Les clubs pro de ligue 1 seront en grève fin novembre.Que de bruit pour pas grand chose… Ce qui est en cause en effet, c’est la taxe à 75%, qui ne porte en fait que sur la partie de la rémunération supérieure à un million d’euros… Rapport bien maigre in fine. Car d’impôt sur les très hautes rémunérations, c’est devenu une « contribution exceptionnelle de solidarité », qui ne s’appliquera que pendant deux ans, sur les rémunérations de 2013 et 2014. La taxe rapporterait 44 millions d’euros pour la 1re division.
Pour le PCF, « des mesures politiques concrètes doivent être discutées : instaurer des salaires plafonds et une échelle des rémunérations, mettre fin au mercato et aux agents maquignons, interdire les paris sportifs, créer une autorité administrative de contrôle de gestion des clubs indépendante des fédérations et des ligues professionnelles. Un club sportif ne devrait plus être géré comme une entreprise, mais comme un organisme relevant d’une mission de service public et répondant à des critères de gestion d’efficacité sociale. Ses acteurs, notamment la structure associative, les éducateurs sportifs et les associations de supporteurs, devraient être au cœur d’un fonctionnement démocratique et citoyen. Le football est notre bien commun. »
C’était le sens du débat que nous organisions le 19 octobre à l’occasion du Grand prix cycliste de l’Humanité.
Cette crispation de la finance du foot professionnel, menée notament par Nicolas de Tavernost, valide notre bataille locale pour refuser de donner les clés du Grand Stade de Bordeaux aux Girondins et au groupe M6, otages d’un PPP engraissant Fayat et Vinci. Il est temps que la puissance publique reprenne la main. C’est l’objectif de ma campagne pour le stade Nelson Mandela !