Polémique sur les rythmes scolaires ? Qui prend en otage qui ?

Ce 7 novembre, six maires socialistes de Gironde ont pris leur plume pour nous expliquer dans Sud-Ouest l’urgence de « laisser les enfants à l’abri de nos querelles d’adultes » concernant la mise en place de la réforme des rythmes scolaires. Derrière quelques arguments de fonds discutables, ces maires espèrent que cette réforme ne sera pas « un enjeu de polémique pour les futures municipales ». Je me dois de leur annoncer que les communistes et le Front de gauche ne vont, une fois de plus, pas répondre à leur souhait, à Bordeaux comme sur toutes les villes de notre département. Continuer la lecture de « Polémique sur les rythmes scolaires ? Qui prend en otage qui ? »

Bonne rentrée..!?

Rythmes scolaires, décentralisation, austérité… L’école vaut mieux que ça !

Notre groupe fut le premier à demander au Maire le report de la réforme des rythmes scolaires à 2014. Nous disions: « …cette réforme sera l’occasion d’une mise à plat des dispositifs municipaux existants et un vrai défi pour la correction des inégalités d’offres périscolaires dans les différents quartiers… ». Aujourd’hui, les premières propositions du Maire posent problème: il n’y aurait que 2 jours d’allègement de la journée scolaire. Continuer la lecture de « Bonne rentrée..!? »

Refondation de l’école… si près, si loin !

Ce matin, le Conseil départemental de l’Education nationale (CDEN), a montré que les meilleures intentions ne suffiront pas à construire l’école de la réussite.

Si le Directeur académique affiche un optimisme à la mesure de sa vaste mission, et se contente d’une petite réserve de 10 postes pour ouvrir de nouvelles classes à la rentrée, c’est bien les remontées de « terrain », portées par les syndicats enseignants, parents d’élèves et élus qui légitiment et illustrent le haut niveau d’exigence utile à une bonne rentrée scolaire: Continuer la lecture de « Refondation de l’école… si près, si loin ! »

Petite enfance: Bordeaux patine !

Il ne se passe pas une semaine sans que je sois saisi de cas précis de familles sans solution pour la garde ou la scolarisation de leurs enfants de moins de trois ans. Pour deux raisons:

L’objectif du maire de parvenir à 6000 places d’accueil petite enfance d’ici 2014 est en passe d’être atteint… Sauf qu’il ne suit pas la courbe de la demande ! Les nouveaux habitants sont là et les listes d’attente aussi…

Les annonces ministérielles ont stimulé la demande de scolarisation des enfants de moins de 3 ans… Sauf qu’il n’y aura que 3 postes dédiés pour 50 écoles maternelles à Bordeaux. Au final, il est possible qu’on assiste à un nouveau recul de la scolarisation des tout petits… Avec la bénédiction de la Mairie, qui ne veut pas débloquer les moyens en personnel ATSEM, ni agrandir les locaux…

Voici notre tribune municipale de juin:

Petite enfance: recul du service public !

 Il y a peu, sur France inter, Alain Juppé se vantait d’avoir supprimé, avec Nicolas Sarkozy, 150000 emplois dans la fonction publique et demandait d’aller encore plus loin aujourd’hui en dégraissant l’emploi des collectivités territoriales… Avec la multiplication des délégation de service public (DSP) concernant la petite enfance, c’est ce à quoi le maire s’emploie aujourd’hui à Bordeaux.

D’après un rapport présenté en février dernier (Chambre régionale des comptes),  seulement 36% des petits bordelais sont accueillis en crèche municipale. 55% des établissements petite enfance sont gérés par la commune. Ce taux est de 64% au plan national. Il est souvent de 100% dans les municipalités communistes. 

La délibération du conseil du 29 avril 2013 présente comme « innovante » le recours à une DSP pour le service de petite enfance. C’est une façon de voir les choses… Car constatant les insuffisances des opérateurs privés, de nombreuses collectivités se posent la question de mettre fin aux DSP pour réorienter en régie des services comme la gestion de l’eau et des transports en commun.

Alors que la récente grève des agents de la petite enfance a mis en avant le déficit flagrant de personnel dans les crèches municipales, le maire tourne le dos au service public, en ayant recours au privé. Car, les financements de structure étant conservés par la ville, c’est bien sur le service et en particulier sur les charges de personnels que la ville invite le futur prestataire à faire de économies. Quand on assume de faire des économies sur le dos de la petite-enfance et que l’on trouve ça « innovant », c’est qu’il reste du chemin pour retrouver le sens de l’intérêt gènéral.

De plus, et cela ne concerne pas uniquement la mairie, nous venons d’apprendre que seuls trois postes d’enseignant dédiés à l’accueil des deux ans seront attribués à la Ville de Bordeaux (l’un à Belcier, l’autre à Bacalan, le troisième à La Benauge). Le compte n’y est pas, la tendance à la déscolarisation des deux ans déjà fortement amorcée depuis plusieurs années (le manque de place pour faire dormir les « petits » et de personnel qualifié pour accompagner les enseignants étant les arguments favoris de la municipalité) ne sera pas inversée, contrairement à ce qui se fait dans un grand nombre d’écoles privées.

En effet, une volonté politique encore une fois insuffisante ne permettra pas aux petits bordelais, particulièrement aux plus défavorisés (aucun enfant de moins de trois ans au Grand Parc), de bénéficier d’une scolarisation à partir de deux ans. Là encore, les mesures d’austérité interdisant de recruter davantage d’enseignants rejoignent et prolongent les divers arguments qui visent à faire reculer l’offre de service public concernant la petite enfance.

Bordelaises, bordelais, ne laissons pas faire. Mobilisons-nous pour le droit à une offre d’accueil collectif pour les moins de deux ans et une scolarisation des moins de trois ans dans tous les quartiers de Bordeaux. Pour que Bordeaux soit belle et rebelle !

Crèches: Juppé confirme sa préférence pour le privé !

 

Lors du conseil municipal du 29 avril, le Maire présentait le projet d’une nouvelle crèche à construire dans le cadre d’une dèlègation de service public (DSP)à un opérateur privé. La droite n’a pas apprécié mon intervention… Et pour cause:
D – 2013-205. DSP crèche rue Détrois
« Monsieur le Maire, vos responsabilités nationales et locales, ont sans doute accompagné pour ne pas dire précipité les dérives libèrales des 20 dernières années. Et ce matin encore sur France inter, vous vous vantiez d’avoir supprimé, avec le président Sarkozy, 150000 emplois dans la fonction publique et vous demandiez d’aller plus loin aujourd’hui en dégraissant l’emploi des collectivités territoriales…
Nous y sommes.

Pourtant, D’après le rapport présenté en février dernier (Chambre régionale des comptes),  seulement 36% des petits bordelais sont accueilis en crèche municipale. 55% des ‘établissements petite enfance sont gérés par la commune. Ce taux est de 64% au plan national. Il est souvent de 100% dans les mairies communistes. 

La délibération présente comme « innovante » le recours à une DSP pour le service de petite enfance. C’est une façon de voir les choses… Car constatant les insuffisances des opérateurs privés, de nombreuses collectivités se posent la question de mettre fin aux DSP pour réorienter en régie des services comme la gestion de l’eau et des transports en commun. Alors que la récente grève des agents de la petite enfance a mis en avant le déficit flagrant de personnel dans les crèches municipales, vous dècidez de tourner le dos au service public, en ayant recours au privé. Car, les financements de structure étant conservés par la ville, c’est bien sur le service et en particulier sur les charges de personnels que la ville invite le futur prestataire à faire de économies. Quand on assume de faire des économies sur le dos de la petite-enfance et que l’on trouve ça « innovant », c’est qu’il reste du chemin pour retrouver le sens de l’intérêt gènéral.
vote Contre »

Rythmes and Blues

TRIBUNE MUNICIPALE FEVRIER 2013

groupe communiste

RYTHMES SCOLAIRES : débattons-en en Conseil d’école !

Les rythmes scolaires sont régulièrement livrés en pâture à l’opinion publique à des moments où pousse l’exigence de transformation de l’école pour plus de réussite et d’égalité. Comme s’il fallait rendre secondaire le plus important : les conditions de transmission des savoirs et de formation des maîtres. La véritable refondation de l’école n’est pas dans les rythmes. D’autant moins que les réponses apportées doivent être des réponses nationales et non au gré des décisions politiques des municipalités, et de leurs budgets, très inégaux.

 À travers une refonte des rythmes, le gouvernement cherche à obtenir une implication plus grande des collectivités locales, sans rien préciser des financements pérennes qui pourraient rééquilibrer les inégalités territoriales. En articulation avec l’acte III de la décentralisation, le risque est grand de se diriger vers un service public plus municipal que national. Avec toutes les conséquences que cela pourrait avoir en termes de politique scolaire et de creusement des inégalités. En effet de nombreuses collectivités territoriales ne pourront pas faire face . Soit elles ne proposeront aucune prise en charge gratuite des enfants, soit elles feront appel au privé, soit elles s’appuieront sur les structures existantes dans les quartiers, avec du personnel souvent très précaire, renforçant encore plus les inégalités.

A Bordeaux, les dispositifs périscolaires et d’interclasse sont très différents d’un quartier à l’autre. Paradoxalement, sauf exceptions, ce sont les écoles fréquentés par les publics les plus en difficulté qui ont le moins d’offres d’activités. Renforcer le rôle du périscolaire risque donc de renforcer encore les inégalités bordelaises. Sauf si la commune décidait d’étendre à tous les quartiers ce qui réussit dans quelques uns, notamment grâce aux Maisons de quartier !

Et puis, faisons attention aux faux débats. A travers les rythmes, est perpétuée une idéologie puissante dans tous les milieux, qui de l’égalité des chances au handicap socio-culturel, perpétue de fait, une école à deux vitesses.  Aucune étude ne démontre l’influence directe des rythmes scolaires sur les résultats. Mieux encore on sait que ceux qui réussissent le mieux sont ceux qui, issus de milieux socio-culturels dits favorisés, ont des emplois du temps particulièrement chargés en dehors de l’école.

Si l’éducation d’un enfant ne se réduit pas aux apprentissages scolaires, l’école est cependant la seule institution qui a pour fonction sociale de transmettre des savoirs, mais aussi un patrimoine culturel, hérité de l’histoire de l’humanité. C’est par cela que la refondation annoncée aurait du commencer.

Notre groupe a demandé au Maire que les Conseil d’école soient consultés. Parents, enseignants, élus, associations, ne nous laissons pas confisquer la parole !

tract_1_campagnefg2013

Rythmes and Blues

TRIBUNE MUNICIPALE FEVRIER 2013

groupe communiste

RYTHMES SCOLAIRES : débattons-en en Conseil d’école !

Les rythmes scolaires sont régulièrement livrés en pâture à l’opinion publique à des moments où pousse l’exigence de transformation de l’école pour plus de réussite et d’égalité. Comme s’il fallait rendre secondaire le plus important : les conditions de transmission des savoirs et de formation des maîtres. La véritable refondation de l’école n’est pas dans les rythmes. D’autant moins que les réponses apportées doivent être des réponses nationales et non au gré des décisions politiques des municipalités, et de leurs budgets, très inégaux.

 À travers une refonte des rythmes, le gouvernement cherche à obtenir une implication plus grande des collectivités locales, sans rien préciser des financements pérennes qui pourraient rééquilibrer les inégalités territoriales. En articulation avec l’acte III de la décentralisation, le risque est grand de se diriger vers un service public plus municipal que national. Avec toutes les conséquences que cela pourrait avoir en termes de politique scolaire et de creusement des inégalités. En effet de nombreuses collectivités territoriales ne pourront pas faire face . Soit elles ne proposeront aucune prise en charge gratuite des enfants, soit elles feront appel au privé, soit elles s’appuieront sur les structures existantes dans les quartiers, avec du personnel souvent très précaire, renforçant encore plus les inégalités.

A Bordeaux, les dispositifs périscolaires et d’interclasse sont très différents d’un quartier à l’autre. Paradoxalement, sauf exceptions, ce sont les écoles fréquentés par les publics les plus en difficulté qui ont le moins d’offres d’activités. Renforcer le rôle du périscolaire risque donc de renforcer encore les inégalités bordelaises. Sauf si la commune décidait d’étendre à tous les quartiers ce qui réussit dans quelques uns, notamment grâce aux Maisons de quartier !

Et puis, faisons attention aux faux débats. A travers les rythmes, est perpétuée une idéologie puissante dans tous les milieux, qui de l’égalité des chances au handicap socio-culturel, perpétue de fait, une école à deux vitesses.  Aucune étude ne démontre l’influence directe des rythmes scolaires sur les résultats. Mieux encore on sait que ceux qui réussissent le mieux sont ceux qui, issus de milieux socio-culturels dits favorisés, ont des emplois du temps particulièrement chargés en dehors de l’école.

Si l’éducation d’un enfant ne se réduit pas aux apprentissages scolaires, l’école est cependant la seule institution qui a pour fonction sociale de transmettre des savoirs, mais aussi un patrimoine culturel, hérité de l’histoire de l’humanité. C’est par cela que la refondation annoncée aurait du commencer.

Notre groupe a demandé au Maire que les Conseil d’école soient consultés. Parents, enseignants, élus, associations, ne nous laissons pas confisquer la parole !

tract_1_campagnefg2013

Le personnel municipal des écoles en grève !


Monsieur le Maire,

Les agents municipaux des écoles de la ville de Bordeaux sont en grève lundi 28 janvier.

Ces personnels manifestent ainsi leur volonté d’obtenir les réponses adaptées à leurs revendications pour le bon fonctionnement du service public municipal.

En effet, ils pointent, avec leurs organisations syndicales, depuis la rentrée scolaire, la détérioration de leurs conditions de travail, avec les effets induits sur les conditions d’accueil des élèves, au cours des différents temps de vie de l’enfant à l’école: ateliers de classe, sieste, restauration, surveillance interclasse…

La première raison est l’incapacité de la Ville à remplacer tout le personnel absent.

Les raisons des absences sont multifactorielles et les Directions de service doivent s’interroger sur leur politique de prévention. Mais les absences pour longue maladie ou formation professionnelle, souvent prévisibles, sont elles aussi frappées par les difficultés de remplacement.

Il y a donc urgence à créer les emplois nécessaires au bon fonctionnement des équipes.

Pour faire face à l’accroissement de la population scolaire et du nombre d’élèves fréquentant la restauration scolaire, ce sont plusieurs dizaines d’emplois qui manquent dans les 99 écoles de la ville !

Oui, cela bousculera le dogme de votre majorité municipale obnubilée par la réduction des charges en personnel.

Oui, cela remettra en cause le tableau d’effectifs que notre groupe est le seul à critiquer chaque année au conseil municipal.

Oui, cela condamnera aussi les orientations européennes et nationales de réduction de la dépense publique.

Oui, cela appellera une nouvelle politique publique ambitieuse, contre le désengagement de l’Etat, pour de nouvelles ressources fiscales, mettant à contribution les grandes fortunes et la finance, une nouvelle politique du crédit en faveur des collectivités locales.

Je vous demande donc une nouvelle fois *, monsieur le Maire, de bien vouloir créer les emplois nécessaires à l’accueil des 15300 élèves des écoles publiques de notre ville.

Je vous prie d’agréer, monsieur le Maire, mes salutations distinguées.

Vincent Maurin

* Voici l’extrait de mon intervention au conseil municipal le 17 décembre:

« Enfin du point de vue de l’emploi municipal comment se satisfaire de votre expression de « dépenses contenues  »  quand  on  mesure  aujourd’hui  les difficultés à remplacer les agents municipaux en congé maladie faute de postes suffisants d’ATSEM et d’agents municipaux « tournants » dans nos écoles ? »

Le personnel municipal des écoles en grève !


Monsieur le Maire,

Les agents municipaux des écoles de la ville de Bordeaux sont en grève lundi 28 janvier.

Ces personnels manifestent ainsi leur volonté d’obtenir les réponses adaptées à leurs revendications pour le bon fonctionnement du service public municipal.

En effet, ils pointent, avec leurs organisations syndicales, depuis la rentrée scolaire, la détérioration de leurs conditions de travail, avec les effets induits sur les conditions d’accueil des élèves, au cours des différents temps de vie de l’enfant à l’école: ateliers de classe, sieste, restauration, surveillance interclasse…

La première raison est l’incapacité de la Ville à remplacer tout le personnel absent.

Les raisons des absences sont multifactorielles et les Directions de service doivent s’interroger sur leur politique de prévention. Mais les absences pour longue maladie ou formation professionnelle, souvent prévisibles, sont elles aussi frappées par les difficultés de remplacement.

Il y a donc urgence à créer les emplois nécessaires au bon fonctionnement des équipes.

Pour faire face à l’accroissement de la population scolaire et du nombre d’élèves fréquentant la restauration scolaire, ce sont plusieurs dizaines d’emplois qui manquent dans les 99 écoles de la ville !

Oui, cela bousculera le dogme de votre majorité municipale obnubilée par la réduction des charges en personnel.

Oui, cela remettra en cause le tableau d’effectifs que notre groupe est le seul à critiquer chaque année au conseil municipal.

Oui, cela condamnera aussi les orientations européennes et nationales de réduction de la dépense publique.

Oui, cela appellera une nouvelle politique publique ambitieuse, contre le désengagement de l’Etat, pour de nouvelles ressources fiscales, mettant à contribution les grandes fortunes et la finance, une nouvelle politique du crédit en faveur des collectivités locales.

Je vous demande donc une nouvelle fois *, monsieur le Maire, de bien vouloir créer les emplois nécessaires à l’accueil des 15300 élèves des écoles publiques de notre ville.

Je vous prie d’agréer, monsieur le Maire, mes salutations distinguées.

Vincent Maurin

* Voici l’extrait de mon intervention au conseil municipal le 17 décembre:

« Enfin du point de vue de l’emploi municipal comment se satisfaire de votre expression de « dépenses contenues  »  quand  on  mesure  aujourd’hui  les difficultés à remplacer les agents municipaux en congé maladie faute de postes suffisants d’ATSEM et d’agents municipaux « tournants » dans nos écoles ? »

Crèches privées: le Maire persiste et signe !

Mirassou à Bx Sud, Fondation d’Auteuil aux Aubiers, People
and Baby à Ravesie… le Maire de Bordeaux systématise le recours au privé pour
la gestion déléguée (DSP) des nouvelles crèches de la ville.

Lundi lors du Conseil municipal, c’est la même procédure qui
a conduit la majorité municipale à confier à People and Baby la future crèche
des Berges du Lac dans le quartier GINKO.

Voici mon intervention :

« Vous justifiez, Madame l’adjointe, le recours à la
délégation de service public en évoquant le  « besoin de diversification » des
acteurs de la petite enfance. Cet argument est pour le moins spécieux.

On ne gère pas la petite enfance comme un
parking ou une patinoire !

La petite enfance est une chose trop sérieuse pour être
confiée au privé, donc au marché ! Car c’est bien de cela qu’il s’agit. On
observe une recrudescence des appétits de sociétés privées dans ce secteur, il
est vrai, très lucratif. Lucratif, parce que, et c’est heureux, pour nos
enfants, on ne compte pas : CAF et collectivités financent en partie et
les parents paient… de plus en plus cher d’ailleurs !

La société People and Baby a dix d’existence et se targue d’avoir
multiplié par dix son chiffre d’affaire grâce à ses 150 établissements en France.
Fait rare dans ce milieu professionnel, elle a essuyé plusieurs conflits
sociaux, preuve d’une considération limitée des droits des personnels.

Pourquoi aller chercher ailleurs ce que l’on
reconnait efficace en interne à la Ville? Le service public municipal a
les compétences et une solide expérience grâce à un personnel qualifié protégé
par un statut. C’est dans cette direction que nous aurons les meilleures
garanties de service public !  Vote contre. »