Tram de Bacalan… enfin la vérité !

Cela fait quatre ans que l’on nous amuse avec un dysfonctionnement du pont des écluses justifiant une desserte partielle du quartier de Bacalan.
Il y a 3 semaines encore, élus et medias s’agitaient autour de contraintes techniques supposées inextricables.

Aujourd’hui, la vérité émerge enfin.

C’est bien le manque de rames de tramway (et non le pont des écluses) qui impose à Kéolis de sacrifier en partie Bacalan !
Deux éléments de preuve: le courrier de Kéolis adressé à un usager mécontent qui indique « (…) en heure de pointe, nous utilisons toutes les rames à notre disposition, nous n’avons donc aucune marge de manoeuvre (…) Nous serons livrés l’année prochaine de nouveaux matériels, ce qui devrait limiter sensiblement ce type de situation (…). »
Le Président de la Cub, lors de la visite des ateliers Alstom d’Aytré, a confié à la presse que la commande des 26 rames Citadis pour le réseau bordelais permettra de renforcer la desserte de Bacalan !

C’est dit !… Et me donne enfin raison quand je dénonce le choix politique de fond, dès la mise en service du tram bacalanais, de faire faire demi-tour à deux rames sur trois aux Bassins à flot

(voir http://www.vincentmaurin.fr/2012/11/21/tram-de-bacalan-le-pont-a-bon-dos/).

Mieux vaut tard que jamais… Allez vite, Président, des rames Citadis sur la ligne B… dès mars… pour Bacalan.. !

Tram de Bacalan… enfin la vérité !

Cela fait quatre ans que l’on nous amuse avec un dysfonctionnement du pont des écluses justifiant une desserte partielle du quartier de Bacalan.
Il y a 3 semaines encore, élus et medias s’agitaient autour de contraintes techniques supposées inextricables.

Aujourd’hui, la vérité émerge enfin.

C’est bien le manque de rames de tramway (et non le pont des écluses) qui impose à Kéolis de sacrifier en partie Bacalan !
Deux éléments de preuve: le courrier de Kéolis adressé à un usager mécontent qui indique « (…) en heure de pointe, nous utilisons toutes les rames à notre disposition, nous n’avons donc aucune marge de manoeuvre (…) Nous serons livrés l’année prochaine de nouveaux matériels, ce qui devrait limiter sensiblement ce type de situation (…). »
Le Président de la Cub, lors de la visite des ateliers Alstom d’Aytré, a confié à la presse que la commande des 26 rames Citadis pour le réseau bordelais permettra de renforcer la desserte de Bacalan !

C’est dit !… Et me donne enfin raison quand je dénonce le choix politique de fond, dès la mise en service du tram bacalanais, de faire faire demi-tour à deux rames sur trois aux Bassins à flot

(voir http://www.vincentmaurin.fr/2012/11/21/tram-de-bacalan-le-pont-a-bon-dos/).

Mieux vaut tard que jamais… Allez vite, Président, des rames Citadis sur la ligne B… dès mars… pour Bacalan.. !

La poste de quartier, on y tient !

Comme chaque lundi, les usagers de la poste de Bacalan se rassemblent pour dénoncer la rupture du service public (voir billets précédents).

Ce soir ils ont écrit leur colère sur la façade en attente de réfection depuis 57 jours.

Mercredi matin, une délégation portera à la direction et à la mairie les 600 pétitions.

Lundi prochain, de 17h à 19h, vin chaud et brasero devant la poste…

Ne rien lâcher !

 

 

 

Gare fermée, service public encore frappé !

Lundi, les guichets de la gare Ravezies seront définitivement fermés.

Après la fermeture de la desserte trains venant du Médoc ou de la gare St Jean en août dernier, c’est le service guichets qui disparaît.

L’argument est le déplacement des activités vers la nouvelle gare en projet à Cracovie (tram-train du Médoc).

Je comprends l’étonnement et la colère des usagers.

La fermeture des guichets de Ravezies s’est faite brutalement, sans information préalable.

Pourquoi ne pas attendre la mise en service de la gare de Cracovie avant de supprimer le service de Ravezies ?

En effet, au pied de la station tram et du parc-relais Ravezies, ce guichet remplissait un réel service de proximité pour les milliers d’ habitants et salariés de Bx-Nord et Le Bouscat-Bruges.

Encore une fois, ce sont les usagers qui seront pris en otage d’une politique de réduction des coûts de fonctionnement d’une entreprise pourtant largement bénéficiaire.

Encore une fois, des projets où foisonne une urbanisation spéculative placent au second plan le service public.

Encore une fois, comme je ne peux ignorer que CUB et Maires concernés, tout comme Région et Département ont été associés  à cette décision (ou tout du moins informés), je dénonce leurs discours démagogiques vantant les vertus d’une « proximité » de services qu’ils bafouent une fois de plus * au nord de Bordeaux !

*liste non exhaustive: tram de Bacalan en service réduit, halte fluviale Claveau reportée, fermeture 4 mois de la poste Achard, collège privé à Ginko, crèche privée à Cracovie, projet de ligne de ceinture sncf reliant Cracovie à Cenon gelé…

 

Déjà 47 jours sans Poste… ça suffit !

Plus de 600 signatures sur la pétition bacalanaise lancée il y 10 jours !

La réponse des usagers à la Direction de la Poste est sans appel:  » il n’est pas question de rester sans service postal jusqu’en février !  »

La réponse à la Mairie qui déclarait en Conseil de quartier que les habitants ne se plaignaient pas est claire: « vous devez intervenir pour définir, avec la poste, un service de substitution ! »

Ce soir, malgré la pluie, plusieurs dizaines d’usagers se sont retrouvés pour protester à nouveau contre la prise en otage de tout un quartier.

Ils ont décidé:

– de porter en délégation, les premières pétitions à la Direction de Mériadeck et à la Mairie de quartier.

– de poursuivre la collecte de pétitions.

– de se retrouver chaque lundi à 17h devant la Poste pour actualiser le texte d’une pancarte: « Cela fait 47 jours que la Poste est fermée… ça suffit ! »

 

La Poste de Bacalan ou la proximité malmenée !

Quatre mois de fermeture de la Poste de Bacalan pour travaux, sans solution de substitution adaptée… un scandale dénoncé par la population !

J’écris à la Direction de la Poste, au Maire qui a compétence pour négocier la présence des services publics sur les territoires politique de la ville, et à madame la Députée car l’Etat est encore actionnaire majoritaire du Groupe La Poste.

Le PCF appelle à un rassemblement LUNDI 12 NOVEMBRE à 16h00 devant la mairie de Bacalan, rue Achard. Continuer la lecture de « La Poste de Bacalan ou la proximité malmenée ! »

Pont Bacalan-Bastide… pour que la fête soit complète…

Nous tenons cette conférence de presse, entre élus et militants communistes

          quelques heures avant la délibération du Conseil municipal de Bordeaux proposant de baptiser le pont Bacalan-Bastide du nom de Jacques CHABAN DELMAS,

         la veille de la pose de la travée centrale reliant les quatre piles et donc les deux rives.

Et c’est parce que nous ne boudons pas notre plaisir de voir enfin réalisé ce franchissement rive droite-rive gauche que nous voulons marquer aujourd’hui notre impatience à « finir le travail ».

En effet, l’idée de ce franchissement, à cet endroit précis, est porté, depuis 30 ans par les communistes. Nous avons multiplié déclarations, motions, tracts, actions diverses pour faire valoir deux idées simples :

–         Besoin d’une traversée intra-urbaine fluidifiant les déplacements domicile-travail des habitants et salariés des deux rives.

–         Y garantir un transport en commun public par rail, connecté en boucle à la ligne de ceinture SNCF.

Si le tunnel rail-route nous a longtemps mobilisés. Nous avons pris acte, en 2000, du choix majoritaire en faveur du pont et avons œuvré et pour qu’il ne ferme pas le Port de la Lune et pour qu’il réserve un transport en commun en site propre.

C’est donc le Pont à travée levante ( 4 voies pour véhicules, 2 voies TCSP et voies séparées pour vélos et piétons ) qui nous offre ce magnifique spectacle aujourd’hui.

Bravo ! 

Rapidité, prouesses techniques, défi environnemental par le transport maritime et fluvial des 443 mètres des 3 travées, forte communication de la CUB et pédagogie adaptée grâce à Cap Sciences, sont les atouts de cette réalisation.

Mais pour que la fête soit complète, il faut, selon nous, que l’essence même de la genèse de cet ouvrage « faciliter les déplacements entre deux rives », soit traitée jusqu’au bout :

A savoir, le raccordement par tram, ou tram-train, des gares de Cenon Pont Rouge et Cracovie !

En effet, on ne peut ignorer les limites objectives de la fonction « routière » de ce franchissement, tant la pression grandira encore pour les déplacements pendulaires domicile-travail, d’autant que cela s’accompagnera d’une urbanisation énorme des deux rives en têtes de pont (près de 10000 logements en projet de part et d’autre) .

Il faut donc, nous semble-t-il, avoir l’ambition d’un maillage du réseau de transport en commun réorienté vers le rail. Plus écologique, plus sûr, plus rapide, plus efficace, plus économique, ce tram-train de ceinture pourrait devenir cette épine dorsale d’un réseau non plus égocentré vers une ville-centre saturée, mais drainant Bassins à flot, Cracovie-Bruges, Caudéran, Arlac, Pessac, St Jean-Euratlantique, Benauge, Cenon Pont rouge et Bastide Niel, avec lignes de bus en correspondances.

C’est donc de la réponse à cet enjeu que dépendra le succès, in fine, de ce pont… Pour que, d’objet de curiosité des premiers mois, il devienne source de satisfaction, à terme, pour ceux qui bossent  !

Enfin, parlons du nom du pont :

Tout le monde l’appelle Bacalan-Bastide. Certains le surnomment même BaBa.

Le président de la CUB a lancé, en solo, le nom de Toussaint Louverture, parce que c’était la commémoration du 10 mai contre l’esclavage et qu’il fallait « faire un coup ». Le Maire de Bordeaux a réagi, vexé, en proposant de délocaliser le nom de Chaban Delmas hors Lescure. Le PS tente alors de relocaliser le nom de Chaban sur le Pont d’Aquitaine pour sauver Louverture. Le Maire organise une pseudo concertation pour que d’autres noms isolent Toussaint. Puis il convoque une commission viographie pour rester dans les clous de la vie démocratique. Celle-ci est loin d’être unanime pour nommer le pont Chaban Delmas, tout en reconnaissant que ce grand homme mérite de prêter son nom à un ouvrage de renom. Des membres, non élus, y développent  deux idées intéressantes :

–         Chaban, lui-même, s’est toujours refusé à donner des noms de personnages aux ponts bordelais. Lui rendre hommage aujourd’hui serait de rester d’abord fidèle à ce principe.

–         On ne peut pas dire que les deux quartiers, demain reliés, aient bénéficié de l’intérêt majeur que leur portait Chaban. Tant, ils furent, l’un et l’autre, sacrifiés sur l’autel de la désindustrialisation des années 70-80.

Pour notre part, nous restons sur l’idée que ce pont adresse un signe fort à deux quartiers populaires en attente, depuis 30 ans, de renouvellement urbain, de désenclavement et au fond… de reconnaissance.

Ces deux quartiers ont bâti un pan de l’histoire ouvrière et industrieuse de Bordeaux. Ils en portent encore non seulement des traces patrimoniales, mais aussi des perspectives économiques d’avenir (Chantier naval rive droite, Refit et SAFT rive gauche).

Ce pont est conçu comme une liaison urbaine, apaisée, non autoroutière. C’est donc en toute logique, que le nom Bacalan-Bastide est déjà entré dans les mœurs.

Si nous sommes seuls, en tant qu’élus, à défendre Bacalan-Bastide, nous pensons être toutefois en phase avec une majorité de Bordelais, lassés ou amusés par l’idée que la « prise » du pont (par le nom) constituerait un fait de guerre majeur en cette fin d’année 2012 !

 

 

Bassins à flot: un projet loin d’être exemplaire !

On connait la place stratégique des Bassins à flot pour le développement de la ville au nord. Un quartier qu’on ne peut considérer « en devenir » que si les propositions d’aménagement s’appuient sur la richesse d’une histoire, d’un patrimoine industriel et d’un savoir-faire ouvrier. L’intervention citoyenne a fait bouger le projet initial. On sent un infléchissement en faveur d’une mixité fonctionnelle trop absente du projet Grumbach de 2004, prisonnier d’une commande municipale destinée à faire table rase de l’industrie et de la présence de navires de grand gabarit.

Mais avec le travail de Nicolas Michelin, arriverons-nous à optimiser pleinement le potentiel rare que représentent ces Bassins en Centre ville ? Aurons-nous l’ambition de
concilier habitat, services et industrie ? Serons-nous de ces villes portuaires qui considèrent la voie d’eau non comme un obstacle au développement, non comme un simple atout touristique, mais comme un vecteur premier de développement durable pour l’économie, le transport, les déplacements ? La réponse viendra de la mise en œuvre
ou non du projet du Port maritime de Bordeaux sur le Bassin n°1. Projet de refit de yachts de grande envergure capable de générer entre 5 et 600 emplois en 50 corps de métiers répartis sur plusieurs sites rive gauche et rive droite.

Projet ardemment combattu par des promoteurs immobiliers dont la philanthropie ne se mesurait que dans la muséification de la plaque portuaire.

Nous savons le dossier très avancé. Et sommes donc surpris de sa totale absence du projet présenté en juillet au Conseil de CUB. Alors que le bassin n°2 y est évoqué avec la modernisation du port de plaisance et le maintien d’activités d’accastillage, black out sur le bassin n°1 !

Est-ce le signe que le bras de fer se poursuit avec les rapaces de la promotion immobilière bénéficiant d’oreilles complaisantes de nos collectivités ?

La plaque portuaire continue une mutation mortuaire pour le port : C Discount, Centre touristique du vin, Hôtel Balnéo, musée de la marine, résidences de standing émergent et LESIEUR, dernière usine du site, est délocalisée… Finalement, peu d’originalité et surtout peu d’imagination et de courage à relever un défi moderne pour faire vivre les bassins et leur fleuve !

Lors de la conférence mondiale des Villes et Ports réunie à Nantes, le mois dernier, nombre d’exemples, y compris en France, prouvent que c’est pourtant possible.

Enfin, quatre autres aspects du projet nous semblent encore perfectibles. La part du logement véritablement social (PLAI) doit être doublée. Il faut aller plus loin dans les ambitions en équipements publics et en capacité de stationnement. Un tram-train sur le pont Bacalan-Bastide, un ponton pour navettes fluviales à Claveau, la réouverture du
pont principal des écluses et une desserte normale de Bacalan par le tram sont fortement attendus !

 

Pont BACALAN-BASTIDE

Un débat s’est ouvert autour du nom à donner au pont Bacalan-Bastide.

Pour notre part, c’est justement le nom actuel, « Bacalan-Bastide », qui a notre préférence.

En effet, « Bacalan-Bastide » désigne tout à fait la vocation urbaine du nouveau pont qui reliera deux des quartiers populaires de Bordeaux ainsi que les deux rives tout aussi populaires de notre agglomération.

C’est d’ailleurs pour affirmer cette vocation que nous n’avons de cesse d’exiger qu’un tram-train le traverse, reliant ainsi la gare de Cenon à celle de St Louis (…)

extrait de la déclaration signée par  Max GUICHARD, président du groupe PCF à la CUB et moi-même pour celui de la ville de Bordeaux.

TRISTE et INTERROGATIF !

Le corps de Julien TEYSSIER vient d’être retrouvé. Et c’est encore une vie de jeune perdue en Garonne !

Je ne suis pas coutumier de la dissertation politique autour de faits divers encore moins de la polémique facile quand on n’est pas aux affaires.

Mais là, il me semble que ces noyades (4 en moins d’un an) interrogent tous les responsables publics comme privés de la ville.

Après avoir mis en place deux brigades de jeunes services civiques patrouillant la nuit, des caméras de surveillance à Paludate et au miroir d’eau, je reproche que les dernières prises de décisions municipales et préfectorales aient épousé le volet essentiellement répressif contre l’achat d’alcool après minuit.

Et qu’aucune formation politique n’interroge l’évolution même des fonctions urbaines des sites bordelais en mutation.

Je le fais volontiers ici et maintenant car je pense faire partie des rares à ne pas avoir encensé la reconversion des quais, comme des bassins à flot, au profit principal du commerce et des loisirs.

Je continue à porter l’idée que Bordeaux conserve une vision rétrécie de son avenir portuaire. Que Bordeaux devrait s’inspirer d’autres villes européennes fluvio-portuaires revenant à un usage plus équilibré des quais entre activité fluviale et aménagement urbain. Des docks, des bateaux à quai, c’est de la présence humaine, c’est une vie de fleuve et une vie de  ville, y compris la nuit !

Je pense que l’empressement à « retrouver ses quais » (entendez : « changer leur fonction ») comme marque de fabrique du Bordeaux -ère  Juppé- s’est construit sans anticipation d’un nouvel usage induit par la promenade, la fête et son  after !

La construction de la ville-vitrine au détriment de la ville- industrieuse mérite un plus grand sérieux dans la prévention des risques liés à la fête.

Mes propositions :

Je demande de mettre fin à  la consommation foncière d’espaces économiques portuaires au service des bars et boîtes de nuit.

Je demande l’étude de mesures structurelles visant à matérialiser la dangerosité des quais :


Signalétique fluorescente, bouées de sauvetages (Bordeaux serait  la seule ville portuaire à les ignorer ?), éclairage…

Je demande que les boîtes et bars de nuit cofinancent l’installation d’urinoirs mobiles sur l’espace public et leur retrait chaque matin.

On est capable de mettre en place des mesures spécifiques une semaine par an pour la fête du fleuve et du vin, que ne le fait-on pas trois nuits par semaine ?


Police nationale et municipale le long des quais et pourquoi pas en zodiac sur la Garonne aux côtés de pompiers ?


Transports collectifs en continu.

Et puis, ouvrons un débat citoyen autour des questions « La ville pour qui pour quoi ? », « Fête, alcool… jeunesse en quête  de quoi ? », « Prévention, répression, que fait-on ? », « quelle place de la puissance publique dans l’accompagnement ou la
limitation des excès des acteurs privés ? »

Cela ne réduira pas la douleur des familles à jamais meurtries mais peut-être ouvrira l’espoir que cette terrible série de morts violentes prenne fin.

Vincent Maurin