Dimanche prochain, élisez un ouvrier !

Gratchoff VMCette fois, nous y sommes. C’est la toute dernière ligne droite. Pendant des semaines, nous avons multiplié les rencontres, les échanges. Des semaines durant lesquelles le Front de gauche aura fait vivre une autre voix dans cette campagne. Je l’ai dit récemment mais répétons-le : sans le Front de gauche, pas de place pour le logement social dans cette campagne électorale, pas un mot sur la gratuité des transports en commun et donc sur la tarification des services publics, pas de débat sur l’emploi en ville, si peu sur l’accueil de la petite enfance. Continuer la lecture de « Dimanche prochain, élisez un ouvrier ! »

Il va finir par prendre sa carte…!

C’est avec beaucoup d’intérêt que j’ai pris connaissance des dernières propositions du candidat socialiste en matière de tarification des services publics. Ressentant la nécessité de répondre notamment à notre revendication forte de gratuité des transports en commun, Vincent Feltesse lance l’idée d’une carte « Bordeaux pour tous » qui donnerait accès aux services publics municipaux sur la base d’une tarification sociale allant jusqu’à la gratuité.

Avant de dire que je trouve l’idée intéressante, je crois nécessaire de dire avec une pointe d’ironie, que la forme m’interpelle. Ce nom d’abord… Continuer la lecture de « Il va finir par prendre sa carte…! »

Commune doit rimer avec solidarité et non concurrence !

 édito journal Les Nouvelles 30,01,14

Vous vous doutez que je suis attentif aux propos des autres candidats aux élections municipales de Bordeaux. Les chefs de file UMP et PS ont la même conception de la ville de demain, le même projet visant à inscrire Bordeaux dans une Europe dérégulée. Pour eux, construire la grande Métropole bordelaise sera l’étape décisive dans ce qu’ils considèrent comme une « compétition entre grandes villes » (A.Juppé France bleu) ou « la compétition des métropoles européennes » (M.Delaunay tract Feltesse). Ils s’inscrivent complètement dans les choix que leurs amis, du Parlement européen comme de l’Assemblée nationale, visent à imposer aux peuples, sur fond d’austérité.

En échos, à la politique, assumée, du Président social démocrate Hollande, ils n’offrent comme horizon aux Bordelaises et Bordelais, que l’adaptation de la conduite de la Ville aux contraintes de l’ultralibéralisme.

On le voit, à Bordeaux, comme à la CUB, dans leur frilosité ou leur opposition, à contester le désengagement de l’Etat en direction des collectivités, à militer pour une nouvelle politique fiscale mettant à contribution les profits des entreprises, à développer le service public en l’extirpant des seules logiques financières par sa gestion directe ou en régie (eau, gaz, transports…), à oser la gratuité des transports publics, à mettre les bouchées doubles en imposant des programmes de 50 % de logements locatifs sociaux, à stopper le recours aux Partenariats public privé (PPP) pour les équipements.

Alors il est facile de faire mine de croiser le fer autour de compétences qui seraient transférées de la commune à la métropole… qui, quand, comment ? Sur fond d’un dépeçage des communes, d’une remise en cause des lieux de gestion et de démocratie, d’une modification de la carte des Régions de France pour en faire des Länder à l’allemande.

Après avoir saigné l’Etat et ses services publics, on le sait, les forces du Capital vont s’attaquer aux ressources des collectivités territoriales. Pour que les citoyens paient à nouveau les effets de la compétition des marchés.

La semaine dernière, le Conseil d’administration de Regaz Bordeaux a accueilli Vincent Lévita, directeur d’OFI, un fonds d’investissement, entrant dans le capital à hauteur de 24% (ville de Bx 51%). En réponse à mes interventions en faveur du service public (tarifs, usagers, statuts des salariés), il n’a eu de cesse, avec un rare aplomb, de défendre les principes de rentabilité à 2 chiffres et des jeux financiers. C’est ce genre de loups qui guettent la gestion de nos collectivités, pour y entrer et en croquer davantage… Forts du feu vert national !

Quand MEDEF, droite et Commission européenne se félicitent d’un pacte de responsabilité à sens unique, comment ne pas alerter, dans nos territoires, sur les conséquences sociales ? « L’union nationale » au service du capital, prônée par certains, doit être démystifiée.

Les candidats du PCF, dans les listes aux configurations différentes, seront ces points d’appuis de conquête d’un nouvel espoir à gauche !

Gaz

Casteja: le logement pour tous ne peut pas attendre !

Deux articles de presse viennent de donner écho à la revendication que j’ai maintes fois exprimé que l’ancien commissariat Casteja soit un site pilote en matière de logement social. Situé dans un quartier qui en est fortement dépourvu, et pourtant un quartier idéal puisque proche des services, entreprises et administrations, ce site était promis à une vente au plus offrant.

Inutile de tourner autour du pot, si Alain Juppé y affichait l’ambition de « 45% de logements sociaux », jamais il n’en a donné la répartition. Comme à son habitude, il aurait gonflé le nombre de logements en PLS qui ne sont plus considéré par personne comme des logements sociaux. C’est pourtant le logement pour tous qu’il faut promouvoir urgemment ! Continuer la lecture de « Casteja: le logement pour tous ne peut pas attendre ! »

Euratlantique: ce nouveau scandale

Avec mon camarade Max Guichard, nous avons rédigé aujourd’hui un communiqué pour dénoncer le nouveau scandale autour d’Euratlantique. Après l’absence de concertation flagrante autour de l’avenir du site de Santé navale, voilà que nous apprenons, au détour d’une réunion que 70% des emplois qui vont s’installer dans le quartier d’affaires de la gare seront des emplois déplacés d’autres quartiers de Bordeaux, comme le Lac et Mériadeck ! C’est inacceptable.

Je vous laisse découvrir les propositions que nous faisons pour ce quartier. Il faut que les élus réagissent et agissent pour réorienter cette opération vers plus de logements social, plus de services publics et beaucoup plus pour l’emploi. Que fait le maire de Bordeaux hormis offrir un quartier d’affaires qui permettra des économies d’échelle aux grands groupes qui vont s’y installer ? Que fait le président de la CUB, dont l’objectif de création de 75 000 emplois pour 2030 prend un grand coup avec cette révélation ?

J’y reviendrai évidemment.

Communiqué de Max Guichard et moi-même.

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Retraites: hier Juppé, aujourd’hui Ayrault, on ne change hélas pas de logique.

Hier, la gauche gouvernementale a pris une responsabilité très lourde. En votant une réforme des retraites identifiée par tous comme étant dans la lignée des réformes Fillon-Raffarin-Sarkozy, les députés ont renié la volonté des centaines de milliers de citoyens qui, en 2010 notamment, avaient fait valoir qu’une autre logique était possible pour donner de l’avenir à notre système de retraites par répartition. Ils ont mis leurs pas dans les traces d’un certain Alain Juppé qui, sur la protection sociale, avait battu les records d’impopularité.

Retraites jeunesSalariés, chômeurs, étudiants, retraités,… nous assistons tous à ce reniement et en sommes désolés. C’est une faute politique immense.

Mais nous savons que comme les précédentes, cette réforme n’offrira pas d’avenir durable au système de retraites. La grande réforme qui élargit le financement des retraites, notamment en faisant cotiser les revenus du capital, et qui élargisse les droits des retraités ; cette réforme reste à construire. C’est parce que nous travaillons moins longtemps que nous vivons plus longtemps. C’est donc en faisant reculer le chômage et la précarité, en permettant aux jeunes de cotiser vraiment, pendant leurs études et dès leur entrée dans le monde du travail, que nous trouverons de nouvelles sources de financement de ce système solidaire.

Je regrette qu’il se soit trouvé 292 députés socialistes, dont le président de la CUB, Vincent Feltesse, pour ne pas comprendre cela. Si les vieux continuent de rejoindre les jeunes dans la galère, nos efforts sur Bordeaux en matière de construction de logements sociaux ne seront jamais suffisant. Et si la gauche continue d’épargner le capital, les communes n’auront bientôt tout simplement plus les moyens de leurs ambitions. Aux socialistes, écologistes, gens de gauche, je dis qu’il est temps de faire monter cette exigence à Bordeaux : il faut inverser les logiques et mettre enfin l’humain d’abord.

 

 

Une semaine intense de mobilisation et de débat à gauche

Après les traditionnels mais toujours enthousiasmants 3 jours de Bacalan, c’est une semaine très intense qui débute aujourd’hui.

D’abord parce que dès demain, il nous faudra reprendre le chemin de la rue afin de rappeler au gouvernement qu’on ne peut pas envisager de réformer notre système de retraites sans aborder la question de son financement. Continuer la lecture de « Une semaine intense de mobilisation et de débat à gauche »