Mariage pour tous: à qui profite la polémique ?

COMMUNIQUE

Au vu des différents commentaires qui surgissent au sujet de la question du mariage pour tous abordée lors du conseil municipal du 27-05-2013, certains insinuant que je serais favorable à la mise en place d’une « clause de conscience » telle qu’évoquée par François Hollande il y a quelques mois, je me dois d’apporter de nouvelles précisions.

A l’image des élu(e)s du Front de gauche, je suis particulièrement favorable à l’extension du droit au mariage républicain à l’ensemble des couples. Comme elles et eux, j’étais bien sûr opposé à l’inscription d’une « clause de conscience » dans le texte de loi. Comme elles et eux aujourd’hui, je m’inquiète du recul du gouvernement et des parlementaires socialistes concernant l’extension de la P.M.A. aux couples lesbiens. Ma conviction de communiste est que l’égalité est un principe qui ne doit souffrir d’aucune exception. Je me félicite donc que cette bien mauvaise idée de « clause de conscience » n’ait pas été reprise par les parlementaires qui ont voté en faveur de ce projet. Quand j’invite le maire de Bordeaux à « tout mettre en œuvre pour que la loi soit appliquée », cela signifie donc qu’il ne saurait y avoir de « clause de conscience » qui puisse tenir, conformément à ce que nos parlementaires ont décidé. Les textes un tant soit peu émancipateurs votés par la représentation nationale sont bien trop rares pour que je boude mon plaisir.

 

Seule une conception privilégiant les aspects stratégiques de l’action politique sur les questions de fond peut me faire dire ce que je n’ai pas dit, que je soutiendrais le droit de certain(e)s élu(e)s à ne pas célébrer les mariages d’une partie de la population. Ce n’est ni faire honneur à la fonction d’élu(e) ni à celle de journaliste que de tomber dans ces travers. Seul un total manque de conscience de la responsabilité des femmes et des hommes engagés en politique peut permettre d’accepter cette illégale « clause de conscience », et donc le risque de légitimer d’inacceptables sentiments et actes lesbophobes, homophobes ou transphobes.

Hugues Martin (UMP) et Mathieu Rouveyre (PS) sont restés ensemble le matin du 27 mai, à l’issue de la réunion des présidents de groupes politiques. Se sont-ils mis d’accord, pour tenter de faire le buzz, en séance, en lisant leurs déclarations préparées, sur la question du mariage pour tous ? Pourquoi Verts et PCF en ont-ils écartés ? Et c’est, au final, l’attitude d’Alain Juppé qui en sort grandie. Les opposants à la loi Taubira jubilent. Le débat, clos par la loi, a été relancé !

La droite et le PS ont, de plus, évité, ce jour-là, que les citoyens s’interrogent sur la portée du programme du Conseil national de la Résistance, dont c’était le 70ème anniversaire. Pour lequel je fus le seul à évoquer les valeurs émancipatrices. Valeurs fortement malmenées ces dernières années et dont on attend du PS au pouvoir national et local, de l’UMP au pouvoir bordelais, une autre considération !

Vincent Maurin

Mariage pour tous: le Maire de Bordeaux devra faire appliquer la loi !

COMMUNIQUE

 

J’apprends qu’un organe de presse se livre aujourd’hui à une interprétation erronée de ma déclaration à propos du mariage pour tous lors du Conseil municipal de Bordeaux le 27 mai.

 

Elle ne souffre pourtant d’aucune ambiguité, dans le droit fil des positions nationales défendues par le PCF et les élus communistes de Bordeaux : Oui au mariage pour tous !

 

« Surpris par le positionnement public d’un adjoint de la majorité municipale », j’ai demandé au Maire de Bordeaux de « tout mettre en œuvre pour que la loi soit appliquée ». J’ai exprimé mon souhait que la Ville honore les engagements républicains auxquels elle est tenue.

 

Cette intervention n’a donné lieu à aucune autre interprétation de la part de la presse locale, qui assistait aux débats municipaux.

 

Je suis donc surpris par la démarche de ceux qui, en livrant à l’AFP des informations fausses et incomplètes me concernant, alimentent le doute et divisent le mouvement pour l’égalité des droits à un moment où il faut toujours plus rassembler pour lutter contre l’homophobie.

 

Vincent MAURIN

conseiller municipal

Bordeaux belle et (re)belle…

Voici le logo de campagne du PCF pour les élections municipales de mars 2014.

Bordeaux belle et (re)belle !

Ce slogan renvoie à deux références culturelles appréciées dans le monde des luttes sociales et politiques:

– la chanson de Jean Ferrat « Ma France » qu’il nomme « la belle, la rebelle »

– le personnage de Dallas, Belle et rebelle, en grève contre la fermeture de son usine, dans le livre et le téléfilm de Gérard Mordillat « Les vivants et les morts« .

Pourquoi Bordeaux Belle ?

Belle, ce qualificatif n’est pas contestable et d’ailleurs très peu contesté… tant notre ville présente de multiples atouts qui ont façonné au fil des siècles sa notoriété et son attrait… et ce, bien avant 1995… et ce, bien avant son classement au patrimoine UNESCO !

Belle, parce que le renouvellement urbain qui a traversé et remodelé de grandes villes françaises et européennes ces 20 dernières années a embelli bien sûr Bordeaux: la Communauté urbaine de Bordeaux et l’Etat ont financé le tramway, la rénovation des quais, du cours du chapeau rouge, du cours Victor Hugo, la construction du pont Bacalan-Bastide, les ZAC  Bastide Niel, Chartrons, Ravesies, Bonnac, Ginko… demain Euratlantique.

Belle, car les Bordelaises et les Bordelais cultivent un art de vivre basé sur des principes de Vivre ensemble et de solidarités, empreint d’exigences de services et d’équipements publics, pour en favoriser un usage moderne, renouvelé d’une ville où il fait bon vivre et travailler.

Pourtant, Bordeaux, que d’aucuns qualifiaient de « Belle endormie » par 1/2 siècle de règne de Chaban-Delmas, si elle semble s’éveiller aujourd’hui, mérite qu’on s’attarde sur ce qui se passe de l’autre côté du miroir… ou des belles façades 18ème. Une ville de Bordeaux moins sage et consensuelle qu’il n’y parait…

Pourquoi Bordeaux rebelle ?

Rebelle à la chape de plomb qui étouffa sa complicité dans la traite négrière.

Rebelle à la monarchie grâce à l’Ormée plus d’un siècle avant la Révolution.

Rebelle au silence longtemps entretenu à propos des crimes de Maurice Papon durant la 2ème guerre mondiale.

Rebelle au patronat avec les grandes luttes ouvrières comme celles de l’aéronautique SNCASO en 36 à Bacalan, de la SAFT en 68, des femmes de Saint Joseph et des métallurgistes de Bordeaux Sud des années 70, ou de la sucrerie Beghin Say rue Achard en 1984.

Rebelle aux réformes injustes des différents gouvernements. Rappelons-nous 1995 où les cortèges bordelais contre la réforme des retraites d’un certain Juppé furent les plus importants de province. Idem des mouvements contre le CPE, pour l’école publique…pour le mariage pour tous !

Rebelle à l’arrogance d’une ville bourgeoise minée par un égocentrisme d’un autre temps, Bordeaux vote à gauche… et bien à gauche, puisque le Front de gauche vient d’y dépasser  20% dans des secteurs de Bx Sud, St Michel, Bacalan…

Alors oui, notre belle ville de Bordeaux, a de nombreuses raisons d’être encore plus rebelle demain:

– pour le droit au logement pour tous, le Maire s’obstine à ne pas respecter la loi SRU. Il faut changer !

– pour l’emploi, le Maire s’obstine à désindustrialiser (dernièrement Lesieur) et reléguer l’activité portuaire. Il faut changer !

– pour la petite enfance, le Maire s’obstine à ne pas répondre à la demande massive d’accueil collectif municipal (crèches). Il faut changer !

– pour l’enfance, le Maire s’obstine à favoriser l’école privée et n’offre pas les mêmes droits aux familles des différents quartiers. Il faut changer !

– pour la culture, le Maire s’obstine dans une vision rétrécie sur l’évènementiel, asphyxiant la création, la pérennité et la proximité culturelle. Il faut changer !

– pour le sport, le Maire s’obstine à arbitrer des choix entre grandes infrastructures et équipements de quartier. Il faut changer !

– pour les déplacements, le Maire s’obstine à ignorer le bouclage de la voie ferrée de ceinture. Il faut changer !

– pour le budget, le Maire s’obstine à mener une politique en augmentant les tarifs, en déléguant au privé ou en vendant le patrimoine. Il faut changer !

– pour la démocratie, le Maire s’obstine à confondre communication et concertation. Il faut changer !

– pour l’urbanisme, le Maire s’obstine à croire en la philanthropie des promoteurs immobiliers. Il faut changer !

pour Bordeaux, le Maire sortant s’obstine. Il faut changer !

 

 

 

 

Plan Garonne du Maire: verre à moitié vide !

 

Pour des projets d’avenir ambitieux autour de la Garonne

A quelques jours de l’ouverture du pont Chaban-Delmas, il nous semble important de replacer cet ouvrage dans son contexte portuaire. Il semblerait que M. Juppé redécouvre l’existence du fleuve. Mieux vaut tard que jamais. On se félicite que, grâce à notre travail politique à Bordeaux comme à la CUB, grâce à  la pression populaire, M le maire soit obligé de venir enfin sur ce terrain.

Sur ce terrain, oserons-nous affronter le défi de ces villes portuaires qui considèrent la voie d’eau non comme un obstacle au développement urbain, non comme un simple atout touristique, mais comme un vecteur premier de développement durable pour l’économie, le transport et les déplacements ?

Oserons-nous ouvrir de nouvelles lignes de transports de marchandises en reliant les villes à la Garonne ; Saurons-nous utiliser un nouveau réseau de distribution intercommunautaire par voie fluviale pour le transport de granulats, de déchets, et de produits de consommation. Saurons-nous utiliser ces lignes par le fleuve reliant Bordeaux à Toulouse comme nous l’avons fait partiellement pour Airbus ? Ce que les hommes et les techniques avaient réussi au 17ème siècle sous Colbert, pourquoi ne serait-il pas possible de le réaliser aujourd’hui pour un nouvel axe de transport fluvial structurant porté par l’Etat entre l’Atlantique et laMéditerranée via la Garonne et le canal du midi ?

Oseronsnous mettre en place un vrai réseau de navettes fluviales en intermodalité avec le bus et le tramway,et un nombre de pontons suffisants permettant de relier Lormont, Bacalan-Claveau jusqu’aux quais de Paludate, ainsi que Bègles -Floirac, intégré dans le projet Euratlantique?

Oseronsnous nous appuyer sur le formidable succès de CNB, chantiers navals de Bordeaux, pour interroger davantage le potentiel de la construction navale, de la maintenance ainsi que la filière nautique électrique en lien avec deux atouts locaux que sont l’usine SAFT pour les batteries, et First Aquitaine Industrie, en recherche de projets ?

Oseronsnous développer les hydroliennes en lien avec HydroQuest et le programme d’énergies marinesle développement des projets économiquesd’énergie renouvelable maritime?

 

Oserons-nous développer la formation professionnelle dans ce domaine et généraliser les clauses d’embauches des jeunes à travers les missions locales et pôle emploi sur ses chantiers ?  

Oserons-nous préserver la plaque portuaire de la muséification et de la menace des intérêts des promoteurs immobiliers dont la philanthropie reste à prouver ?

Oserons-nous répondre aux attentes des plaisanciers et entreprises nautiques qui ne voient rien venir de la modernisation du port de plaisance et du développement d’activités d’accastillage sur le bassin à flots n°2 ?

Oserons-nous lever tous les obstacles sur le bassin n°1 par la création d’un pôle de refit de navires de grande plaisance capable de générer plus de 400 emplois par un cluster d’entreprises autour des deux rives?

Oserons-nous associer l’articulation d’équipements publics et portuaires dansces projets ?

Oserons-nous inclure une démarche éducative et citoyenne autour du port et donner une ambition culturelle autour du fleuve  à l’image de la biennale d’art contemporain ,Estuaire entre Nantes et St Nazaire ?

Oserons-nous restaurer notre mémoire du port esclavagiste en créant un mémorial de l’abolition de l’esclavage sur les quais, en cœur de
ville ?

Finalement, derrière cette annonce, c’est bien l’enjeu du développement de l’emploi et du développement durable et environnemental dont il s’agit pour Bordeaux. Pour nous, il temps que Bordeaux deviennent Belle, Rebelle.

 

Vincent Maurin

Conseiller municipal de Bordeaux

et Loïc Boisson

Secrétaire de la section PCF Bordeaux

 

Pontons fluviaux, Bacalan oublié !

Pontons et haltes nautiques: Bacalan encore oublié !

Le Maire vient de livrer son programme de développement des activitès nautiques sur la Garonne. Il èvoque l’implantation de nouveaux pontons rive gauche et rive droite. Outre que sa communication est très en deça des enjeux de dèveloppement d’une mètropole fluviale ( voir ma déclaration d’hier sur http://vincentmaurin.fr ), il persiste à ignorer, comme la Cub d’ailleurs, le quartier de Bacalan comme possible noeud de déplacements interrmodaux avec un ponton pour les navettes fluviales à Claveau. C’est d’autant plus étonnant que depuis le premier shéma dessinant les haltes des futures navettes fluviales, Bacalan-claveau y figurait, comme lien naturel avec Lormont. Depuis 2012, cette halte est subitement rayèe de la carte ! La Mairie feint de ne pas étre au courant. La CUB, suite â mon intervention, promet qu’elle figurera en 2éme phase, en 2015 ! Aujourd’hui, plus rien ! Serait – elle sacrifiée au bénéfice de la halte du Centre touristique du vin, qui elle, ne figurait pas dans les premiers projets ? Si oui, cela augure bien, une nouvelle fois, de la considération de la Mairie pour le Bacalan populaire. Mais surtout cela prouve une nouvelle fois (après la cacophonie autour du tram), de l’absence de visée d’intèrêt général pour la question des déplacements. J’ai déjà démontré qu’une halte navettes à Claveau, au niveau de l’ancien ponton dit des Essences aux armées, serait idéal. Car situé â deux pas d’un Parc relais peu frèquenté, du tram B, des bus 9 et 14. Le site pourait également offrir un nouvel amènagement de plaisance avec une cale de mise â l’eau ( qui existe, mais mérite d’étre accessible au public) et un appontement utilisable par les navettes comme par les plaisanciers). C’est ce que j’ai défendu lors du dernier conseil municipal!

Vincent Maurin Conseiller municipal et communautaire Groupe pcf

Roms: les expulsions ne règlent rien !

Conseil de Cub ce matin.

Je devais, au nom du groupe communiste, faire la déclaration ci-dessous au sujet des évacuations de squats bordelais et l’expulsion de familles Roms.

Le Président a décidé de reporter le débat dans un mois.

J’ai réagi en « déplorant que ce report du débat soit très deçà des attentes des populations concernées et des associations, qui, comme Médecins du Monde ou Réseau Education sans Frontières, se mobilisent au quotidien pour les droits humains. D’autant qu’il y a urgence que sur Bordeaux et Cub, nous passions d’une politique d’exclusion, à une politique d’inclusion, telle que le Conseil de l’Europe le préconise. »

Expulsions des ROMS:

La CUB, Bordeaux et la Préfecture doivent changer de politique !

Le secrétaire général du Conseil de l’Europe, M. Jagland déclarait récemment : « Le Conseil de l’Europe ne cesse de souligner la nécessité d’aller au-delà des mesures à court terme. A se contenter de déplacer les familles Roms d’un endroit ou d’un pays à un autre, on ne fait qu’empirer la situation ! »

De même, Viviane Reding, commissaire européenne aux questions de Justice, déclarait l’été dernier : «…les campements illicites posent problème et les autorités nationales ont raison de s’y intéresser. L’éloignement des Roms du territoire n’est cependant pas la solution, c’est une politique à court terme, sans effet durable. C’est l’intégration économique et sociale qu’il faut privilégier . Préoccupation autant de la responsabilité du pays d’origine que du pays d’accueil, puisque nous parlons de citoyens européens…»

Aussi, il me semble qu’il faut, au plan national, rectifier une conception d’Etat, ayant conduit la France à voir ses décisions d’expulsions massives en 2012, condamnées par le Conseil de l’Europe.

C’est pourquoi, nous soutenons les intentions de Jean-Marc Ayrault favorable à une évolution des mesures transitoires adaptées par la France et seulement 9 autres pays de l’Union qui restreignent jusqu’à fin 2013 l’accès au marché du travail des ressortissants roumains et bulgares.

C’est à l’aune de ces déclarations d’intention que je viens ici exprimer ma condamnation des opérations d’évacuation/expulsions (fussent-elles commuées en départs volontaires) des squats bordelais (Lucien Faure et Thiers) cette semaine.

Oui, les conditions de vie sur ces squats étaient révoltantes.

Oui, on ne peut tolérer misère, insalubrité, ghettoïsation, insécurité, sur des lieux de relégation !

Oui, il faut comprendre les difficultés de cohabitation avec les populations environnantes, de quartiers populaires frappés par la crise.

Oui, il faut chercher les solutions pour vivre mieux, tous, et tous ensemble.

Mais les opérations d’évacuation/expulsion vont-elles régler les problèmes ?

Non, 3 fois Non !

Les squats sont déplacés à Floirac, Bègles, Blanquefort, huit autres se remplissent sur Bordeaux Nord …

« Médecins du monde » et le « Réseau Éducation sans Frontière », ont raison d’alerter les pouvoirs publics sur les conséquences humaines dramatiques de ces opérations mal préparées et peu accompagnées. N’oublions pas que 200 enfants mineurs vivent dans les squats bordelais !

Peu accompagnées, oui, car au niveau préfectoral, la Maîtrise d’oeuvre urbaine et sociale (M.O.U.S) bien qu’opérationnelle depuis 4 ans, brille par son impuissance, faute de moyens et faute de volonté politique partagée ! A peine 10% de la population concernée accède à des dispositifs facilitant l’octroi de papiers, d’autorisations de travail, d’hébergement… !

On a dénoncé la politique de discrimination de l’ancien gouvernement, on souhaite aujourd’hui que le nouveau gouvernement prouve, par des actes, sa volonté de rupture, et mette les bouchées doubles pour :

-> L’attribution de titres de séjours

->L’accès au travail 

->L’accès au logement ;

-> L’accès aux soins et à la scolarisation.

On ne peut donc que s’émouvoir des positions du Ministre de l’Intérieur se vantant d’atteindre un niveau d’expulsions du territoire supérieur à ses prédécesseurs de droite !

Questions posées:

Avons-nous mobilisé tous les moyens à notre disposition ? Notamment après l’acte fondateur de la déclaration de Strasbourg sur les Roms du 20 octobre 2010 ? Dont les grands chapitres sont: “Non-discrimination, citoyenneté, droits des femmes, droits de l’enfant, autonomisation, accès à la justice, lutte contre la traite, inclusion sociale, coopération internationale…”

Avons-nous mobilisé les fonds européens, finançant la mise à disposition de médiateurs ?

Avons-nous posé notre candidature pour rejoindre «l’Alliance européenne des villes et des régions pour l’inclusion des Roms » ? Association, sous l’égide du Conseil de l’Europe et de ses 47 États membres, dont l’objectif est de fournir aux collectivités locales un soutien dans la mise en œuvre de politiques inclusives, notamment par le biais d’échanges d’expériences et de bonnes pratiques.

Sommes-nous tous, dans toutes les communes, au bon niveau humaniste et solidaire, dans nos décisions en faveur du logement très social (PLAI) et en faveur de l’hébergement transitoire d’urgence ?

Aurons-nous le courage politique de rassembler l’opinion contre les rapaces du capitalisme, “fauteurs de crise”, plutôt que contre des minorités régulièrement chassées ?

Notre honneur, à la CUB, sera de relever ces défis… sans tractopelles, ni CRS !

Vincent MAURIN

Conseiller communautaire

Conseiller municipal de Bordeaux

groupe communiste

« Les Roms sont ce que nous nous efforçons de devenir : de vrais européens »

Günter GRASS – Prix Nobel de Littérature

2013: plus belle et rebelle..!?

Je vous adresse tous mes voeux de réussite et de plaisir dans tous vos projets et vous donne rendez-vous:

JEUDI 10 JANVIER à 18h30

salle Pierre Tachou à Bacalan

(tram Brandenburg)

ou

MERCREDI 16 JANVIER à 20h30

salle Son-Tay à Belcier

(tram Belcier)

pour mes voeux d’élu communiste de Bordeaux autour d’une galette et d’un verre de communard.

Poste de Bacalan: Juppé prend position… au bout de 40 jours !

 

Notre mobilisation vient de marquer un nouveau point ces derniers jours:

 

Le Maire est enfin sorti de son mutisme !

 

Il vient d’écrire à chaque bacalanais pour répondre, point par point, à nos demandes.

 

Mieux vaut tard que jamais !

 

En effet, c’est dès le 2 novembre que j’ai saisi le Maire par courrier.

 

C’est le 12 novembre, jour du premier rassemblement de protestation de cent personnes devant la Poste, que le Maire et son adjointe refusaient, en réunion de Conseil de quartier, de prendre la mesure de la gravité de la situation, osant même répondre que personne n’était venu se plaindre à la mairie !

 

C’est le 26 novembre que les bacalanais repeignent le mur de la poste d’un « ça suffit » de colère !

 

Le 5 décembre, son Directeur de cabinet reçoit sur son bureau les 600 pétitions portées par Vie et Travail à Bacalan et l’ADIQ et promet enfin d’intervenir, dans le sens d’un service provisoire ou d’une navette !

 

Le 7 décembre, la directrice de la Poste m’annonce l’avancée de l’ouverture du bureau au 9 janvier et la mise en place du numéro 3631 « allo facteur ».

 

Le 10 décembre, lors du rassemblement soutenu par la députée Sandrine Doucet et la conseillère municipale Martine Diez, je me félicite de la prise en compte de la mobilisation citoyenne et demande à La Poste d’informer tous les usagers de l’avancée du dossier et de mettre en place une navette dédiée.

 

Le 12 décembre, le Maire écrit enfin à la population … 7 mois après avoir autorisé les travaux… 40 jours après avoir été saisi… sur un ton fébrile et très défensif : »Face aux rumeurs et désinformations dont vous faites l’objet, je tiens à vous redire que j’accorde la plus attention au dossier du bureau de poste de Bx achard. »

Et de confirmer le service 3631, la date du 9 janvier et d’annoncer, non pas une navette dédiée, mais le service mobibus pour personnes âgées ou handicapées…

 

Lundi 17 décembre, associations, habitants, élus, se retrouveront, comme chaque lundi à 17h, pour apprécier la situation et décider de la suite de la mobilisation !

voir aussi: http://www.sudouest.fr/2012/12/12/ouverture-avancee-906435-2780.php

Poste de Bacalan: Juppé prend position… au bout de 40 jours !

 

Notre mobilisation vient de marquer un nouveau point ces derniers jours:

 

Le Maire est enfin sorti de son mutisme !

 

Il vient d’écrire à chaque bacalanais pour répondre, point par point, à nos demandes.

 

Mieux vaut tard que jamais !

 

En effet, c’est dès le 2 novembre que j’ai saisi le Maire par courrier.

 

C’est le 12 novembre, jour du premier rassemblement de protestation de cent personnes devant la Poste, que le Maire et son adjointe refusaient, en réunion de Conseil de quartier, de prendre la mesure de la gravité de la situation, osant même répondre que personne n’était venu se plaindre à la mairie !

 

C’est le 26 novembre que les bacalanais repeignent le mur de la poste d’un « ça suffit » de colère !

 

Le 5 décembre, son Directeur de cabinet reçoit sur son bureau les 600 pétitions portées par Vie et Travail à Bacalan et l’ADIQ et promet enfin d’intervenir, dans le sens d’un service provisoire ou d’une navette !

 

Le 7 décembre, la directrice de la Poste m’annonce l’avancée de l’ouverture du bureau au 9 janvier et la mise en place du numéro 3631 « allo facteur ».

 

Le 10 décembre, lors du rassemblement soutenu par la députée Sandrine Doucet et la conseillère municipale Martine Diez, je me félicite de la prise en compte de la mobilisation citoyenne et demande à La Poste d’informer tous les usagers de l’avancée du dossier et de mettre en place une navette dédiée.

 

Le 12 décembre, le Maire écrit enfin à la population … 7 mois après avoir autorisé les travaux… 40 jours après avoir été saisi… sur un ton fébrile et très défensif : »Face aux rumeurs et désinformations dont vous faites l’objet, je tiens à vous redire que j’accorde la plus attention au dossier du bureau de poste de Bx achard. »

Et de confirmer le service 3631, la date du 9 janvier et d’annoncer, non pas une navette dédiée, mais le service mobibus pour personnes âgées ou handicapées…

 

Lundi 17 décembre, associations, habitants, élus, se retrouveront, comme chaque lundi à 17h, pour apprécier la situation et décider de la suite de la mobilisation !

voir aussi: http://www.sudouest.fr/2012/12/12/ouverture-avancee-906435-2780.php

Poste de Bacalan: la mobilisation paie… on continue !

La Directrice de la Poste de Gironde m’a  écrit, je lui réponds.

Cette lettre a été lue devant la trentaine de Bacalanais réunis ce soir autour d’un feu et d’un vin chaud devant la Poste Achard.

L’annonce du gain de 19 jours sur le calendrier est appréciée comme une reconnaissance de la mobilisation déterminée des Bacalanais. Reste ce mois d’attente, avec les fêtes et le besoin de se déplacer pour se rendre à une Poste située à 2,5 km, sans desserte en transport public.

Ils ont décidé de se retrouver lundi prochain pour entendre la réponse aux demandes ci-dessous:

Madame la Directrice,

Je prends connaissance du courrier que vous venez de m’adresser, en réponse à ma première sollicitation et en réponse à la délégation d’usagers répondant à l’appel des associations Vie et Travail et ADIQ de Bacalan.

 Votre courrier apporte deux informations :

 –          L’ouverture du bureau Achard le 9 janvier au lieu du 28.

–          L’appel au numéro « allo facteur » permettant un service bancaire à domicile.

 Il s’agit d’une avancée nécessaire par rapport à l’enlisement d’une situation subie par des milliers d’usagers Bacalanais et dénoncée par plus de 600 pétitionnaires qui constatent, comme moi que les travaux n’ont toujours pas débuté après 2 mois de fermeture !

 Mais votre réponse me semble insuffisante eu égard votre refus d’envisager une solution de présence provisoire d’un service postal durant les travaux.

 Aussi, je vous propose de prendre deux initiatives qui seront appréciées durant cette période de fêtes :

 –          informer tous les usagers du quartier du dispositif « allo facteur » avec le numéro de téléphone sans surtaxe.

 –          Mettre en place une navette de bus dédiée qui assurerait plusieurs rotations journalières annoncées à la population par vos services.

  Je vous remercie de l’attention que vous prêterez à cette requête.

 Je vous prie de croire, madame, à ma détermination à défendre le service public de notre ville et de notre quartier.

Bordeaux le 10.12.12

 

Voici la lettre de La Poste:

Monsieur le Conseiller Municipal, Madame La Présidente,
J’accuse réception de votre pétition  remise à mon Directeur de la communication mercredi 5 décembre dernier.
Comme convenu, lors de mon dernier mail à  Madame la Présidente du 29 novembre, je reviens vers vous avec les dernières  informations en ma possession.
J’ai le  plaisir de vous informer que, suite à la dernière réunion de chantier, tout sera  mis en œuvre pour permettre au bureau de Bordeaux Achard de rouvrir ses portes  au public le mercredi 09 Janvier 2013.
Comme vous le savez, je ne suis pas en mesure d’installer comme vous le  souhaitez un point de proximité provisoire pendant ces travaux.
Cependant, je vous rappelle ci dessous les  mesures provisoires et notamment la possibilité pour les personnes en difficulté  pour se déplacer, de bénéficier, sur simple appel au 36.31 (appel non surtaxé),   du service « Allo facteur » de La Poste qui permet des prestations  financières de versements et de retraits d’espèces à domicile, dans la limite de  150 euros par jour.
Enfin, concernant  la boîte aux lettres de la rue Brunet, j’ai saisi la Direction du Courrier  compétente dans ce domaine.
Bien  cordialement.
Sylvie  Perrin Directrice de l’Enseigne La Poste de Gironde