La ville de Bordeaux, comme toutes les grandes agglomérations du pays, a été placée en vigilance en raison des pics de pollution aux particules. Ce phénomène survenant avant même le début du printemps, doit raisonner comme une alerte pour penser nos villes différemment et produire des gestes qui changent vraiment la donne.
Nombre des propositions que nous apportons dans la campagne électorale ont vocation à répondre à cette urgence : multiplication de petits espaces verts, favorisation des transports en commun, rapprochement des lieux de domicile et de travail,…
Concernant les transports, cette situation amène plusieurs remarques de ma part : sur la ligne de ceinture ferroviaire dont la revitalisation est réclamée par les élus communistes, les syndicalistes et les associations d’usagers depuis plusieurs décennies maintenant. Cette boucle autour de la CUB offrirait une véritable alternative aux voitures sur la rocade et sur les boulevards.
De même, l’utilisation du fleuve pour le transport de marchandises doit être engagée. Je considère de ce point de vue que les opérations Euratlantique et Bassins à flot passent complètement à côté du sujet alors même qu’il est avéré qu’une péniche sur le fleuve, ce sont 15 camions sortis de la route.
Enfin, je me réjouis de la mesure de gratuité prise pour les transports en commun en ces jours exceptionnels. Cette mesure est l’aveu que pour favoriser vraiment les transports en commun, la gratuité est un outil évident, naturel, urgent. L’impôt doit jouer son rôle et financer ce bien commun. Il faut donc sortir de l’exceptionnel pour commencer à agir vraiment, en profondeur sur l’état de la planète.