Bordeaux à gauche, encore plus belle et rebelle !

Avec plus de 60000 voix et 57,17%, François HOLLANDE arrive largement en tête sur la ville de Bordeaux. Il devance Nicolas SARKOZY de 15000 voix contre 5000 en 2007.  Une progression de 4,8%.

Six cantons sur huit l’ont placé en tête !

C’est le canton où le front de gauche a fait la plus forte percée le 22 avril (le sixième canton avec 18% pour JL MELENCHON), qui marque le plus gros score et la plus forte progression de F.HOLLANDE : 70,88 % et + 6,3% !

La progression dépasse les 5% dans les cantons 1, 2 et 7, notamment dans les bureaux les plus populaires.

Ce rejet majoritaire et localement massif du Président sortant éclabousse tous ceux qui l’ont soutenu et porté, parfois avec un excès de zèle difficilement supportable tant ses épousailles de thèses populistes stigmatisant des populations furent fréquentes.

Je pense évidemment au Ministre JUPPE qui ne ménagea pas ses efforts pour sauver le soldat SARKOZY. Et à madame la députée de la 1ère circonscription qui ne pouvait s’empêcher de prendre la parole localement, sans louer la politique gouvernementale et son Président !

Le premier acte est clos. Le deuxième s’ouvre avec les élections législatives. La gauche doit se donner la force de réussir une autre politique. Le nombre de députés du Front de gauche en sera une garantie !

Bordeaux en sera alors encore plus belle… et rebelle !

Vincent Maurin

 

Front de gauche: 3ème à Bordeaux !

COMMUNIQUE DE PRESSE

Le Front de Gauche est la troisième force politique à Bordeaux !

Avec 12,16%, le score Jean Luc MELENCHON est la seule surprise du 1er tour de l’élection présidentielle sur la ville de Bordeaux.

Les électeurs l’ont placé en 3ème position sur l’ensemble de la ville, comme sur les cantons de Bx1, Bx4, Bx5, Bx7. Et, avec 18%, en deuxième place à Bx6 !

Et c’est la plus forte progression parmi les candidatures en lice en 2007:

Le Front de Gauche gagne 10,7 % quand le PS progresse de 2% (33), les Verts de 2,4% (4), le FN de 2,8% (8,2).L’UMP perd 2 points (28,7), le MODEM en perd 11 (10.9).

La progression du Front de Gauche permet donc à l’ensemble de la gauche de dépasser les 50% à Bordeaux !

Le Front de gauche réalise des scores importants dans des quartiers populaires et devance droite et extrême-droite: 25 % aux Menuts (2ème place), 17,4% à Belcier Vernet (2ème), 17% à Bacalan (2ème), 16% aux Aubiers (2ème), 15,8% à la Benauge… mais également dans des secteurs plus mixtes comme Meunier avec 21% (2ème place), Vieux Bordeaux avec 18% , Paul Bert avec 17,4%, Balguerie 14,6%… et perce même dans des secteurs plus difficiles pour la gauche: 8,6% à Poincaré (Caudéran), 9,8% à Montgolfier (Jardin public)… 12% à l’Hôtel de ville !

Ces résultats donnent crédit aux idées et actions portées par le Front de gauche sur la ville. Ils renforcent les combats menés par les militants politiques, syndicaux et associatifs sur les questions de l’emploi, du logement, des services publics, des solidarités… Ils valident la pertinence des interventions des élus communistes de Bordeaux sur des sujets qui dépassent le cadre local (grands projets, fiscalité, réforme des collectivités, régularisation des sans-papiers, paix…).

Ces résultats sont un encouragement à chasser la droite du pouvoir le 6 mai prochain. A combattre les thèses du FN, comme nous avons été, trop seuls, à le faire jusqu’ici. A poursuivre les mobilisations pour le progrès social et contre la dictature de la finance. Et ce, dès le 1er mai dans la rue. A investir les assemblées citoyennes réunies dans nos cantons.

Ces résultats ouvrent l’espoir que l’Assemblée nationale issue des scrutins des 10 et 17 juin soit renforcée du plus grand nombre de députés du Front de gauche. Et que les scores de leurs candidates et candidats soient donc le prochain événement de la vie démocratique de notre pays… et de notre ville.

 

Les habitants des AUBIERS interdits de Politique !

COMMUNIQUE DE PRESSE

Les habitants des AUBIERS interdits de Politique !

Je ne peux pas tenir de réunion électorale dans une salle de la cité des Aubiers.

Vendredi 20 avril à 18 heures, j’invite donc les citoyens des Aubiers à une réunion publique, mais
en plein air, sur la place Ginette Neveu !

La salle municipale des Aubiers n’est plus gérée par la Ville, mais par l’Association des centres d’animation de la ville de Bordeaux dont le règlement intérieur interdit toute manifestation à caractère religieux ou politique.

Lorsque le Conseil municipal avait délibéré pour se désengager de cette salle, je m’y étais opposé au prétexte du risque d’atteinte à l’exercice du droit de réunion politique. Le Maire avait répondu qu’il y aurait des dérogations pour une utilisation « non prioritaire » de la salle pour des réunions politiques. Et ce fut en effet l’usage, jusqu’à l’hiver dernier, où des consignes ont, semble-t-il, été données pour interdire définitivement la salle au Politique!

Devant ma protestation, le cabinet du Maire a confirmé ce diktat tout en concédant une utilisation possible dans le cadre des 15 jours de campagne électorale officielle… Sauf que la salle des Aubiers ne figurait pas dans la liste des salles mises à disposition des formations politiques pour l’élection présidentielle !

Je considère cette restriction comme une atteinte à la liberté de réunion et donc à la démocratie. Un frein inadmissible à l’exercice de la citoyenneté.

Nombreux sont les témoignages d’habitants de la cité révoltés par cet interdit.

Je demande au Maire de revenir au fonctionnement précédent ou de me signifier les mesures qu’il compte prendre pour la campagne des élections législatives.

Enfin, dans le cadre du projet GINKO, est prévue la construction d’une « maison polyvalente », je demande l’assurance qu’une salle de réunion « municipale » y soit dédiée.

21 mars contre le racisme… qu’attend le Recteur d’Académie ?

COMMUNIQUE DE PRESSE

Le 21 mars est la journée décidée par l’ONU de mobilisation internationale contre le racisme et l’antisémitisme.

L’horreur de l’actualité à Toulouse, comme à Montauban, impose que les pouvoirs publics se mobilisent pour que la semaine d’Education contre le racisme, traditionnellement ponctuée d’initiatives en direction des jeunes, prenne une dimension exceptionnelle.

Comment ne pas s’étonner d’ailleurs que le Ministre de l’Education nationale, comme le Recteur d’académie n’aient pas accompagné la consigne de « minute de silence » avec les élèves ce jour, d’une invitation à s’emparer de la semaine du 21 mars pour promouvoir les actions éducatives et pédagogiques contre le racisme et l’antisémitisme ?

La légitime émotion autour de l’acte barbare et la compassion rassemblée dans une minute nationale de recueillement, ne sauraient exonérer l’Education nationale de sa responsabilité première pour la transmission des savoirs (esclavage, colonialisme, apartheid, shoah…), et le partage des valeurs républicaines dans une culture commune de tolérance et de solidarité.

La frilosité des programmes et l’absence d’instructions officielles cette année pour investir la SECR (Semaine d’Education Contre le Racisme) n’aident pas, selon moi, à prendre pleinement la mesure du cancer raciste qui continue à menacer jusqu’à tuer !

De même, le climat délétère entretenu depuis quelques années autour de thèmatiques xénophobes stigmatisant l’étranger ou certaines pratiques religieuses, en libérant « la bête immonde », ne concourt pas au besoin de sérénité de la vie publique.

Comme toujours dans l’histoire des hommes, c’est par l’Education qu’on combat l’obscurantisme. Le racisme et la xénophobie se nourrissent de l’ignorance. Comment donc ne pas interroger les choix politiques actuels qui considèrent l’Education comme un coût à réduire et qui se vantent de supprimer des milliers de postes d’enseignants chaque année ?

Aussi, compte tenu des circonstances dramatiques, je demande au Recteur d’Académie de bien vouloir prendre des dispositions éducatives adaptées à la portée universelle de la célébration du 21 mars.

 

Vincent MAURIN
conseiller municipal de Bordeaux
représentant de la CUB au Conseil académique au Conseil départemental de l’Education nationale (CAEN et CDEN)

Logement social… des paroles… peu d’actes !

Depuis le 1er février et la publication par la Fondation Abbé Pierre de son rapport annuel, la classe politique  est « mobilisée » sur la question du mal-logement. Et la vague de froid qui sévit dans notre pays fait verser aux décideurs des larmes de crocodiles sur le sort de ceux qui vivent dans la précarité du  logement, précarité énergétique,… précarité tout court. Depuis des mois, les élus communistes à la CUB alertent les maires sur la nécessité de construire beaucoup plus de logements sociaux et très sociaux. Avec, à chaque fois en guise de réponse, milles excuses et prétexte pour réduire la proportion de ceux-ci.

Rassemblés aujourd’hui devant le chantier de Ginko, Vincent Maurin, Claude Mellier, Max Guichard, Gérard Aynié et les militants communistes exigent que les besoins sociaux guident désormais véritablement les actions publiques.


A cette situation, nous disons STOP. Il est souhaitable et il est possible d’être beaucoup plus ambitieux pour le logement social. Et de conjuguer ambition sociale et ambition écologique. Comme sur les berges du Lac à Bordeaux, les éco-quartiers fleurissent mais sans l’ombre d’une ambition sociale. A Saint-Ouen (93) et Genevilliers (92), ces éco-quartiers sont l’occasion de répondre à la précarité dans laquelle vivent les populations : 40% des logements de ces éco-quartiers sont des logements sociaux.

A Bordeaux, l’éco-quartier de Monsieur Juppé comporte 11 logements de type PLAI soit 0,5% des logements qui doivent être livrés sur ce quartier. Or, la fondation Abbé Pierre dans son rapport rappelle que deux-tiers de demandeurs de logement ont des ressources inférieures au plafond requis pour entrer dans des logements type PLAI. Par ailleurs, nous apprenons que les logements d’accession libres de Ginko (47% du total logement) sont accaparés à 70% par des opérations de défiscalisations (loi Scellier), c’est-à-dire destinés à être loués aux prix du marché.

Cette situation n’est pas tenable. Et puisque CUB, mairie de Bordeaux et aménageurs savent modifier les programmes (exemple Bouygues-Immobilier dans l’opération Ginko, en attribuant arbitrairement des parcelles à une église et à un collège privé), nous proposons de revoir à la hausse nos priorités sociales sur toutes les opérations d’aménagement en cours :

Que toutes comportent des parcelles mises à disposition pour les structures d’urgences et d’aide à l’insertion (emploi, hébergement d’urgence, soins, formation).

– Que les proportions de logements type PLAI (programmes aidés pour l’accession des plus démunis) soient renforcées dans toutes les opérations en cours. Les placer au moins au niveau de ce qui est actuellement prévue pour les PLS (logement locatif de standing) et les accessions dites « sociale » à la propriété.

Il est clair que ces exigences imposent donc une forte pression sur l’Etat, qui doit garantir le financement adapté.

Je ne réponds pas à l’invitation des n°1 et 2 du gouvernement en mairie demain !

Vincent Maurin et Nathalie Victor-Retali, élus communistes de la ville de Bordeaux ne participeront pas à la réception pré-électorale du Maire pour l’accueil du Premier ministre par le conseil municipal, vendredi 3 février.

Après avoir été le théâtre, en novembre dernier, de la prestation populiste du président de la République parti en chasse contre la « fraude sociale », Bordeaux déroule aujourd’hui le tapis rouge au 1er ministre va-t-en guerre contre les acquis sociaux. Nous n’avons aucune raison de participer à cela. Nous aurions pourtant de nombreuses raisons d’interpeller François Fillon, tant sa politique est aujourd’hui majoritairement contestée dans le pays.

Nous nous félicitons cependant qu’il ait choisi de visiter la SAFT, entreprise emblématique en terme de recherche appliquée et de fabrication de batteries. Nous en profitons pour lui faire part de nos inquiétudes quant à l’avenir productif de la dernière grande industrie bordelaise dont il fut question de délocaliser en Charente une partie de la production.
Monsieur Juppé sera peut-être d’ailleurs bien inspiré d’accompagner son premier ministre quelques centaines de mètres plus loin, sur les Bassins à Flots où nous espérons bien voir se développer une activité de réparation navale génératrice de deux cents emplois, combattue par les promoteurs immobiliers.

Bref, Monsieur le maire et probable candidat à la députation dans la deuxième circonscription de Bordeaux est libre de rechercher des soutiens pour sa propre campagne et de se valoriser au sein de sa majorité. Mais nous ne voyons absolument pas en quoi ceci concerne notre conseil municipal et, à plus forte raison, notre groupe.

Culture palestinienne à Bordeaux…

Les 25 et 26 janvier, la Palestine à l’honneur à Bordeaux !

J’ai fait partie de ceux qui ont regretté que la France et son ministre des affaires étrangères ne soient pas plus déterminés à faire libérer Salah Hamouri des prisons israéliennes et à faire entendre la cause palestinienne à l’ONU.

Aussi, comment ne pas saluer aujourd’hui, l’initiative bordelaise en faveur de la culture palestinienne… et pas n’importe laquelle, puisqu’il s’agit de celle des territoires occupés par israël !

Dans le cadre de l’accord de coopération Bordeaux-Ramallah, signé en 2007, l’association Al Kamandjâti sera présente avec concerts en Mairie et Rocher de Palmer, expo et le film documentaire « its not a gun« … 

Programme en ligne: ebx.portal?_nfpb=true&_pageLabel=pgFicheEvt&classofcontent=evenement&id=75289

Site de l’association invitée et présentation du film: http://www.alkamandjati.com/accueil/

Voeux à Bacalan…

photo Mireille Rajoely

Vœux d’espoir de changement en 2012 !
Plus de cent personnes ont assisté à mes voeux, mercredi à Bacalan. Parmi l’assistance, Natalie Victor Rétali, conseillère municipale, Loïc Boisson, responsable de la section PCF de Bordeaux, des dirigeants et militants associatifs de Bacalan et des citoyens sensibles aux combats portés par les communistes et leurs élus.

Après la projection de clips musicaux (Angela de Y.Noah, On lâche rien de HK et Saltimbank, Communiste de Cyril Mokaiesh…) , Albert Garcia, militant du quartier, accueillit le public en précisant qu’il s’agissait de la dixième édition des vœux de Vincent Maurin depuis son élection en 2001. Avec émotion, il indiqua que 2013 serait l’année de commémoration des 10 ans de la disparition de Pierre Tachou, pour laquelle engagement est pris d’un hommage public. Puis il laissa place à un film documentaire : « pas question de payer leur crise ». Continuer la lecture de « Voeux à Bacalan… »

2012… de vote et d’espoir..!

J’ai le plaisir de vous inviter à la soirée de présentation de mes vœux :

MERCREDI 4 JANVIER 2012 à 18 heures

salle Point du jour – Pierre Tachou

 Bacalan

clips video, musique, apéritif…

Cette soirée sera l’occasion d’évoquer bien sûr  la crise, ses responsables, les solutions… mais aussi les résistances, les solidarités, les espoirs de changement pour 2012 !

Comme chaque année, je reviendrai sur les attentes locales et les enjeux d’évolution de notre quartier de Bacalan : bassins à flot, logement, emploi, réussite scolaire, tramway*, poste, culture, sport, vie associative, vivre ensemble…

*tramway: j’ai écrit vendredi au Pdt de la CUB et au Maire de Bordeaux pour dénoncer le traitement inégalitaire du quartier de Bacalan (voir courrier tramway bacalan )

Juppé l’ultralibéral !

Le conseil municipal de lundi fut consacré essentiellement au débat budgétaire (voir billet hier). Mais d’autres délibérations importantes ont permis de vérifier (mais qui en doute vraiment ?) que la majorité municipale UMP revendique et assume ses choix de droite…

Cité municipale :
Il s’agissait de valider le contrat de partenariat « Public-Privé » pour un bâtiment de 20 000 m² (architecte Andreu) sur le site de Mériadeck, destiné à recevoir 850 salariés de la ville, pour un coût de 50 millions d’euros. Sans mettre en cause le bienfondé du projet, notre groupe a contesté le montage financier en PPP avec le groupe Bouygues. Contre la livraison de la commande publique aux appétits financiers du privé, nous avons milité pour une opération en MOP (maîtrise d’ouvrage publique). Nous avons repris l’intervention déjà formulée pour dénoncer le montage financier du Gd Stade de Bx-Lac, et parue ce mois-ci dans la tribune libre du journal municipal « Bordeaux Magazine ». Voir : http://www.vincentmaurin.fr/2011/11/10/partenariat-public-prive-cest-non/.

Charte européenne de vidéo-protection :
Nous avons rappelé notre opposition au principe liberticide de vidéo-surveillance et du développement des caméras dans la ville. Avons contesté leur efficacité et leur coût. Avons rappelé notre préférence aux mesures de prévention basées sur une présence humaine plus soutenue. Partageons toute mesure visant à renforcer le contrôle éthique de ce système.

Crèche Mirassou déléguée au Privé : La majorité municipale avait décidé le 2 mai de déléguer la gestion de cette crèche municipale, rue Mirassou, à un prestataire associatif ou privé. C’est la société privée Babilou qui a emporté le marché parmi les six candidats. Nous avons rappelé que « l’accueil de la petite enfance ne peut faire l’objet de concurrence et d’objectifs lucratifs. La ville doit rester maîtresse de sa compétence, avec son personnel municipal statutaire, qualifié, expert dans son domaine. » Nous contestons la volonté du Maire de placer désormais en Délégation de service public (DSP) toutes les nouvelles structures municipales de petite enfance.

Subvention aux écoles privées :
C’est à marche forcée, que le Maire favorise l’école privée sur la ville. Cette année, la subvention municipale par élève augmente de 8 ,5 % ! Nous avons rappelé que la loi n’imposait pas l’aide aux élèves d’école maternelle, or Bordeaux les prend en charge. Et avons jugé indécente une telle faveur au privé au moment où l’école publique est malmenée par l’Etat et quand la Ville « décide d’y geler ses dépenses de fonctionnement pour les fournitures scolaires, les classes découvertes et les déplacements ».

 Archives municipales :
Les investissements municipaux structurels pour la culture sont si rares, qu’il faut se féliciter de la réalisation des nouvelles archives sur le site Bastide Niel. Nous appuyons notamment le choix de création en leur sein d’une « salle dédiée à des animations et conférences largement ouvertes au public ».

Contrat urbain de cohésion sociale :
Ce CUCS concerne les 7 quartiers « prioritaires » de la Ville. Ceux qui concentrent les plus grandes difficultés sociales, conséquences de choix économiques et urbains inégalitaires. Outre que la Ville se voit contrainte de corriger les effets d’une crise capitaliste qui paupérise davantage les populations, quand l’Etat se désengage de ses responsabilités, nous avons insisté sur les enjeux sociaux à ne pas simplement « accrocher » les nouvelles opérations urbaines du Lac, Bastide, Bacalan, Belcier, St Michel, Gd Parc… aux anciens quartiers dégradés, mais de parler plutôt de « liens » à renforcer. Nous avons insisté sur les enjeux de « mixité scolaire ». Nous avons pris l’exemple du nouveau collège de Bruges Le Tasta qui accueillera et les nouvelles populations des projets urbains Tasta et Ginko et une partie des élèves des Aubiers.

Mécénat en faveur de la biennale d’architecture Agora :
23 sociétés vont soustraire de leurs bénéfices imposables 475 000 euros par leurs dons à Agora 2012. En échange, la Ville leur dédiera des espaces de conférence et débats… Encore une privatisation de l’espace public ! Notre groupe fut, une nouvelle fois, le seul à s’opposer au mécénat culturel.

Réseau de chaleur des Bassins à flot :
Ce réseau aura pour opérateur la société Mixener, filiale de REGAZ, Gaz de Bx. Nous avons profité de cette délibération pour interpeler le Maire sur l’avenir de Gaz de Bx. En lui demandant « une communication lors du prochain conseil municipal évoquant la stratégie économique de Régaz Gaz de Bx, sa politique tarifaire, son dialogue social ».

Tableau des effectifs de la Ville :
Nous nous sommes abstenus parce qu’il n’évolue pas en proportion de l’augmentation de la population bordelaise et que, bien qu’en diminution, persistent la précarité et le temps partiel imposé, notamment dans les écoles. De plus, les nouvelles formes de prise en charge de la sécurité de voie publique devant les écoles par des agents volontaires recrutés en contrat de 17h30 semaine, posent questions.

Promenade Martin Luther King :
C’est le nom attribué au chemin longeant le Parc des sports de St Michel. Nous nous sommes félicités de cet hommage au père des droits civiques américains. Nous avons rappelé notre « demande qu’une artère ou édifice public de la ville porte le nom de Nelson Mandela, dont on fêtera en 2013, le 20ème anniversaire de l’attribution du Prix Nobel de la Paix« . Ainsi que pour Roger Lafosse, créateur de SIGMA.