supprimée !?

Voici le projet communautaire soumis au débat municipal ce jour.

On y observe la disparition de la halte nautique de Bacalan !

Qui en a décidé ? Visiblement pas le Maire, tellement surpris qu’il a accepté ma proposition de demander à la CUB l’ajout de la desserte bacalanaise.

En effet, j’ai argumenté sur la fonction première de ces navettes: la mobilité domicile-travail dans le cadre de l’intermodalité des modes de transport. Bacalan-Claveau est un site idéal: à 5 minutes de Lormont, desservi par le tram et les lignes de bus 9 et 14, doté d’un parc-relais loin d’être saturé.

N’oublions pas que Bx Nord et Lac constituent la plus forte concentration d’emplois de la ville.

Bacalan a décidément du mal à faire entendre ses besoins: après la desserte Tram réduite à 1 sur 3 en heure de pointe, c’est la non-desserte par bateau qui le distingue ! Pour un quartier baptisé « Bordeaux Maritime », c’est surprenant !

Et l’adjoint a beau tenter de rassurer sur le fait qu’un ponton sera installé en phase 2 près des Bassins à flot, le compte n’y est pas ! D’ailleurs à Bx Sud non plus, puisque là aussi, le ponton n’est pas planifié.

Pourtant, regardons ce qui se passe dans les autres villes. Le récent succès du Batobus de Marseille va inciter les élus marseillais à étendre leur ligne actuelle. Un exemple qui nous invite à plus d’audace dans l’utilisation du fleuve… C’est mal parti sur la CUB !

Avec mon collègue J.Claude FEUGAS, élu communiste de Lormont, nous allons interpeler le Président de la CUB.

 

 

TRISTE et INTERROGATIF !

Le corps de Julien TEYSSIER vient d’être retrouvé. Et c’est encore une vie de jeune perdue en Garonne !

Je ne suis pas coutumier de la dissertation politique autour de faits divers encore moins de la polémique facile quand on n’est pas aux affaires.

Mais là, il me semble que ces noyades (4 en moins d’un an) interrogent tous les responsables publics comme privés de la ville.

Après avoir mis en place deux brigades de jeunes services civiques patrouillant la nuit, des caméras de surveillance à Paludate et au miroir d’eau, je reproche que les dernières prises de décisions municipales et préfectorales aient épousé le volet essentiellement répressif contre l’achat d’alcool après minuit.

Et qu’aucune formation politique n’interroge l’évolution même des fonctions urbaines des sites bordelais en mutation.

Je le fais volontiers ici et maintenant car je pense faire partie des rares à ne pas avoir encensé la reconversion des quais, comme des bassins à flot, au profit principal du commerce et des loisirs.

Je continue à porter l’idée que Bordeaux conserve une vision rétrécie de son avenir portuaire. Que Bordeaux devrait s’inspirer d’autres villes européennes fluvio-portuaires revenant à un usage plus équilibré des quais entre activité fluviale et aménagement urbain. Des docks, des bateaux à quai, c’est de la présence humaine, c’est une vie de fleuve et une vie de  ville, y compris la nuit !

Je pense que l’empressement à « retrouver ses quais » (entendez : « changer leur fonction ») comme marque de fabrique du Bordeaux -ère  Juppé- s’est construit sans anticipation d’un nouvel usage induit par la promenade, la fête et son  after !

La construction de la ville-vitrine au détriment de la ville- industrieuse mérite un plus grand sérieux dans la prévention des risques liés à la fête.

Mes propositions :

Je demande de mettre fin à  la consommation foncière d’espaces économiques portuaires au service des bars et boîtes de nuit.

Je demande l’étude de mesures structurelles visant à matérialiser la dangerosité des quais :


Signalétique fluorescente, bouées de sauvetages (Bordeaux serait  la seule ville portuaire à les ignorer ?), éclairage…

Je demande que les boîtes et bars de nuit cofinancent l’installation d’urinoirs mobiles sur l’espace public et leur retrait chaque matin.

On est capable de mettre en place des mesures spécifiques une semaine par an pour la fête du fleuve et du vin, que ne le fait-on pas trois nuits par semaine ?


Police nationale et municipale le long des quais et pourquoi pas en zodiac sur la Garonne aux côtés de pompiers ?


Transports collectifs en continu.

Et puis, ouvrons un débat citoyen autour des questions « La ville pour qui pour quoi ? », « Fête, alcool… jeunesse en quête  de quoi ? », « Prévention, répression, que fait-on ? », « quelle place de la puissance publique dans l’accompagnement ou la
limitation des excès des acteurs privés ? »

Cela ne réduira pas la douleur des familles à jamais meurtries mais peut-être ouvrira l’espoir que cette terrible série de morts violentes prenne fin.

Vincent Maurin

Industrie ?… Bordeaux doit relever le défi !

Article du journal Bordeaux7 ce jour:

BAcALAn/mAIntenAnce yAchts
« uNE opportuNité à
NE pas maNquEr»

« Logements et emplois industriels ne sont pas incompatibles ». Tel est le message que jeanine Broucas, présidente de l’association vie et Travail à Bacalan, et que l’association de défense des intérêts du quartier de Bacalan, ont tenu à faire passer mercredi, lors d’une conférence presse, au maire de Bordeaux et aux promoteurs qui s’interrogent sur l’intérêt de créer un pôle de maintenance et de réparation de yachts ou bateaux de luxe dans les Bassins à flot.

Fin novembre, le port autonome de Bordeaux a officiellement lancé un appel à projets avec des contraintes strictes, notamment l’obligation de recouvrir les cales sèches de façon temporaire uniquement lors des réparations. Les dossiers sont attendus d’ici le 23 janvier. On saura alors si des entreprises sont intéressées. « des sociétés locales girondines, mais aussi des chantiers de la Méditerranée sont venus visiter le site », nous a indiqué la direction du port. Les candidatures seront analysées ensuite par le port et ses partenaires, la ville et CUB. « Les habitants sont très favorables à ce projet. A ses yeux, c’est une opportunité à ne pas manquer pour éviter la « muséification » de Bordeaux ». Il nous permettrait de retrouver notre identité industrielle, navale », avance-t-elle. Les associations s’appuient sur la réussite de viareggio, une ville en italie, qui a su intégrer ses installations à proximité des habitations. Les élus bordelais ont d’ailleurs été séduits lors de leur visite sur place. « Une activité industrielle est totalement compatible avec ce qui est prévu.

« Sur la côte méditerranéenne, les pôles de maintenance sont saturés et il n’y en a pas sur la côte atlantique, les gros bateaux doivent aller en Hollande ! », explique jeanine Broucas. Cette activité pourrait amener près de 250 emplois et du dynamisme économique. en cette période de crise, vie et travail et l’adiq alertent sur l’importance de « préserver de toute pression immobilière les formes de radoub, outil d’une qualité exceptionnelle de maintenance navale.

Alain Juppé souhaite créer un cheminement, des
quais au Lac via les Bassins à flot, cela restera
possible. Un lieu de passage peut être mixte.
Utilisé par l’entreprise lorsqu’il le faut, laissé
aux piétons le reste du temps », justifie vincent
Maurin, élu communiste, qui était présent
mercredi à leur côté, en compagnie de Martine
diez, conseillère municipale PS.

• n.cesar